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Un cockpit trop avancé ? Hamilton en dit plus sur ses difficultés

Lewis Hamilton est un peu plus rentré dans les détails de ce qui ne lui convient pas au volant de la Mercedes W14, évoquant un aspect particulièrement étonnant : la position du pilote dans la voiture.

Lewis Hamilton, Mercedes F1 W14

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

Le début de saison de Mercedes n'a pas apporté les progrès escomptés, et le temps du concept mis en place dès l'an passé est compté. Mais au-delà de la question des performances, la W14 semble foncièrement ne pas être au goût de Lewis Hamilton qui, après avoir enchaîné les essais hivernaux et les deux premiers Grands Prix de la saison, avait ainsi déclaré au sortir des qualifications de Djeddah ne pas se sentir "connecté" à sa F1, sans en dire plus.

Également sans trop entrer dans les détails, Toto Wolff avait de son côté auparavant indiqué que les changements qui conviendraient à Hamilton ne pourraient se faire du jour au lendemain. Et le Britannique, à l'occasion de la journée de jeudi à Melbourne, en a dit plus sur le sujet, en évoquant notamment la position du pilote dans la voiture qui est selon lui trop avancée.

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Quand il lui est demandé pourquoi il souffre autant avec le train arrière de sa Mercedes alors qu'il s'agit normalement d'une de ses forces, il évoque ouvertement une position de pilotage plus avancée sur la W14 que sur les autres monoplaces : "Oui, si on regarde en arrière, j'ai toujours aimé les voitures survireuses. Je ne sais pas si les gens le savent, mais nous sommes assis plus près des roues avant que tous les autres pilotes. Notre cockpit est trop proche de l'avant."

"Lorsque vous pilotez, vous avez l'impression d'être assis sur les roues avant, ce qui est l'une des pires sensations que l'on puisse ressentir au volant d'une voiture. Si vous conduisiez votre voiture chez vous et que vous tiriez les roues pour les mettre juste sous vos jambes, vous ne seriez pas content à l'approche d'un rond-point. Cela modifie donc l'attitude de la voiture et la façon dont vous percevez ses mouvements. C'est plus difficile à prévoir que lorsque vous êtes assis plus loin, plus au centre. C'est quelque chose qui me pose vraiment problème."

Est-ce quelque chose qui va devoir changer pour les futures Mercedes ? "J'ai écouté l'équipe, elle m'a dit que c'était la direction à prendre", a répondu Hamilton. "Si j'avais su ce que je ressentirais, ça ne se serait pas fait. Et il faut que cela change pour l'avenir, sans le moindre doute."

Un train arrière pas assez fort

Lewis Hamilton lors du Grand Prix d'Arabie saoudite.

Lewis Hamilton lors du Grand Prix d'Arabie saoudite.

Autre difficulté, la question du fonctionnement aérodynamique de la voiture, avec un avant très fort et un arrière moins planté que ce que souhaiterait le septuple Champion du monde : "En plus de cela, nous avons une caractéristique aérodynamique qui est trop vers l'avant, plutôt que d'être en position plus arrière lorsque vous commencez à tourner et relâchez les freins, puis de se déplacer vers l'arrière, ou l'inverse. Nous avons une voiture qui est très 'avancée', très 'sur le nez' au début, puis ça se déplace plus tard. Elle fait donc le contraire de ce que nous voulons, et c'est ce que nous essayons de corriger."

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Amené à comparer la voiture 2023 à la W13 de l'an passé, Hamilton a également dressé un parallèle avec les qualités de la Red Bull RB19 : "[La Mercedes W13] était une voiture avec un très fort train avant, avec très peu de train arrière. Elle était très pointue dès que vous preniez un virage. Et très imprévisible, extrêmement imprévisible. La voiture de cette année n'a pas de rebond. Il y a de petits restes de temps en temps."

"Nous avons toujours un avant très fort, et un arrière pas aussi bon que nous l'aurions espéré. Si vous regardez Red Bull, le fait qu'ils mettent la puissance plus tôt et la vitesse qu'ils peuvent atteindre dans les virages, c'est parce qu'ils ont un arrière beaucoup plus fort. La voiture de cette année est légèrement plus prévisible et plus agréable à piloter, en particulier parce qu'il n'y a pas de rebonds."

Propos recueillis par Adam Cooper

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