Course - Des Flèches d'Argent...en or!
15 pilotes ont vu l'arrivée du Grand Prix de Malaisie 2014, remporté d'une main de maître par un Lewis Hamilton ayant mené l'épreuve de bout en bout
15 pilotes ont vu l'arrivée du Grand Prix de Malaisie 2014, remporté d'une main de maître par un Lewis Hamilton ayant mené l'épreuve de bout en bout.
Second devant Vettel, Rosberg complète un solide doublé Mercedes, qui prend la tête du championnat constructeurs. Aux abois en fin de course, Daniel Ricciardo revient de nouveau avec un bilan mathématique vierge, en dépit d'une solide course l'ayant longtemps vu quatrième.
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Interrogations chez Red Bull
Les craintes concernant la fiabilité des monoplaces sont toujours grandes en Malaisie, à juste titre. Epreuve comptant parmi les plus rudes pour les pilotes et les mécaniques en raison de son taux d’humidité extrême associé à une forte chaleur, le Grand Prix de Malaisie donne des craintes à Sebastian Vettel (P2 sur la grille) avant même le départ, lors de l’installation de sa Red Bull précédent la mise en grille.
Après des difficultés à s’élancer de la pitlane, l’auto du Champion du Monde en titre suscite des craintes concernant ses batteries, sur lesquelles le team travaille jusqu’au dernier moment. Ricciardo, P5 au départ, a également de quoi s’inquiéter : sa monoplace a une nouvelle fois été concernée en début de weekend par des troubles de débitmètre sur lesquels le team avoue encore travailler à quelques instants du départ…
Räikkönen perd gros, Ricciardo attaque Vettel
51°C en piste, 32°C dans l’air ; 62% d’humidité : il fait chaud au moment de l’extinction des feux, lançant la seconde épreuve de la saison.
Au départ -que Pérez ne peut prendre, bloqué dans son garage-, Vettel essaie au contenir Rosberg en se rabattant vers le mur intérieur, mais l’Allemand prend tout de même la P2, pendant que son équipier Hamilton s’échappe. Ricciardo prend un excellent départ de la P5 et s’attaque immédiatement à son coéquipier Red Bull, passant troisième. Le départ de Massa est également spectaculaire : le brésilien est remonté de la P13 à la P10 au terme du premier tour.
Jules Bianchi et Pastor Maldonado entrent sérieusement en contact au virage 4. L’aventure coûte cher au Français qui doit passer par les stands. Vergne, également impliqué dans la situation, entre aux stands dès le premier tour et passe des pneus mediums aux durs.
Hamilton dispose de deux secondes d’avance sur son coéquipier après le premier tour, tandis que Hülkenberg prend la P5 d’Alonso avec autorité. Avec l’autre Ferrari, Räikkönen sombre en fond de classement ; au ralenti, le Finlandais a collecté une crevaison sur un pneu arrière à la suite d’un contact avec la McLaren de Magnussen, touchée sur l’aileron avant. Une situation qui profite à Massa, huitième au T4, quand Vettel porte une attaque sur Ricciardo et reprend la P3.
Maldonado abandonne ; Mercedes déroule
Hamilton s’est ménagé une avance de 6 secondes sur Rosberg après 10 boucles. Pour Maldonado et Lotus, ce moment de la course marque déjà la fin, l’équipe intimant le Vénézuélien de venir immobiliser son E22 dans le garage.
En dépit de ses efforts dans les stands pour changer l’aileron avant endommagé de Magnussen (T10), McLaren doit laisser le Danois reprendre la piste en l’état. Bianchi observe une pénalité de drive-through pour son accrochage avec Maldonado. Les deux français abandonneront quelques minutes plus tard.
La première valse d’arrêts aux stands débute tôt. Ricciardo ressort de justesse devant Alonso après leurs arrêts respectifs et résiste de manière solide à l’Espagnol dans les premiers virages. L’Australien en donne pour leur argent aux Champions du Monde ce dimanche.
Hamilton, serein, choisit le 15ème passage pour observer son premier arrêt. Toujours bon dernier, Räikkönen choisit la fin du 18ème passage pour chausser les pneus durs. Auteur de bons tours, Hamilton a fait monter son avance sur Rosberg à 10 sec au cap de la mi-course. Mercedes demande à Rosberg d’essayer de creuser un peu plus de marge sur Vettel, P3 à 2.5sec. Le team autrichien est cependant loin d’être serein, Christian Horner annonçant que que le litigieux débitmètre de Ricciardo semble HS.
