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Analyse

Comment Toro Rosso équilibre distance et rapprochement de Red Bull (2/2)

Toro Rosso a indéniablement reçu le conseil de la maison mère de revenir à l’unité de puissance Renault pour les saisons 2017 et 2018, comme sa grande sœur Red Bull Racing.

Adrian Newey, directeur technique de Red Bull Racing

Photo de: Red Bull Content Pool

Daniil Kvyat, Scuderia Toro Rosso STR12
Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso, James Key, directeur technique Scuderia Toro Rosso
Max Verstappen, Red Bull Racing RB13
Franz Tost, Team Principal Scuderia Toro Rosso
Max Verstappen, Red Bull Racing RB13
Franz Tost, Team Principal Scuderia Toro Rosso, James Key, directeur techniques Scuderia Toro Rosso
Max Verstappen, Red Bull Racing RB13
Max Verstappen, Red Bull Racing RB13, et Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Franz Tost, Team Principal Scuderia Toro Rosso; Daniil Kvyat, Scuderia Toro Rosso; Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso; James Key, directeur technique Scuderia Toro Rosso
Adrian Newey, directeur technique Red Bull Racing
Christian Horner, Team Principal Red Bull Racing avec Franz Tost, Team Principal Scuderia Toro Rosso
Daniil Kvyat, Toro Rosso STR12

Certes, l’équipe de Faenza n’avait pas réellement besoin d’un encouragement particulier pour faire ce choix : une grande partie de la difficulté du team à se hisser en position désirée dans le premier tiers du plateau en 2017 a été due au fait que la vieillissante unité de puissance Ferrari 2015 ne recevait par ailleurs aucun développement en cours de saison.

Une situation qui change cette année, Renault ayant promis à ses clients un traitement égal à celui de l’équipe d’usine, et l’intégration des mêmes développements sur tous les systèmes relatifs à l’unité de puissance. C’est donc sur l’exploitation et l’intégration de celle-ci, ainsi que sur les optimisations liées au carburant, aux lubrifiants et aux autres éléments mécaniques et aérodynamiques, que Toro Rosso pourra se distinguer aussi bien de Renault que de Red Bull en 2017. Le verdict sur qui aura fait le meilleur travail arrivera seulement à la fin de la saison.

En tous les cas, même si Toro Rosso est toujours tourné vers l’avant du plateau, le team a dû garder à l’œil un nouveau concurrent : Haas est en effet arrivé en F1 dans une position proche en certains points à celle de STR, en ce sens que l’accompagnement technique de Ferrari sur la structure américaine est très poussé ; plus qu’il ne l’est, en termes de partage de ressources, avec l’autre client Sauber.

"Haas a fait un superbe travail et c’est génial de voir une nouvelle équipe arriver et se battre pour marquer des points. C’est très positif", juge toutefois James Key, Directeur technique de Toro Rosso.

"Il est question de travailler avec une structure qui est la sienne : une infrastructure est quelque chose dont on ne veut pas se débarrasser ; c’est un bien et ça a de la valeur. La question consiste à savoir comment se rendre compétitif et ce sont les pièces maison qui tendent à être celles qui font la différence en termes de performance. C’est là-dedans qu’il faut investir et c’est ce que nous avons fait. Nous avons investi dans notre département performance, mais il y a d’autres domaines dans lesquels on peut économiser du temps, des ressources et de l’argent. Celles-ci ne sont pas individualisées, et ça a donc énormément de sens à les partager entre équipes."

PHOTOS : Toutes les images des essais hivernaux

Garder une vraie indépendance est crucial

Certains éléments sont donc développés en interne ; d’autres, tout aussi cruciaux, proviennent du groupe. On pourrait imaginer que, dans sa position, James Key souhaiterait pouvoir emprunter encore plus de la plateforme de Red Bull et cloner encore plus loin l’approche de son team sur celle de l’équipe de Milton Keynes.  

"Je suppose. Je ne suis pas un businessman !" rétorque l’ingénieur. "Mais si vous êtes un businessman, vous désirez partager autant de ressources que possible et ça a du sens en tant qu’ingénieur de vouloir faire les choses à votre façon. Il s’agit donc de trouver le bon équilibre à ce niveau. Je pense que ce que l’on désire est d’avoir une opération la plus rapide possible pour un coût minimal, et le fait est que la F1 coûte très cher."

"Il n’y a pas de façons d’en sortir ; donc je pense qu’aussi longtemps que nous avons une situation dans laquelle aucune des deux équipes ne voit sa performance altérée par la combinaison des efforts, et que chacune peut faire le meilleur usage de manière positive du partage – c’est-à-dire en gagnant de la performance et en la maintenant–, il s’agit de loin d’un meilleur retour sur ce formidable investissement financier que fait Red Bull."

La relation est d’ailleurs établie dans les deux sens : Red Bull profite également du travail réalisé par Toro Rosso et le transfert des connaissances profite aux deux équipes.

"Cela s’est déjà produit. Des éléments internes de boîte de vitesses, par exemple, sont des choses que nous partageons. Il y a des éléments de design de cette année qui proviennent de chez nous, et il y a donc deux jeux de ressources : nous avons choisi les meilleures de chaque côté et c’est une situation fantastique", conclut Key.

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