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Carey veut améliorer le business model des teams

Pour devenir millionnaire avec une écurie de Formule 1, il faut commencer par être milliardaire. C'est ce que veut le proverbe, auquel Chase Carey compte bien tordre le cou.

Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-17, Fernando Alonso, McLaren MCL32, Sebastian Vettel, Ferrari SF70H

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

Il est très difficile pour les équipes de parvenir à l'équilibre financier dans une compétition où les budgets se chiffrent en centaines de millions d'euros, d'où la réglementation moteur proposée par la FIA et la F1 pour 2021, avec des unités de puissance plus simples, moins coûteuses et en partie standardisées.

Critiquée par trois des quatre motoristes actuels, cette mesure est toutefois considérée comme cruciale par les dirigeants de la Formule 1, dont son président Chase Carey, qui ne compte pas s'arrêter là pour rendre la catégorie reine du sport automobile plus attractive.

"Je pense que la chose la plus importante que nous puissions faire, c'est fortement améliorer le business model qu'est le fait de posséder une équipe", déclare Carey. "Aujourd'hui, quand je discute avec certaines entités que l'on aimerait avoir en F1, ou qui réfléchissent à être en F1, elles se retrouvent à dire soit que c'est trop cher, soit que l'on est en fond de peloton si l'on est discipliné au niveau des dépenses."

"Si ce sont nos deux options, ce n'est pas très attractif. C'est pourquoi nous préconisons des initiatives au niveau des coûts et des moteurs qui maintiendront les différences entre les voitures. Chaque voiture est unique, mais la compétition est plus équilibrée, et l'économie est plus prévisible. Je pense que si nous pouvons créer notre business model, ce sera bénéfique à nos écuries actuelles, mais je pense que ce sera bien plus intéressant pour tous les nouveaux engagés potentiels."

La fin du chacun pour soi

Pour parvenir à ses fins, Carey espère que les écuries se montreront coopératives plutôt que de conserver un état d'esprit égoïste qui est la norme dans ce qu'on appelle parfois le Piranha Club, du fait des enjeux qui sont ceux de la Formule 1.

"Par le passé, c'était un peu chacun pour soi, on mentait, trichait et volait à l'autre", poursuit l'Américain. "Un plus un égalait un et demi. Nous voulons de la compétition en piste, mais une vision partagée de la direction que nous attendons et espérons de la F1, et emmener tout le monde avec nous. Bien sûr, il y aura des différences, il faut trouver les bons compromis, mais nous pouvons arriver à ce qu'un plus un égale trois."

"Il est certain que les écuries revêtent une importance unique. Nous avons des équipes aujourd'hui qui payent des centaines de millions de dollars tous les ans pour mettre une ou deux voitures en piste. Cela n'apporte pas de valeur aux fans, c'est fait pour concurrencer les autres."

"Nous travaillons sur des initiatives concernant les coûts, le moteur, l'aérodynamique et d'autres éléments, et nous aurons une opportunité unique d'améliorer la compétition et de rendre la situation économique bien meilleure. Nous voulons que ce soit un business rentable pour les écuries, et évidemment, nous voulons prendre notre part de cette rentabilité accrue. Ce sera plus sain pour les équipes, et ce sera certainement plus attirant pour les nouvelles équipes."

Carey mentionne 2020 comme la saison à partir de laquelle il espérera voir des progrès clairs, un an avant l'arrivée d'une nouvelle réglementation moteur.

"Il est tôt pour nous. 2017 et 2018 sont de bien des façons des années de construction, avec la résolution de certains problèmes dont nous avons hérité du passé, et que nous maîtrisons à mon avis."

"Notre objectif, c'est 2020. En 2020, nous aurons encore des initiatives du début de notre développement, avec le développement aux États-Unis, en Chine. Nous pensons vraiment que d'ici 2020, nous pouvons vraiment transformer ce sport, que ce soit du point de vue des fans ou du business, le faire passer à un autre niveau, qu'il soit vraiment tout ce qu'il peut être, qu'il soit un spectacle véritablement unique au monde", conclut-il.

 

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