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Comment bien se préparer pour un Dakar ? (1/3)

Le Dakar n'est pas seulement une course de vitesse

Le Dakar n'est pas seulement une course de vitesse. C'est aussi et avant tout une course d'endurance qui met les pilotes à rude épreuve. Les préparations physique et mentale, ainsi que l'étude approfondie du Road Book, sont autant de facteurs déterminants pour espérer terminer la course.

La préparation physique

Une préparation physique rigoureuse commence en règle générale un an avant le départ de l'épreuve. Si elle est primordiale pour l’ensemble des concurrents, elle devient essentielle pour les motards et les quadeurs, qui évoluent seuls et sont donc davantage vulnérables aux contraintes de l’environnement.

Dans cette optique, une bonne préparation consistera en un renforcement musculaire régulier (entre trois et quatre sessions d’entraînement par semaine), avec notamment une volonté de développer l’endurance (jogging/running, vélo d’appartement, vélo elliptique,…).

Comme lors de tout effort physique, l’échauffement en amont et les étirements en aval de la séance sont très importants. Passé le « simple » renforcement musculaire, le gainage détient par ailleurs un rôle crucial pour acquérir une bonne tonicité du dos et des abdominaux. Au fil des semaines et des entraînements, le but recherché sera bien entendu de monter en puissance, en haussant le nombre de répétitions ou le temps dévolu à chaque exercice.

L’équipement

Ici aussi, les motards et les quadeurs qui doivent avoir recours à la préparation la plus minutieuse. S'ils doivent se gréer de tout un attirail lourd mais nécessaire à leur confort et leur protection, avec les emplois évidents de coudières, genouillères, camel back (réserve d’eau de trois litres parvenant directement dans la bouche du pilote via un tuyau) et autres bouchons anti-bruits, chacun détient ses petites astuces.

Le pilote moto Johnny Aubert, double champion du monde d’Enduro, et qui a terminé son premier Dakar en 2012 à une brillante 14ème place, nous livre ainsi quelques secrets : il utilise une peau de chamois pour se protéger le postérieur des nombreux frottements sur la selle, et appose du talc dans ses chaussettes afin de prévenir toutes irritations et formations d’ampoules.

L’usage de cycliste, de leatt Brace (protection du cou), de Balaclava (cagoule), ou bien encore de bas permettent aussi de contrer les infiltrations de sable, tout en se protégeant des fortes amplitudes thermiques (pouvant aller de -5 à +45°C). Toujours pour réduire les risques d’irritations, Johnny Aubert déconseille fortement l'utilisation de crème, pouvant entraîner une agglomération de sable sur les zones d’application.

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