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Le patron de Ferrari refuse de chercher des excuses

Le PDG de Ferrari, Louis Camilleri, ne cache pas que l'écurie italienne est "dans le pétrin" et qu'il faudra du temps pour retrouver une place "légitime" aux avant-postes.

Sebastian Vettel, Ferrari SF1000, dans les stands

Sebastian Vettel, Ferrari SF1000, dans les stands

Steven Tee / Motorsport Images

Malgré un contexte sportif pour le moins délicat, Ferrari a célébré le week-end dernier son 1000e Grand Prix en Formule 1 au Mugello. Compte tenu des performances en berne de la SF1000 et des résultats catastrophiques enregistrés à Spa-Francorchamps puis Monza, l'heure n'était pas forcément à la fête. Toutefois, pour marquer cette page d'histoire, plusieurs animations étaient au menu, notamment le samedi soir. En marge de cet événement, Louis Camilleri a fait une apparition et a pris la parole pour faire une nouvelle fois le point sur la situation de la Scuderia. Le PDG de Ferrari n'a pas cherché à se cacher, et même si personne ne veut parler de crise à Maranello, ses mots ont raisonné comme un aveu. Une énième fois, le dirigeant a demandé du temps et de la patience devant cet état de fait.

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"Écoutez, nous sommes actuellement dans le pétrin, et nous le savons", a-t-il reconnu. "C'est une convergence de facteurs, mais tout ce que je dirai sera vu comme une excuse. Et nous ne cherchons pas d'excuse. Ce qui est important, c'est de se concentrer sur les problèmes que nous avons et de travailler avec détermination pour revenir à une place que nous estimons être légitime."

La situation de Ferrari est d'autant plus compliquée qu'il paraît compromis de pouvoir s'en sortir à très court terme. Le gel des châssis pour 2021 restreint la marge de manœuvre, tout comme l'impossibilité de modifier l'unité de puissance avant la saison prochaine.

"Je veux dire que, pour être réaliste, ce sera difficile", prévient ainsi Louis Camilleri. "En Formule 1, on se bat toujours contre le temps, que ce soit en piste ou pour le développement, et il n'y a pas de solution miracle. Nous prendrons donc du temps. J'espère qu'avec un peu plus de souplesse dans la réglementation l'année prochaine, nous pourrons au moins progresser par rapport à la situation actuelle. Mercedes… Chapeau à eux, ils ont fait un travail incroyable et nous verrons si la nouvelle réglementation remet les choses à plat en 2022. C'est ce que nous espérons."

C'est donc vers le moyen et le long terme que doit se tourner Ferrari, qui comme les neuf autres écuries du plateau a signé les nouveaux Accords Concorde qui l'engagent en F1 pour les cinq prochaines années. Malgré les sempiternelles menaces de retrait lors des négociations, cette continuité demeure naturelle.

"Je pense que Ferrari et la Formule 1 sont liés", insiste Louis Camilleri. "Comment imaginer la Formule 1 sans Ferrari ? Ou l'inverse ? Nous sommes là depuis toujours, et nous sommes les seuls dans ce cas. Les autres vont et viennent. Oui, l'histoire peut aussi créer une certaine pression."

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