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Le calendrier effréné de 2021 est indispensable, assure la F1

2021 va être une nouvelle saison ardue pour les personnes travaillant en Formule 1, en raison d'un calendrier plus chargé que jamais, mais c'est nécessaire pour assurer la pérennité de la catégorie reine du sport automobile, assure Stefano Domenicali.

Alex Albon, Red Bull Racing RB16, Carlos Sainz Jr., McLaren MCL35, Daniil Kvyat, AlphaTauri AT01, Lance Stroll, Racing Point RP20, Esteban Ocon, Renault F1 Team R.S.20, et le reste des monoplaces au départ

Photo de: Charles Coates / Motorsport Images

Trois Grands Prix en autant de week-ends consécutifs, c'est ce que l'on appelle un triple-header, et c'est quelque chose que redoutent les personnes travaillant en Formule 1, notamment les mécaniciens. Le premier triple-header de l'Histoire, en 2018, n'avait pas été apprécié et était censé ne pas se reproduire, mais les exigences ont été revues à la baisse lors d'une saison 2020 qui n'a pu commencer qu'en juillet à cause de la pandémie de COVID-19. Quatre triple-headers ont eu lieu l'an dernier pour permettre l'organisation de 17 courses en cinq mois à peine.

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La saison 2021, quant à elle, sera composée de 23 Grands Prix – un nouveau record – et incluait initialement deux triple-headers : Belgique-Pays-Bas-Italie, puis un redoutable enchaînement Russie-Singapour-Japon. Le report de plusieurs courses, notamment l'Australie, a entraîné une refonte du calendrier pour un troisième triple-header : États-Unis-Mexico-São Paulo. Soit neuf courses en l'espace de onze week-ends.

Cependant, d'après Stefano Domenicali, c'est un mal nécessaire face à la crise financière entraînée par le coronavirus. "Il est certain qu'il s'agit de quelque chose de délicat, qu'il nous faut gérer, mais n'oublions pas qu'il y a des gens qui ont perdu leur emploi, qu'il y a des gens qui souffrent beaucoup. Je pense qu'il vaut mieux mettre ça en perspective", rappelle le PDG de la F1. "Je sais que c'est difficile pour toutes les familles et tout le monde d'être en déplacement et de travailler dur, mais en même temps, nous devons respecter tous ceux qui n'ont pas cette opportunité."

"Sur le court terme cette année, c'était la seule manière de limiter l'effet du COVID au maximum, car si nous avions fait plus de courses au début, le risque aurait été plus élevé. C'est la raison pour laquelle nous nous sommes tournés vers la seconde moitié de la saison." La moitié des Grands Prix 2021 (11/23) sont prévus de septembre à décembre.

Jean Todt et Stefano Domenicali

Jean Todt et Stefano Domenicali

Domenicali espère toutefois retrouver une situation plus saine à l'avenir : "Nous avons besoin de plus d'équilibre, et j'espère vraiment que l'an prochain, quand la situation devrait être plus stable à cet égard, nous allons éviter les triple-headers autant que possible, car je comprends quelles sont les limites. Il faut aussi prendre en compte les paramètres logistiques que nous devons gérer. Je dirais que cette année, [le calendrier chargé] est un facteur que nous devons digérer, et pour le bien de notre business, c'était la seule manière d'atteindre l'objectif nécessaire cette saison."

Il va en tout cas s'avérer difficile de donner une place au calendrier à tous les circuits intéressés pour la tenue d'un Grand Prix, d'autant que Domenicali (qui n'a remplacé Chase Carey à la tête de la F1 que le mois dernier) semble s'éloigner de l'objectif de 25 courses par an, longtemps prôné par Liberty Media.

"Il y a des régions dont je peux vous dire qu'elles ont montré de l'intérêt, en somme en Afrique du Nord et en Afrique du Sud. Et n'oublions surtout pas que nous avons perdu des courses européennes qui souhaitent désormais être envisagées à nouveau."

"Ce qui va se passer à l'avenir est que nous devons décider quel est le bon équilibre quant au nombre de courses. Quels sont les domaines dans lesquels nous devons investir stratégiquement pour les équipes, et en termes d'intérêt pour la diffusion TV, pour les médias, pour les sponsors ? Puis il faut décider quel sera le chemin à prendre, en sachant que 23 courses, c'est en haut de la fourchette de ce que nous faisons de nos jours."

"Bien sûr, si nous produisons un bon produit, on pourrait dire que si la valeur est élevée, on peut atteindre le même genre de [revenus] sans avoir des courses trop nombreuses. Et ce pourrait être l'approche si l'on peut faire les bons choix. Je dirais que c'est la voie à emprunter. Cela ne va peut-être pas se faire rapidement, mais c'est l'objectif, je dirais", conclut l'Italien.

Propos recueillis par Jonathan Noble

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