Carey répond à un Hamilton dénonçant "l'argent roi"
Après les propos de Lewis Hamilton ce jeudi, qui regrettait que "l'argent [soit] roi" en F1 et que la discipline n'annule pas le Grand Prix d'Australie face à une crise sanitaire majeure, le PDG de Liberty Media, Chase Carey, a défendu les décisions prises.
Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images
En conférence de presse ce jeudi, Lewis Hamilton avait eu des propos forts à l'encontre du maintien du Grand Prix d'Australie, finalement annulé au dernier moment. Il s'avouait "choqué" que les festivités débutent comme prévu face à la crise du COVID-19, alors que des suspicions de cas étaient à ce moment-là présentes dans le paddock. Celles-ci ont ensuite été confirmées par un test positif au coronavirus pour un membre de McLaren, qui avait mené au retrait de l'équipe britannique.
Le sextuple Champion du monde avait notamment regretté la priorité donnée à l'aspect économique du sport : "L'argent est roi, mais franchement je ne sais pas. Je ne peux pas vraiment ajouter grand-chose. Je n'ai pas l'impression de devoir taire mon opinion. [...] C'est donc une préoccupation pour les gens ici. C'est vraiment inquiétant pour moi."
Des propos qui ont fait réagir la F1 et son PDG, Chase Carey, qui a tenu à rappeler que les décisions prises pour le maintien du Grand Prix l'ont été il y a plusieurs jours, compte tenu du long voyage et des préparatifs en amont. Selon lui, la décision de conserver le Grand Prix au calendrier n'était pas incohérente au moment où elle a été prise.
"Je présume que si l'argent était roi, nous n'aurions pas pris la décision que nous avons prise aujourd'hui [de finalement annuler l'épreuve]", répond Carey. "J'ai abordé le problème de différentes manières et je peux continuer à dire la même chose. Avec le recul, évidemment les choses semblaient différentes. Il y a eu des événements qui ont évolué, des situations qui ont changé."
"Nous avons pris une décision, compte tenu du temps qu'il fallait pour venir ici, qui était de maintenir l'événement, à un moment où les événements sportifs majeurs étaient organisés ici, avec une situation mondiale différente. La situation a changé de jour en jour, et parfois d'heure en heure. Nous avons continué à l'évaluer, et nous avons pris les décisions appropriées. Je pense que nous essayions de digérer beaucoup d'informations pour prendre la bonne décision au bon moment, et je crois que nous l'avons fait."
Avec Alex Kalinauckas
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