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Comment Red Bull est devenue l'équipe à battre à Monaco

Daniel Ricciardo a peut-être terminé deuxième du Grand Prix de Monaco, mais l'Australien aurait pu en être le vainqueur. Giorgio Piola et Matt Sommerfield se penchent sur les évolutions apportées par Red Bull en Principauté.

Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB12

Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB12

XPB Images

Les analyses techniques F1 de Giorgio Piola

Éminent expert technique de Formule 1, Giorgio Piola suit les Grands Prix depuis les années 1960. Sur Motorsport.com, ses analyses et illustrations se penchent sur toutes les nouveautés aperçues en F1 au fil des Grands Prix.

Red Bull

La menace de Red Bull Racing est désormais bien réelle. Après la victoire de Max Verstappen en Espagne et la démonstration de Daniel Ricciardo à Monaco jusqu’à son arrêt au stand raté, Red Bull démontre qu’elle peut maintenant rivaliser avec Mercedes et Ferrari.

On peut prévoir des performances accrues des Red Bull puisque Renault vient d’investir trois jetons de développement dans son V6 turbo hybride. 

Détails de l'aileron arrière de la Red Bull Racing RB12
Détails de l'aileron arrière de la Red Bull Racing RB12

Photo de: Giorgio Piola

Au cours des dernières années, Red Bull Racing nous avait habitués à un programme de développement aérodynamique très dense, mais cette année, il semble que le staff technique ait préféré bien comprendre le fonctionnement de la RB12 avant d'intégrer la plus récente version du V6 français.

À Monaco, la monoplace était munie d’un nouvel aileron arrière qui reprend des solutions vues au cours des dernières années. Les fentes des dérives de l’aileron, destinées à réduire la pression aérodynamique, vues en Russie, ont refait leur apparition à Monaco.

On note aussi des fentes plus petites, mais plus larges sur le bord de fuite des dérives, destinées à modifier le sillage des pneus arrière. Finalement, la série d’encoches située en bas de la dérive est beaucoup plus simple que la version précédente. 

L'aileron arrière de la Red Bull RB12 à Sotchi
L'aileron arrière de la Red Bull RB12 à Sotchi

Photo de: Giorgio Piola

En réunissant les flux d’air provenant du diffuseur et de l’aileron arrière, Red Bull tente ainsi d’accroître l’appui aérodynamique à l’arrière de la monoplace.

Normalement, augmenter l’angle d’incidence de l’aileron arrière tout en conservant sa stabilité requiert l’ajout d’un monkey seat, un mini aileron arrière.

Toutefois, Red Bull est parvenu à s’en passer. Ceci démontre la supériorité aérodynamique de cette voiture, ce qui est encore plus étonnant quand on constate le rythme qu’avait adopté Ricciardo sur piste mouillée.

McLaren

L’écurie McLaren est arrivée avec la certitude de voir ses châssis être à l’aise à Monaco, un circuit urbain qui réclame de gros appuis. Malheureusement, la météo changeante a contrecarré ses plans de faire rouler la MP4-31 avec de gros appuis et un monkey seat de grand format, tel que vu lors des essais libres.

Détail de l'aileron arrière de la McLaren MP4-31
Détail de l'aileron arrière de la McLaren MP4-31

Photo de: Giorgio Piola

McLaren a donc préféré rouler avec le monkey seat traditionnel et quelques modifications apportées aux dérives de l’aileron arrière. On note ainsi des fentes faisant dévier l’air vers le haut et des fentes de gradient (notées par des flèches rouges) destinées à augmenter l’appui.

Le monkey seat de McLaren MP4/31 en course au GP de Monaco
Le monkey seat de McLaren MP4/31 en course au GP de Monaco

Photo de: Giorgio Piola

Les deux McLaren-Honda sont aussi munies du nouvel aileron avant et des nouvelles écopes de freins vues pour la première fois lors du Grand Prix d’Espagne à Barcelone.

Le conduit de frein de la McLaren MP4/31 au GP d'Espagne
Le conduit de frein de la McLaren MP4/31 au GP d'Espagne

Photo de: Giorgio Piola

La nouvelle écope de frein se distingue par une cloison verticale plus conventionnelle, alignée avec le flanc du pneu. Une prise d’air à forme habituelle apporte de l’air frais à l’essieu soufflé, au disque et à l’étrier.

Le changement de forme de la cloison a certainement une influence sur la forme du flux d’air généré par le pneu avant. De plus, une prise d’air de forme moins incurvée augmente les possibilités de redimensionner cette buse pour chaque Grand Prix, ainsi que celles permettant d'ajouter des petites dérives de stabilité aérodynamique.  

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