Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Analyse

Comment Vettel essaie de tirer un avantage des tests Pirelli 2017

Après beaucoup de débats avec les équipes et la FIA, Pirelli a pu mettre en place un programme étendu de tests pour ses pneus 2017, qui seront non seulement plus larges mais devront aussi supporter des niveaux d’appui plus importants.

Sebastian Vettel, Ferrari, teste les pneus Pirelli 2017

Photo de: XPB Images

Sebastian Vettel, Ferrari, teste les pneus Pirelli 2017
Sebastian Vettel, Ferrari, teste les pneus Pirelli 2017
Sebastian Vettel, Ferrari, teste les pneus Pirelli 2017
Sebastian Vettel, Ferrari, teste les pneus Pirelli 2017
Esteban Gutierrez, Ferrari, teste les pneus 2017
Esteban Gutierrez, Ferrari, teste les pneus 2017
Pascal Wehrlein, Mercedes AMG F1 W06 Hybrid avec des pneus Pirelli 2017
Pascal Wehrlein, Mercedes AMG F1 W06 Hybrid avec des pneus Pirelli 2017
Mercedes AMG F1 W06 Hybrid avec des pneus Pirelli 2017
Pascal Wehrlein, Mercedes AMG F1 W06 Hybrid avec des pneus Pirelli 2017
Mercedes AMG F1 W06 Hybrid avec des pneus Pirelli 2017 et 2016
Kimi Raikkonen, Ferrari, avec les pneus Pirelli 2017
Kimi Raikkonen, Ferrari, avec les pneus Pirelli 2017
Kimi Raikkonen, Ferrari, avec les pneus Pirelli 2017
Kimi Raikkonen, Ferrari, avec les pneus Pirelli 2017
Kimi Raikkonen, Ferrari, avec les pneus Pirelli 2017
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T testant des pneus Pirelli 2017
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T testant des pneus Pirelli 2017
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T testant des pneus Pirelli 2017
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T testant des pneus Pirelli 2017
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T testant des pneus Pirelli 2017
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T testant des pneus Pirelli 2017
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T testant des pneus Pirelli 2017

Dans les faits, l’accord s'est fait autour du principe selon lequel Mercedes, Ferrari et Red Bull fourniraient des "mulets", à savoir des monoplaces 2015 modifiées pour simuler l’appui aérodynamique attendu la saison prochaine. Les équipes disposent de trois tests en solo chacune, divisés en séances de roulage sur piste humide, en séances avec tendres/supertendres/ultratendres et en séances avec durs/mediums, suivi par un test de "validation finale" après la dernière course à Abu Dhabi, où elles rouleront ensemble.

Une exigence clé de Pireli était que les équipes utilisent leurs pilotes titulaires, ou au moins un pilote d’essais expérimenté, les séances n’étant pas faites pour donner aux jeunes pilotes du roulage supplémentaire.

Nous en sommes déjà à la moitié du programme, avec cinq tests réalisés jusqu’ici. Et l’aspect fascinant est que Ferrari est la seule équipe qui a utilisé ses propres pilotes pour les tests, Sebastian Vettel ayant effectué deux tests et Kimi Räikkönen un, avec un jour réservé à Esteban Gutiérrez, affilié à Ferrari.

En revanche, c’est Pascal Wehrlein, de Manor, qui a mené les deux sessions Mercedes, et Sébastien Buemi a participé au seul réalisé par Red Bull jusqu’ici.

Alors pourquoi Vettel est-il si enthousiaste à l’idée d’utiliser une partie de son précieux temps libre ? C’est juste un autre signe de son approche des "gains marginaux" en course, qui le voit explorer la moindre possibilité de trouver un avantage.

C'est l’homme qui, après avoir gagné le Championnat du monde 2010 à Abu Dhabi, s’est envolé pour l’Europe dans le cadre des célébrations Red Bull, avant de revenir à Yas Marina pour mener le premier test majeur avec Pirelli. Il fut aussi le seul pilote à visiter l’entreprise italienne cet hiver-là, très enthousiaste à l’idée de connaître le nouveau fournisseur de pneus de la F1 et de découvrir la direction qu’il prenait.

En 2011, la première saison avec la gomme italienne, il a dominé le Championnat du monde et a généralement laissé son équipier Mark Webber loin derrière. Évidemment, de nombreux autres facteurs ont joué, mais il n’y a aucun doute sur le fait qu’il s’est mieux adapté aux nouveaux pneus.

Alors que les tests 2017 se déroulent actuellement à l’aveugle, ce qui signifie que les équipes et les pilotes n’ont aucun détail concernant la construction des pneus et ainsi de suite, le moindre kilomètre qui peut aider un pilote à se préparer pour l’année prochaine en lui donnant un ressenti avec les pneus est sûrement utile. Et plus spécifiquement, en prenant part aux tests à un stade précoce, un pilote, à un certain degré, peut essayer de diriger le développement dans une direction qui convient à son style.

"C’est sûr à 100%", a déclaré le directeur technique de Pirelli, Mario Isola, quand je lui ai demandé si cela pouvait arriver. "Je peux vous le garantir ! Parce que si un pilote aime une construction spécifique - ils ne savent pas ce qu’ils testent - mais s’il se sent en confiance sur un prototype, il pousse pour avoir ce prototype. Ils ne sait pas ce que l’on sélectionne, mais il pousse dans ses commentaires."

