Comment peut-on heurter un camion avec une F1?

Que faisait Maria de Villota sur un aéroport? A la lecture de la nouvelle de l'accident dont fut victime ce matin la pilote espagnole sur un aérodrome anglais, nombreux sont ceux qui on pu se poser la question.

Les essais en cours de saison sont extrêmement limités et ne sont revenus que cette saison, à l'occasion des tests du Mugello. Cependant, les équipes ont la possibilité de faire rouler leurs monoplaces dans deux autres types de circonstances : pour des besoins promotionnels (réalisation de publicités vidéo ou shootings photos) avec des pneus spéciaux ne pouvant permettre la collecte de données, ou pour des tests en ligne droite, principalement destiné à la collecte de données concernant la traction ou l'intégration de nouvelles pièces.

En testant sur l'aérodrome de Duxford, Marussia ne commet pas une hérésie avec sa pilote ne bénéficiant pas de la super-licence et dont le seul roulage en F1 avait jusque là été au volant d'une Lotus Renault GP.

La présence d'un camion d'assistance du team non plus; reste que l'on ne connaît pas le disposition de celui-ci sur le périmètre de tests. En GP2, par exemple, les monoplaces gagnent parfois la pitlane depuis leur distant paddock avec le moteur en route, évoluant à basse vitesse autour de nombreux obstacles peu communs tels que des semi-remorques.

Le mystère provient pour l'heure des circonstances exactes ayant amené Maria de Villota à finir contre ce camion de l'équipe Marussia. Les semi-remorques de team étant particulièrement massifs et élevés, à l'opposé des F1, extrêmement basses, il est possible d'imaginer un scénario voyant la Marussia filer sous le camion, provoquant un premier contact entre la pilote et le camion au niveau de la tête. Des images qui glacent le sang, et ne peuvent qu'amener à ne pas questionner pour l'heure les responsabilités des uns et des autres, mais bien de souhaiter le meilleur à Maria de Villota, dont la santé semble sérieusement menacée.