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Combien de GP en F1 ? "Pas de chiffre magique", répond Carey

Jusqu'à quel point le calendrier du Championnat du monde de Formule 1 va-t-il continuer de se développer ? Chase Carey, président de la F1, n'est manifestement pas en mesure de répondre à cette question pour l'instant.

Max Verstappen, Red Bull Racing RB15, Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W10 et Lando Norris, McLaren MCL34, au départ de la course

Max Verstappen, Red Bull Racing RB15, Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W10 et Lando Norris, McLaren MCL34, au départ de la course

Joe Portlock / Motorsport Images

Longtemps situé aux alentours de 16 ou 17 Grands Prix, le calendrier de la Formule 1 est de plus en plus fourni depuis la fin des années 2000, et la saison 2020 établira un nouveau record de 22 courses au programme, avec l'arrivée du Vietnam (à Hanoï), le retour des Pays-Bas (à Zandvoort) et la perte de l'Allemagne (à Hockenheim).

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Cette tendance fait face à un certain manque d'enthousiasme de la part de tous ceux qui travaillent dans la catégorie reine du sport automobile, pour qui un tel planning s'avère éreintant aussi bien d'un point de vue physique, avec de nombreux voyages dans le monde entier, que d'un point de vue mental, puisqu'ils sont éloignés de leur famille la plupart de l'année.

"Nous sommes conscients qu'il y a beaucoup de fatigue dans ce sport, donc il faut limiter le nombre de courses", analyse Chase Carey. "Nous n'avons pas de chiffre magique. Nous pensons avoir encore un peu de marge, même si nous savons que lorsqu'on interroge une équipe ou un pilote, ils finissent par dire qu'ils préféreraient en avoir 21 que 22 ou 23."

"Quand nous sommes passés à 22, nous avons pris des mesures pour réduire la fatigue. Nos essais de pré-saison à Barcelone, nous les avons condensés. Avant, c'était deux semaines complètes ; maintenant, c'est plus court. Il y avait des essais en cours de saison qui étaient usants, nous les avons réduits."

"Et nous essayons de rendre le week-end un peu moins fatigant en leur donnant un peu plus de flexibilité. Il est important pour les promoteurs d'avoir un week-end de trois jours, mais je pense que nous pouvons en restructurer le début pour donner aux gens un peu plus de flexibilité quant au jour où ils arrivent, afin de pouvoir supprimer des jours ailleurs sur le calendrier sans affaiblir la F1 pour les fans, en la rendant un peu plus gérable pour les équipes, les pilotes, tous ceux qui en font partie."

Chase Carey, PDG, Formula 1

Carey révèle par ailleurs que les candidats à un Grand Prix se multiplient, dans des pays divers et variés, mais se veut rassurant quant à l'avenir des circuits historiques.

"Avec la demande, la nature internationale de ce sport et la croissance que nous essayons d'atteindre dans certains marchés, nous voulons nous assurer que nous ne nous développons pas aux dépens des fondations comme l'Europe, et nous venons en effet de renouveler deux de nos courses historiques européennes sur le long terme, Monaco et Silverstone, ainsi que l'Espagne pour un an", détaille l'Américain. "Nous souhaitons maintenir cela, mais nous voulons effectivement nous développer en Asie et dans les Amériques. Si nous trouvons le bon Grand Prix, nous espérons saisir cette opportunité."

"L'une des choses qui nous enthousiasment particulièrement, c'est l'intérêt que nous recevons de lieux qui souhaitent accueillir des courses, qui sont encore plus nombreux depuis un an. Nous tenons des discussions sur littéralement tous les continents, à part l'Antarctique ! Bien sûr, notre capacité à ajouter des courses est relativement limitée, donc la demande est actuellement supérieure à l'offre. La grande majorité de nos courses ont des accords à long terme, et nous voulons que ces accords soient sur le long terme. Ces partenariats à long terme nous sont précieux."

"Cela dit, nous croyons qu'il y aura toujours des pertes, si l'on regarde une année comme celle-ci, où nous avons deux nouvelles courses – Zandvoort et le Vietnam – et une qui ne continue pas l'an prochain, l'Allemagne. Je pense qu'il est question de qualité par rapport à la quantité. Quand il y a une nouvelle course, nous voulons nous assurer qu'elle apporte quelque chose de spécial à la F1. Nous pensons que le Vietnam est un pays extrêmement passionnant qui contribuera à l'ampleur de ce que nous avons en Asie. C'est un pays incroyablement enthousiaste et nous pensons que ce sera une très bonne course. Zandvoort a un accord sur trois ans, et ils sont à guichets fermés pour les trois ans."

Miami : ça se complique

La situation du Grand Prix proposé à Miami se complique en tout cas. Initialement prévu en bord de mer, le projet a dû trouver un plan B autour du Hard Rock Stadium des Dolphins de Miami, désormais bien loin du centre-ville. Mais là encore, l'opposition est acharnée de la part des résidents.

La semaine dernière, une réunion avait lieu au sujet de ce projet ; les habitants, tous vêtus d'orange pour un effet encore plus marquant, sont venus en masse. Composés en grande partie de femmes âgées, ils se sont plaints sans demi-mesure du son excessif et de la pollution produits par les F1, décrits comme "mortels", alors que la présence de six écoles à moins d'un kilomètre et demi du stade a été soulignée. Résultat : la commission a voté favorablement à deux amendements rendant obligatoires une nouvelle audience publique en décembre et l'approbation de la commission pour la fermeture des routes en vue d'une course automobile.

Autant dire que la F1 n'est pas sortie de l'auberge, et Carey en est bien conscient : "Nous restons engagés. Il reste des obstacles clairs à surmonter. Hier, nous avons tenu un vote qui a créé de nouveaux problèmes à résoudre pour nous. C'est en cours."

Avec Adam Cooper et Charles Bradley

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