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Le GP de France vise une plus forte affluence en 2019

Président du GIP Grand Prix de France, Christian Estrosi prend la défense d'une édition 2018 très critiquée par les spectateurs, minimisant au maximum des problèmes pourtant évidents et faisant preuve d'ambition pour l'avenir.

Le départ

Le départ

Jerry Andre / Motorsport Images

B.V., Le Castellet - "Le Grand Prix de France 2018 a été un vrai succès", affirme Christian Estrosi. "C’est quand même un pari incroyable, qui est parfaitement réussi", renchérit Renaud Muselier, président de la région PACA. "C’était un pari énorme, et on peut tous être très fiers", commente Stéphane Clair, directeur général du Circuit Paul Ricard. Les superlatifs ne manquent pas, du côté de l'organisation du Grand Prix de France, à l'issue de l'édition 2018 de la course.

Pourtant, les spectateurs ne cachent pas leur mécontentement en raison de problèmes nombreux et récurrents. Embouteillages sur des kilomètres dans les environs du circuit du petit matin jusqu'en fin de soirée ; un accès difficile au stationnement, certains spectateurs affirmant que les tickets n'étaient pas vérifiés, les vigiles laissant apparemment entrer des véhicules n'ayant pas payé de place de parking... pour leur demander de régler à leur départ, provoquant l'évacuation très lente de toutes les voitures. La liste est longue.

Après une journée noire vendredi, certains spectateurs ont décidé de ne pas venir lors du reste du week-end, où la situation s'est néanmoins quelque peu améliorée grâce aux mesures prises par les organisateurs et à un public qui a pris ses précautions, arrivant parfois au petit matin grâce à l'ouverture des parkings à 6h30 – près de dix heures avant le départ du Grand Prix, ce dimanche !

Valtteri Bottas, Mercedes-AMG F1 W09 avec une crevaison

Toujours est-il que le sentiment qui semble régner est l'agacement, ce avec quoi Christian Estrosi est toutefois en parfait désaccord, comme il l'a exprimé lors d'une conférence de presse d'après-course qui avait tout du cours magistral.

"J’ai essayé d’être prudent ces derniers jours, et ce soir, je n’ai pas envie d’être prudent", déclare Estrosi. "Je ressens à cet instant précis le fait que le Grand Prix de France 2018 a été un vrai succès. Ce n’est pas de l’arrogance, ce n’est pas être imbu de sa personne, je le dis comme tel. Je le vis comme j’ai échangé et partagé avec le public. Je n’ai pas arrêté de le sillonner pendant 48 heures. Tout à l’heure, j’ai traversé des flots de gens qui avaient un visage illuminé."

"Il y a des Grands Prix qui se jouent devant 10'000 spectateurs, et pour autant il y a 300 millions de personnes dans le monde. Et il y a des Grands Prix, qui ne sont pas si nombreux que ça, qui se jouent comme nous devant 60'000 spectateurs aujourd'hui. On a eu beau leur dire vendredi que c’était un enfer, samedi que ça restait un peu difficile, les 60'000 étaient là ! On va aller plus loin, offrir encore mieux l’année prochaine."

400 millions de téléspectateurs. 30'000 spectateurs qui ont souffert [...]. Ça veut dire qu’il y a 399'970'000 personnes dans le monde qui ont assisté à un très bel événement sportif.

Christian Estrosi

Lorsqu'il lui est demandé comment améliorer la situation, Estrosi lance que le réseau routier entourant le Paul Ricard est "bien supérieur à celui qui desservait Magny-Cours", avant d'ajouter que le mécontentement des spectateurs n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan de téléspectateurs du monde entier.

"400 millions de téléspectateurs", souligne le maire de Nice. "Il y a 25'000 à 30'000 spectateurs qui ont souffert et je le regrette, j’aurais voulu que ce soit différent vendredi. Ça veut dire qu’il y a 399'970'000 personnes dans le monde qui ont assisté à un très bel événement sportif. Qu’est-ce qui mérite qu’on consacre le plus de place : ça, ou un sujet dont maintenant nous nous saisissons, parce qu’on ne va pas investir dans la durée sans retour d’expérience ?"

"Maintenant, on sait qu’il faut arrêter dans ce pays de nourrir des fausses hontes sur le sport automobile. La France, elle aime le sport automobile. On ne se laissera pas embêter par des espèces de lobbys anti-bagnole."

Le deuxième, Max Verstappen, Red Bull Racing, Ron Meadows, directeur sportif, Mercedes AMG, le vainqueur Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1, et le troisième, Kimi Raikkonen, Ferrari, sur le podium

15'000 spectateurs de plus en 2019 ?

Face à l'indéniable mécontentement des spectateurs, Motorsport.com a demandé à Estrosi comment il allait convaincre le public de revenir pour l'édition 2019 après une expérience plus que mitigée cette année. Comment conserver l'intérêt de ceux qui disent : "Nous ne reviendrons pas" ?

"Si je regarde tous ceux qui ont pu dire ça vendredi, ils étaient 30'000. Ils sont venus à 45'000 le lendemain et à 65'000 aujourd'hui. Au fond, ça dément totalement ce que vous affirmez", clame Estrosi, avant de surenchérir : "Donc la question qu’il faut se poser l’année prochaine, c’est est-ce qu’il faut avoir une jauge à 65'000 ou à 80’000."

Enfin, lorsque nous lui demandons s'il a la certitude que les 65'000 ayant acheté un billet pour la course étaient présentes, Estrosi répond : "Oui. On l’a vérifié. C’est simple, puisque comme vous pouvez le voir, tout est électronique. On sait que ceux qui avaient 65'000 réservations (sic) aujourd'hui étaient tous là, que ceux qui avaient 25'000 places de parking (sic) étaient tous là. Je suis convaincu qu’il va falloir monter la jauge l’année prochaine. Tous ceux qui ont regardé [à la télévision], si vous regardez les réseaux sociaux, ont dit : 'On a hésité à venir, l’année prochaine on viendra'."

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