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Sainz ne se sent pas menacé par l'éclosion de Schumacher chez Ferrari

Mick Schumacher poursuit son ascension vers la Formule 1, mais cela n'inquiète pas Carlos Sainz, futur pilote Ferrari dans l'élite.

Mick Schumacher, Ferrari SF71H

Mick Schumacher, Ferrari SF71H

Ferrari

Carlos Sainz a signé avec Ferrari pour la saison 2021 dès le mois de mai dernier, la Scuderia préférant associer Charles Leclerc à l'Espagnol plutôt que de reconduire son partenariat actuel avec Sebastian Vettel. Cependant, en formules de promotion, nombreux sont les poulains du cheval cabré à se rapprocher de la Formule 1 ; c'est notamment le cas de Mick Schumacher, leader du championnat de Formule 2 pour sa deuxième saison dans la discipline.

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Avec déjà dix podiums dont deux victoires en 2020, Schumacher compte 22 points d'avance sur un autre membre de la Ferrari Driver Academy, Callum Ilott, et tous deux étaient censés faire leurs débuts en Essais Libres 1 ce vendredi au Nürburgring, avec Alfa Romeo et Haas respectivement, avant que la séance ne soit annulée à cause d'une météo défavorable.

Schumacher semble plus proche que jamais d'être titularisé en 2021, peut-être par la structure de Hinwil, ce qui pourrait contribuer à la propulser vers la Scuderia par la suite – une Scuderia où Charles Leclerc paraît déjà indéboulonnable. Sainz compte toutefois faire ses preuves pour s'assurer de ne pas être en danger.

"Mick a prouvé avoir du talent", commente l'Espagnol. "Il faut voir ses courses et ses résultats. Et tous les pilotes ne sont pas égaux. Certains arrivent et gagnent quelle que soit la catégorie dans laquelle ils sont, ils sont très vite rapides, mais d'autres comme Mick mettent plus de temps pour tirer le meilleur de la voiture, et quand ils y arrivent, ils sont aussi bons ou meilleurs que celui qui a gagné dès le premier jour." Que ce soit en F4, en F3 ou en F2, Schumacher a toujours eu besoin de deux saisons dans la discipline pour jouer le titre, concluant à chaque fois sa première campagne en milieu de tableau.

"Ce que j'ai pu voir de Mick ces dernières années, c'est qu'il est un garçon qui travaille dur, qui est détendu, et quand il s'adapte à la voiture, il commence à aller très vite. Chacun aime certains pilotes plus que d'autres, mais Mick montre qu'il mérite une opportunité en F1 ; il doit conclure son travail en F2 et être performant lors des séances d'EL1 qu'il va faire. Le chemin reste long pour que nous nous retrouvions ensemble dans l'orbite Ferrari, je ne m'en préoccupe pas encore, qui sait. Et si je commence à gagner des courses et des championnats, ils ne vont pas se séparer de moi."

Carlos Sainz Jr., McLaren parle aux médias

Mick Schumacher, fils du septuple Champion du monde de Formule 1 Michael Schumacher, et Carlos Sainz, fils du double Champion du monde des rallyes éponyme, ont en commun le fait d'avoir dû composer avec la célébrité dès un très jeune âge. C'est d'ailleurs pour cette raison que Schumacher a couru sous le nom de Mick Betsch – utilisant le nom de jeune fille de sa mère – tout au long de sa carrière en karting, de 2008 à 2014.

"C'est très difficile, en fait", souligne Sainz. "Quand on est petit, à onze ou douze ans, dès qu'on va sur les circuits avec son père et que les autres savent qu'on est le fils d'une célébrité, ça met toujours un peu plus de pression, on est toujours davantage observé par les autres pères. On est davantage surveillé par le chrono, les autres gosses veulent vous battre plus que quiconque, parce qu'ils savent que leur père regarde. On a ainsi un peu plus de pression, c'est une situation un peu plus délicate. Il y a de la jalousie, parfois de l'envie, et cela peut être un peu difficile à gérer, je ne vais pas mentir."

"Mais cela a aussi ses avantages. Avoir un Champion du monde à mes côtés a été un énorme avantage dans ma carrière. Je ne serais probablement pas là sans ses conseils et sans ce qu'il a pu m'apprendre. C'est donc quelque chose que je ne regrette vraiment pas, et cette pression supplémentaire au début de ma carrière, ces années difficiles – gérer ça m'a vraiment rendu plus fort, et c'est appréciable."

Propos recueillis par Jose Carlos de Celis et Erwin Jaeggi

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