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Carey : Ecclestone "chiait" sur l'hybride au lieu de le promouvoir

Chase Carey estime que les anciens patrons qui se trouvaient à la manœuvre de la F1 étaient et sont devenus trop critiques à l'égard de la discipline et qu'ils dénigraient le produit au lieu de prendre des mesures pour corriger les problèmes, à l'époque où ils en étaient encore gestionnaires…

Bernie Ecclestone, président et PDG de la FOM avec Chase Carey de Liberty Media

Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images

Carey a pris les rênes de la F1 en tant que PDG et président après l'acquisition de Liberty Media en janvier 2017, en remplacement de Bernie Ecclestone. Le rachat par Liberty a provoqué un changement d'approche au sommet de la pyramide F1, favorisant l'expansion et la croissance plutôt que la recherche immédiate de profits, tout en essayant de rendre la compétition plus saine et durable pour les équipes ; l'une des conditions sine qua none, selon les nouveaux promoteurs, pour attirer partenaires, circuits, fans et constructeurs.

L'une des critiques les plus fréquentes d'Ecclestone concernant le sport qu'il gérait vise régulièrement les moteurs V6 hybrides introduits en 2014. Chase Carey a supervisé les discussions entre la F1 et les écuries pour définir les plans futurs au-delà de 2020. Les nouveaux règlements sportifs et techniques pour 2021 ont été approuvés en octobre après de longues palabres, tandis que les discussions sur les accords commerciaux sont en cours.

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S'adressant à Motorsport.com lors de la conférence BHMSE de Bakou, Carey a déclaré que de nombreux problèmes actuels de la F1 devaient être résolus et pris de face, après avoir été évités pendant un certain temps. "Il y avait des choses dont le sport avait besoin pour s'en sortir, mais qui n'ont pas été faites", observe-t-il. "Je pense que la question des coûts est arrivée à un point qui aurait dû être réglé avant."

"J'estime que le sport ne s'est probablement pas [mieux] organisé tout seul. J'ai parlé du moteur hybride et de l'incroyable technologie qu'il implique, et pourtant, durant les années qui ont précédé notre arrivée, on avait surtout des gens qui chiaient dessus au lieu de dire : 'C'est le moteur le plus efficace, c'est une technologie incroyable', alors qu'il s'agissait vraiment d'une étape pour le sport dans la gestion d'un problème important [comme la transition énergétique, ndlr]."

"C'est se plaindre, pas résoudre les choses"

Liberty a également modifié l'approche de la F1 au niveau du calendrier, tentant de pénétrer de nouveaux marchés soit dans de grandes villes, soit en allant chercher des fans existants mais n'ayant pas de GP chez eux, ce qui s'est traduit par les ajouts du GP du Vietnam et du GP des Pays-Bas au calendrier pour la saison 2020. Des discussions sont également en cours avec l'Arabie saoudite au sujet d'une future course, tandis qu'un deuxième Grand Prix aux États-Unis, imaginé à Miami, est également un sujet actif.

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"Des questions se posaient au sujet de notre activité de promoteur et je pense notre force dans le domaine a été constatée et que c'est positif", souligne Carey. "Soyons réalistes : je pense que notre force est avant tout dans la demande et nous avons la chance d'avoir beaucoup plus de demande que d'offre pour les courses."

"Nous voulons être sélectifs et nous voulons des partenariats sur le long terme : c'est un point positif. Je pense qu'il s'agit d'un signe de l'intérêt que suscite ce sport : un intérêt qui n'était pas exploité parce que la discipline ne faisait pas les choses qu'il fallait faire", poursuit-il, en en remettant une couche. "Le sport était devenu un peu trop critique envers lui-même, comme je l'ai dit, en chiant sur les moteurs… Bernie disait : 'Je n'achèterais pas de billet'. C'est se plaindre, pas résoudre les choses. Il y avait des problèmes, mais pas assez d'actions pour les résoudre, comme au niveau [du contrôle] des coûts. Les gens se plaignaient mais ne faisaient rien pour y remédier. D'habitude, dans la vie, si vous avez des problèmes, vous les résolvez."

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