Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse

Carey sur l'annulation du GP : "Nous avons pris les bonnes décisions"

Malgré les critiques adressées à la Formule 1, Chase Carey n'a aucun regret quant à l'annulation tardive du Grand Prix d'Australie, dans le contexte de la pandémie de coronavirus.

Chase Carey, directeur exécutif du Formula One Group

Jerry Andre / Motorsport Images

Si certains championnats de sports mécaniques ont pris les devants pour reporter ou annuler certaines manches prévues dans les mois à venir, il a fallu attendre que les dominos tombent les uns après les autres pour qu'une décision soit prise quant au Grand Prix d'Australie de Formule 1.

Lire aussi :

Dès jeudi soir (heure locale), McLaren a fait savoir que l'un de ses membres avait contracté le coronavirus ; l'écurie britannique a déclaré forfait dans la foulée. Des discussions ont ensuite eu lieu quant à la tenue de la course, mais ce n'est qu'à 10h08 ce vendredi matin que le Grand Prix a été définitivement annulé, moins de deux heures avant le début prévu des Essais Libres 1, alors que des activités piste annexes avaient déjà eu lieu la veille.

Dans un contexte où, à l'heure où nous écrivons ces lignes, le coronavirus a déjà atteint 138 000 personnes dans le monde et fait 5000 morts (pour 160 cas et trois décès en Australie), la Formule 1 aurait-elle dû anticiper cette situation et prendre une décision avant que tout le paddock ne se rende à Melbourne ? Lewis Hamilton a dénoncé sans détour "l'argent roi" qui aurait poussé le championnat à maintenir le Grand Prix aussi longtemps que possible, ce que Chase Carey a nié sans hésiter. Le président de la Formule 1 estime en réalité que les dirigeants de la discipline ont géré au mieux une "situation très variable".

Lire aussi :

"Je pense que nous avons pris les bonnes décisions", déclare Carey. "Nous avons bien travaillé avec nos partenaires. Nous sommes tous déçus que la course n'ait pas lieu, mais les temps sont difficiles et je pense que nous avons pris les décisions nécessaires. Nous avons passé la soirée à demander l'avis de chacun. C'était une décision commune entre la FIA, nos partenaires australiens et nous-mêmes, en prenant en compte l'avis des écuries."

"Comme l'on peut s'y attendre, les opinions étaient variées. Nous gérions les choses en temps réel dans une situation extrêmement difficile. Y avait-il des avis et des opinions contraires ? Oui. Je pense que c'est ce que tout le monde a tenté de surmonter. Mais nous y sommes parvenus, et je pense que nous sommes tous d'accord sur le fait que nous sommes arrivés à la bonne décision."

Un contexte imprévisible

Carey ne manque pas de souligner que les décisions prises par les différents gouvernements compliquent la situation. L'Italie étant le deuxième pays le plus touché au monde, ses ressortissants ont vu leur capacité à voyager dans certains pays restreinte, alors que les écuries Ferrari et AlphaTauri ainsi que le manufacturier de pneumatiques Pirelli y sont basés.

De surcroît, Donald Trump a décidé d'interdire pendant un mois l'accès aux États-Unis depuis l'espace Schengen, composé de 26 pays européens dont 22 membres de l'Union européenne. Cela ne s'applique pas aux citoyens américains, mais c'est évidemment suffisant pour provoquer l'annulation des 1000 Miles de Sebring du week-end prochain en WEC et le report des 12 Heures prévues le même week-end.

Lire aussi :

"Nous ne contrôlons évidemment pas l'évolution des divers événements", poursuit Carey. "Dans de nombreux endroits du monde entier, la situation est très différente d'il y a 24 ou 48 heures. Les gens se rendaient d'Europe aux États-Unis, et 24 heures plus tard, ce n'est plus le cas. C'est le genre de problème qu'il faut gérer en temps réel, en prenant des décisions efficaces."

Lorsque Motorsport.com lui demande si la F1 a envisagé d'annuler la course avant que les équipes ne se rendent à Melbourne, l'Américain répond : "Nous avons bel et bien discuté de ce problème avant la semaine dernière. Ce n'est pas comme si cela sortait de nulle part. Je pense que nous avons pris la décision de venir ici selon ce que nous savions la semaine dernière, quelle était la situation sur place, les événements qui y avaient lieu et et le nombre d'infections." Les instances australiennes s'étaient effectivement montrées particulièrement rassurantes.

"La situation en Europe était globalement différente il y a une semaine par rapport à aujourd'hui. Mais nous en étions conscients. C'est quelque chose que nous avons dû évaluer. Il y a une semaine, quand les équipes ont commencé à se rendre ici, nous avions le sentiment que c'était la bonne décision, et la situation a finalement changé à bien des égards. Nous en avons toujours été conscients et avons eu ces discussions et étudié les alternatives." Depuis ces déclarations, les Grands Prix de Bahreïn et du Vietnam ont été officiellement reportés.

Propos recueillis par Luke Smith

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Officiel - Les GP de Bahreïn et du Vietnam sont reportés
Article suivant Norris : McLaren doit prendre Williams en compte pour sa stratégie

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse