Carey répond à Ferrari : La F1 ne va pas devenir de la NASCAR

Le président de Ferrari, Sergio Marchionne, s'est plaint la semaine dernière de l'attention accrue portée à la standardisation dans les règles envisagées, expliquant que son équipe pourrait se retirer de la F1 et déclarant ne pas vouloir d'une "NASCAR à l'échelle mondiale".

Carey est inflexible sur le fait que Liberty Media souhaite une différentiation entre les moteurs et les voitures, mais avec une concurrence plus resserrée. "En fait, je ne pense pas que nous ayons une vision différente de Ferrari. Je n'essaie pas d'être désobligeant envers la NASCAR, mais nous ne prévoyons pas d'être de la NASCAR non plus."

"Nous ne voulons pas standardiser les voitures. Nous ne voulons pas 20 voitures identiques qui fassent des tours de circuit, et que la seule différence soit le pilote. La F1 est unique, et elle marie sport de haut niveau et technologie de pointe. Nous voulons que les équipes puissent avoir les capacités de faire ce qu'elles font pour créer des voitures qui leur sont propres, avec des moteurs qui leur sont propres, des châssis qui leur sont propres."

"Mais nous voulons que le succès soit dépendant d'une bonne dépense des ressources avec quelques contraintes, par rapport au simple fait de dépenser. Je pense que ce serait une discipline plus saine. Et ensuite, ceux qui peuvent développer les technologies, développer les capacités qui sont meilleures que les autres, cela va leur permettre de réussir."

Pour Carey, la F1 a besoin d'avoir un plateau plus serré et les fans veulent voir différents vainqueurs, ce qui veut dire que les équipes bénéficieraient de règles qui rendraient le peloton plus concurrentiel. "Nous voulons que les équipes se battent pour la victoire, mais nous voulons que toutes les équipes aient une chance."

"Ça ne va jamais être égal, il va y avoir des favoris qui évoluent, mais nous voulons que les équipes sentent qu'elles ont toutes une chance de se battre. Le sport se bâtit sur l'inattendu, et nous voulons une discipline où il peut y avoir de l'inattendu. Si quelqu'un gagne toutes les courses, au final, le championnat va souffrir."

"Il faut de la concurrence, il faut de l'inconnu, il faut des grandes fins de courses, il faut du spectacle. Nous devons créer cela. Ça attire plus d'argent et, de façon réaliste, cela bénéficie à toutes les écuries de la discipline. Notre première priorité est de rendre ce championnat bien meilleur pour nous et les équipes qui s'y trouvent."