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Coronavirus : Abiteboul "gêné" par l'image que la F1 peut véhiculer

Alors que le monde prend de plus en plus de mesures pour tenter de contenir l'épidémie de coronavirus, Cyril Abiteboul s'est dit gêné par l'image que la Formule 1 pourrait renvoyer en se "baladant" autour du globe.

Cyril Abiteboul, Renault

Cyril Abiteboul, Renault

Mark Sutton / Motorsport Images

Alors que le Grand Prix de Chine a d'ores et déjà été reporté et que l'incertitude plane au-dessus des premières manches de la saison en Australie, à Bahreïn et au Vietnam, Cyril Abiteboul le directeur général de Renault F1 a évoqué sa vision de la problématique. L'actualité du jour sur la question a vu l'imposition en Italie d'une zone rouge, mettant de fait en quarantaine 16 millions de personnes, pour tenter de contenir le coronavirus alors que Bahreïn a décidé que le GP du 22 mars se tiendrait à huis clos.

Invité de l'émission "La grille" sur Canal+ ce dimanche en début d'après-midi, le dirigeant français a expliqué ne pas être totalement à l'aise avec les efforts fournis pour s'assurer que la Formule 1 puisse courir, alors même que le monde entier enchaîne les mesures plus drastiques les unes que les autres pour endiguer le COVID-19. "Pour ne pas être inquiet, il faut vivre sur une autre planète. Donc oui, forcément, je suis inquiet", a ainsi répondu Abiteboul quand la question d'un début de saison perturbé lui a été posée.

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"Mes équipes partent à l’heure où on parle, certains sont déjà partis. Il y a évidemment un développement planétaire, on est forcément extrêmement vigilants. Vigilants pour tout le monde, pour nos équipes, pour les fans, pour les sponsors, pour nous-mêmes. Mais également vigilants au message : je pense qu’on a un devoir d’exemplarité. Donc il faut arriver à trouver l’équilibre entre la bonne réaction mais également le spectacle [qui] doit continuer, comme on dit souvent. Un sport, des obligations contractuelles qui sont très présentes, mais encore une fois la santé, le bien-être de nos forces – une centaine de personnes qui va voyager autour de la planète – c’est une vraie préoccupation et la continuité du business dans les usines ça fait partie de ces préoccupations."

Quand la question d'un Grand Prix éventuellement disputé sans Ferrari, en raison de la quarantaine généralisée en Italie, lui est posée, il répond : "Il ne faut pas oublier que Ferrari c’est Ferrari, mais c’est également deux autres équipes puisqu’ils motorisent Alfa Romeo et Haas. Ça fait quand même, en théorie, trois équipes qui sont au tas (sic). Franchement, je ne connais pas les articles des Accords Concorde qui prévoient ce type de cas ; il y a clairement des notions de force majeure qui devraient s’appliquer."

"Mais encore une fois, il faut à un moment prendre en compte l’image : finalement, ce qu’on est en train de demander aux gens dans la planète est d’avoir des comportements individuels qui vont permettre de maîtriser la diffusion de ce virus. Il y a cette notion d’image que l’on va renvoyer, nous, à se balader autour de cette planète, qui me gêne personnellement, à titre individuel. Même si moi j’ai plutôt envie que la saison arrive à se passer dans de bonnes conditions, mais il faut qu’elles soient réunies."

Aussi, quand la situation de certains jeunes pilotes de l'Académie Renault, bloqués à Tenerife par la mise en quarantaine d'un hôtel suite à la détection d'un cas de coronavirus, est rappelée, il conclut : "Forcément ça va arriver, à un moment, sur un Grand Prix de Formule 1. Et qu’est-ce qu’il se passe à ce moment-là ? On a aussi ce devoir de prendre en compte ce qui va arriver et non pas d'attendre que les événements s’imposent à nous. […] C’est une situation tellement évolutive qu’il faut rester vigilant."

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