Come-back Schumacher - Envie intacte et contrat Mercedes de trois ans
[6/6] Constamment cuisiné par la presse sur son intention de poursuivre ou non une préparation aussi studieuse pour retour pour la saison suivante, Schumacher se montrait mesuré mais était bien loin de fermer la porte.
Photo de: XPB Images
"La spéculation fait partie de ce business et plein de monde a sa propre opinion. Mais le fait est que je suis très déçu de ne pas pouvoir faire ce que je voulais", commentait-il. "C’est la seule chose à laquelle je pense en ce moment et que j’essaie de digérer malgré tout. Vous pouvez imaginer ma frustration et même ma tristesse. Il s’agissait de circonstances tristes [avec l’accident de Massa] mais il s’est passé ce qui s’est passé et j’étais disponible, avec le soutien extraordinaire du team et de tout le monde".
Sans troisième voiture en raison de l’arrivée sur la grille en 2010 de Virgin Racing, Hispania Racing Team et Lotus Racing, le cadre géopolitique de la F1 bascula grandement. Avec deux autos seulement à remplir et une obligation morale vis-à-vis d’un Massa faisant partie de la famille et repoussant lui aussi ses limites pour revenir en forme en 2010, Ferrari ne disposait d’aucun baquet quand Fernando Alonso remplaçait un Kimi Räikkönen blasé et poussé vers la sortie. C’est ainsi avec l’aval d’un Montezemolo se sachant bientôt sur le départ de Ferrari que Schumacher accepta la main tendue de Norbert Haug, qui mettait en place les fondations de la nouvelle équipe Mercedes.
Un team d’usine racheté sur les bases de l’équipe championne du monde Brawn GP, et avec son acolyte Ross Brawn lui-même à bord. Ayant besoin de se construire pendant plusieurs saisons avec un solide projet sur le long terme et un financement gargantuesque, Mercedes rappelait l’équipe Red Bull des débuts et représentait un projet de retour parfait pour Schumacher ; un lieu où son expérience et son organisation, ainsi que sa capacité à contribuer au développement, seraient grandement appréciés pour poser des bases gagnantes futures avec une pression moindre que chez Ferrari. L'équipe transalpine ne pouvait pas non plus se projeter sur le moyen terme avec le Kaiser après avoir fait signer Fernando Alonso comme tête d’affiche.
Un bon projet pour toutes les parties concernées
Dans le pire des scénarios, son niveau ne serait pas tout-à-fait au niveau espéré et il disposerait de trois ans pour se mettre dans le rythme, au sein d’un team acquis à sa cause et déterminé à faire de lui un outil de promotion marketing pour le groupe allemand.
Une performance moyenne permettrait quoi qu'il en soit au team de mettre en avant son autre pilote allemand : un jeune Nico Rosberg ayant encore besoin d’acquérir une stature crédible de candidat aux titres mondiaux face à un solide équipier. Dans un autre cas, une auto pas tout-à-fait au point représenterait un argument parfait pour équilibrer des performances possiblement éloignées des attentes forcément stratosphériques envers un septuple Champion du monde – quand bien même celui-ci s’est retiré pendant trois saisons. Enfin, dans le meilleur des cas, Mercedes disposerait sous trois ans d’une auto capable de signer podiums et victoires, et pourquoi pas de permettre à la légende de livrer une ultime bataille pour un titre mondial face à la jeune génération.
Idéal, donc, pour séduire Schumacher, qui signa un contrat de trois saisons en octobre 2009 pour rouler en 2010-2011-2012 aux côtés de Rosberg, semant les graines fructueuses des succès ensuite moissonnées par Lewis Hamilton…
#KeepFightingMichael
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