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Coronavirus : Brawn n'exclut pas que la F1 "s'effondre"

La crise du coronavirus représente une épreuve sans précédent pour la Formule 1, dont le manager sportif Ross Brawn ne cache pas que son avenir est en péril.

Ross Brawn, directeur général, FOM

Ross Brawn, directeur général, FOM

Andy Hone / Motorsport Images

Les neuf premiers Grands Prix de la saison 2020 ont été reportés ou annulés à cause de la pandémie de COVID-19, et la Formule 1 fait face à un casse-tête inédit quant à son calendrier. Pour des raisons financières, il est crucial d'organiser un maximum de Grands Prix d'ici la fin de l'année, et Ross Brawn a laissé entendre que la saison pourrait commencer au mois de juillet avec pas moins de 19 courses en cinq mois à peine.

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Or, dans le contexte de l'épidémie mondiale actuelle, il est bien difficile de savoir à quel moment il sera possible de reprendre la compétition, alors que la circulation des personnes d'un pays à l'autre est grandement restreinte. "Il faut évidemment suivre les directives des gouvernements", déclare Brawn dans un podcast de Sky Sports F1. "Mais je pense que les gens vont devoir retourner travailler au bout d'un moment, et je ne sais pas si cette affaire sera 100% résolue lorsque nous reprendrons le travail."

"Si nous attendons que ce soit résolu à 100%, qu'un vaccin ait été inventé et que tout le monde soit vacciné, quel délai cela représente-t-il ? Il va donc falloir évaluer à quel moment il sera juste et correct de retourner travailler, de faire les choses que l'on faisait avant – peut-être avec bien davantage de précautions qu'auparavant."

Un besoin d'humanisme

Les dix écuries et quatre motoristes de Formule 1 disposent d'environ 8000 à 9000 employés, sans oublier ceux qui travaillent directement pour le championnat, et bien d'autres personnes dépendent de la catégorie reine du sport automobile pour vivre. Brawn en est bien conscient.

"Cette maladie a un impact social et économique énorme qui doit être pris en compte également quant à décider quel est le meilleur moment pour revenir", poursuit le Britannique. "Les familles et personnes qui ont été directement affectées par cette maladie ont connu des tragédies affreuses, ce que nous ne pouvons pas sous-estimer – c'est horrible."

"Mais l'impact économique et social de cette maladie va commencer à devenir un vrai facteur. Il nous faut juste trouver l'équilibre qui permet le retour d'une forme de normalité. Le sport est un facteur majeur du bien-être des gens, il les divertit, il les intéresse, il suscite de nombreuses émotions positives."

"Et nous employons des milliers de personnes. Si la F1 s'effondre, des milliers et des milliers de personnes sont au chômage. Il nous faut trouver un moyen de traverser cette crise. Ce ne sera pas binaire, c'est-à-dire que cela ne va pas se résoudre du jour au lendemain, ce sera une période de transition que nous devrons gérer avec autant de soin que possible pour minimiser les risques."

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Surtout, la F1 devra être prête à gérer d'éventuels cas de coronavirus dans le paddock – hypothèse loin d'être farfelue, s'étant déjà présentée à Melbourne. "Je pense que s'il y a une équipe dont certains membres ont été victimes du coronavirus, nous devrons en étudier les circonstances – est-ce à l'usine, est-ce au circuit ? – et avoir un plan en place pour gérer ça", conclut-il.

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