"Connaissant Vettel depuis quelques années, je dois dire qu’il est très intéressé par les tests, il est très intéressé par la compréhension de ce qu’il teste, en posant de nombreuses questions. Parfois, on doit l’arrêter et dire : 'Tu dois me parler, pas me poser de questions'. Mais sa personnalité est comme cela, donc il est très intéressé par la compréhension…"

Même sans savoir exactement ce qu’ils essaient, les bons pilotes peuvent tirer quelques conclusions.

"Les pilotes ont un feeling", a expliqué Isola. "On ne peut pas dire à un pilote que l'on ne peut pas ressentir quelque chose, parce que c’est très important pour nous d’avoir les commentaires et les retours des pilotes. À quel point cela est un avantage, c’est difficile à dire. Mais ils ont un ressenti. Ce n’est pas la voiture de l’année prochaine, c’est quelque chose entre la voiture de cette année et la voiture de l’an prochain."

"Ils ne savent pas ce qu’ils testent. Parfois, ils pensent que c’est un composé, alors que c’est une construction ou un profil différents. Il y a beaucoup d’analyses que nous pouvons faire. S’ils disent que tel prototype est fantastique, on doit comprendre pourquoi. Parce que peut-être que c’est une construction, et parce que c’est la même sur tous les niveaux de composés, c’est quelque chose que nous pouvons considérer, bien sûr. Mais ensuite, nous croisons aussi quelques spécifications sur les différentes équipes, pour voir si nous avons les mêmes retours."

"Parfois ça arrive, parfois ça n’arrive pas. Si ça ne se passe pas, nous devons comprendre pourquoi. Les commentaires du pilote sont très importants, les données sont très importantes, tous les tests [à l’usine] qui sont menés avant le roulage en piste sont très importants, donc ensuite nous avons une grande quantité d’informations que nous devons rassembler pour prendre la bonne décision."

Pirelli est clairement ravi d’avoir Vettel à bord et si enthousiaste à l’idée d’être impliqué, et il n’y a aucun doute sur le fait que la firme serait heureuse d’avoir d’autres pilotes établis qui y prennent part.

"Ils sont libres de décider avec les équipes. Nous avons parlé des pilotes que nous voulions pour cette campagne de tests, et nous étions d’accord sur le fait que notre préférence allait sur des pilotes titulaires, ou des pilotes de test, ou quoiqu’il en soit des pilotes avec de l’expérience pour nous donner aussi des retours, parce que les changements sont si importants que nous n’avons pas seulement besoin de la télémétrie, mais aussi des retours des pilotes."

"Ensuite, c’est à l’équipe de voir. Par exemple, Red Bull a utilisé Buemi parce qu’il est leur pilote d’essais, et il roule beaucoup dans le simulateur. C’est probablement important pour eux d’avoir une corrélation entre le simulateur et la voiture. C’est une décision. Buemi a fait du très bon travail au Mugello, c’était le premier test, mais il a fait du bon travail."

"Nous n’avons pas dit que nous n’étions pas heureux avec les tests de Pascal [Wehrlein], il a fait du très bon travail. C’est un pilote de course. Nous aurions aussi aimé avoir les retours des pilotes Mercedes actuels. Je suis sûr qu’ils vont prévoir d’avoir leurs pilotes de course lors des futurs tests."

Ces dernières semaines, j’ai demandé à Lewis Hamilton et Nico Rosberg s’ils voyaient le fait de prendre part aux tests de Pirelli comme un avantage potentiel, et ils ont tous les deux haussé les épaules et dit que, si l’équipe leur demandait de le faire, ils le feraient. Aucun des deux ne semblait vouloir prendre l’initiative de la façon dont Vettel l’a clairement fait

"Je verrai, je ne suis pas sûr", a dit Nico à Spa. "Nous n’avons pas encore parlé du test qui arrive bientôt, donc nous verrons. Si cela a du sens, je le ferai, et si ce n’est pas le cas, je ne le ferai pas."

Évidemment, ils pourraient tous deux être impliqués dans le seul test restant de Mercedes à Barcelone, les 12 et 13 octobre, ainsi que lors de la séance groupée après la dernière course, mais le fait qu’ils n’ont pas activement fait campagne pour le faire jusqu’ici est une surprise. Pour Rosberg, dont l’approche n’est pas très différente de celle de Vettel, le moindre effort pour disposer d'un avantage l’année prochaine en vaudrait sûrement la peine.

Pendant ce temps, le temps passe et, même si Hamilton et Rosberg participent au test de mi-octobre, ils pourraient n’avoir qu’une opportunité limitée d’avoir une réelle influence avant la définition finale de la spécification 2017. La même chose s’applique à Daniel Ricciardo et Max Verstappen, pour qui la prochaine opportunité se situe du 14 au 16 octobre, à Abu Dhabi.

"Nous n’avons pas beaucoup de temps", a déclaré Isola. "Juste après les tests que nous avons eus lors des deux dernières semaines à Barcelone et au Paul Ricard, nous avons eu une réunion, immédiatement ; les gars travaillent vraiment jour et nuit pour préparer les analyses."

"Nous nous sommes réunis, nous avons analysé les résultats, pour décider des nouveaux prototypes pour le prochain groupe, parce que le prochain groupe est dans quelques semaines, donc nous avons besoin de donner à l’usine l’information pour fabriquer les prototypes et ainsi de suite. Mais c’est le temps dont nous disposons, donc nous ne pouvons rien faire de plus."

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Anthony Hamilton craint une F1 faite uniquement de pilotes payants
Article suivant Honda n'a pas pris sa décision pour introduire une évolution à Sepang

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse