J'habite à Monaco et je ne connais même pas le nom des virages ! C'est celui juste avant le Loews, le droite qui paraît assez simple [Mirabeau, ndlr], mais en fait, la route descend brusquement au milieu du virage, c’est très difficile pour les blocages de roue et la voiture s’allège beaucoup. Ce virage et le Loews sont les deux plus compliqués du circuit, le Loews parce que les vitesses sont très basses, il y a énormément de temps à perdre ou à gagner.
C'est plus la partie du troisième secteur, avec les deux S de la Piscine qui sont très rapides, La Rascasse et le dernier virage qui sont deux virages très techniques, c’est la partie que je préfère.
C’est un des meilleurs endroits. C’est vrai que les vitesses sont basses, du coup c’est assez simple de faire la différence en freinant un ou deux mètres plus tard. C’est un freinage où on essaie de sacrifier l’entrée pour avoir un peu plus de vitesse de sortie, donc on peut toujours essayer de freiner un peu plus tard et sacrifier la sortie, juste pour doubler.
Oui, la ligne de départ et la montée vers le Casino.
Un moment qui m’a marqué, c’est le premier Grand Prix auquel je me souviens avoir assisté. J’étais juste après le premier virage, sur la terrasse d’un de mes amis. On jouait aux petites voitures, et on regardait en même temps le Grand Prix de Formule 1. Je cherchais toujours la voiture rouge, qui était celle de Ferrari. C’est une image qui m’est toujours restée, alors que j’étais vraiment petit, je devais avoir quatre ans et demi, cinq ans, voire moins.
Sûrement Louis Chiron, puisqu’il a été le premier pilote monégasque en F1 et qu'il a fait un podium au Grand Prix de Monaco.
Pour l’instant, je pense que c’est lui qui représente le mieux le sport auto en Principauté. Malheureusement, il n’est plus là, mais c’est l’un des personnages de Monaco en sport auto.
Oui, à Monaco, de plus en plus. Ça fait plaisir de voir que les personnes viennent me voir pour me féliciter des derniers Grands Prix. C’est sûr que ça fait toujours plaisir. Mais aussi pas mal en Italie, il y a énormément de fans d’Alfa Romeo, c’est quelque chose à quoi je ne m’attendais pas du tout, ou en tout cas que je sous-estimais un petit peu. C’est incroyable de voir le nombre de personnes qui suivent Alfa Romeo, dans le monde entier mais surtout en Italie, et qui sont juste passionnées de la marque.
C'est quand Jules Bianchi, mon parrain, a marqué ses premiers points à Monaco, en 2014. C’est une course qui m’a beaucoup marqué : Jules et moi étions très proches, je reste très proche de sa famille. C’était comme quelqu’un de la famille, donc le voir marquer des points pour Marussia cette année-là, c’était une émotion particulière pour tout le monde.
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