Mode gestion ON en seconde moitié de course
Très économe en carburant, la Williams (P7 et P8) est l’auto ayant le moins puisé dans ses ressources à la mi-course. A l’inverse, les informations FIA concernant Ricciardo et les pilotes Mercedes indiquent une forte consommation pour rester devant. Sur la Red Bull, les pointes dépasseraient même de 2% les taux autorisés.
La menace de précipitations pluvieuses règne au-dessus des têtes des pilotes alors que débute le 30ème passage. Les radios crépitent pour informer les concurrents d’une possible chute de pluie à venir.
Vettel maintient Rosberg sous pression dans la seconde fenêtre d’arrêts aux stands, tandis que Hamilton s’acquitte une nouvelle fois tranquillement de son pitstop. Moins d’une seconde sépare les deux Allemands, qui évoluent à 11sec du Champion 2008.
Adrian Sutil est contraint d’immobiliser sa Sauber à l’amorce de la ligne droite des stands au 33ème passage. Aucune neutralisation ne sera nécessaire à l’évacuation de la monoplace. Trois tours plus tard, c’est au second pilote Sauber, Esteban Gutierrez, de devoir mettre pied à terre sur une avarie technique. 16 autos demeurent en piste.
Scénario catastrophe pour Ricciardo
C'est un gros coup dur qui s'abat sur Daniel Ricciardo au 41ème passage ! Sur une erreur de ses mécanos lors de son arrêt, l’Australien se relance dans la pitlane avec la roue avant droite mal fixée. L’équipe est contrainte d’aller chercher son pilote immobilisé en bout de pitlane et de le pousser aux stands pour fixer correctement la roue.
Le team est dans la foulée sous observation de la FIA pour l’avoir libéré de façon dangereuse et reçoit une pénalité : Ricciardo perdra 10 places sur la grille de départ du prochain GP! Pourtant, le mal est déjà fait : c’est en 14ème position que l’Australien reprend la piste. Mais la situation devient pire quelques instants plus tard, l’aileron avant du N°3 étant affaissé contre la piste suite à une montée un peu trop forte sur un vibreur. Un morceau de carbone est égaré en piste. Le team fait entrer son pilote pour de bon au 51ème des 56 passages.
Vettel, P3, est appelé à seulement 6 tours de l'arrivée aux stands pour un dernier arrêt. Rosberg et Hamilton suivent dans les instants suivants, tandis que Fernando Alonso pousse avec le meilleur temps au tour dans l'espoir de prendre une dernière position à Nico Hülkenberg. La lutte est belle entre les deux hommes dans les trois dernières boucles, l'Espagnol ayant le dernier mot pour la quatrième place. Une intense lutte anime également la fin de course entre les deux équipiers Williams, Massa recevant un message radio lui indiquant que "Valtteri est plus rapide" que lui, dans une phrase ayant des effluves de radio Ferrari. Le Brésilien aura tout de même le dernier mot en prenant la P7 pour une poignée de centièmes de seconde.
Pilote | Ecurie | Ecart | Pts | |
---|---|---|---|---|
01 | L. Hamilton | Mercedes | 56 tours | 25 |
02 | N. Rosberg | Mercedes | +17.3 | 18 |
03 | S. Vettel | Red Bull | +24.5 | 15 |
04 | F. Alonso | Ferrari | +35.9 | 12 |
05 | N. Hülkenberg | Force India | +47.1 | 10 |
06 | J. Button | McLaren | +83.6 | 8 |
07 | F. Massa | Williams | +85.0 | 6 |
08 | V. Bottas | Williams | +85.5 | 4 |
09 | K. Magnussen | McLaren | +1 tour | 2 |
10 | D. Kvyat | Toro Rosso | +1 tour | 1 |
11 | R. Grosjean | Lotus | +1 tour | |
12 | K. Räikkönen | Ferrari | +1 tour | |
13 | K. Kobayashi | Caterham | +1 tour | |
14 | M. Ericsson | Caterham | +2 tours | |
15 | M. Chilton | Marussia | +2 tours | |
Ab | D. Ricciardo | Red Bull | +7 tours | |
Ab | E. Gutiérrez | Sauber | +21 tours | |
Ab | A. Sutil | Sauber | +24 tours | |
Ab | J. Vergne | Toro Rosso | +38 tours | |
Ab | J. Bianchi | Marussia | +48 tours | |
Ab | P. Maldonado | Lotus | +49 tours | |
Ab | S. Pérez | Force India | +56 tours |
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