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C'était un 13 juillet : Nigel Mansell gagne la course de sa vie à Brands Hatch

Alors que la F1 retrouve "ses terres" cette semaine, Motorsport.com revient sur le GP de Grande-Bretagne disputé il y a 36 ans jour pour jour et que le Champion du monde 1992, Nigel Mansell, désigne comme la course de sa vie.

Watch: L'histoire de Williams en Formule 1

En fier Britannique qu'il est et bénéficiant d'un statut très particulier dans le cœur des fans outre-Manche, il n'est pas surprenant que Nigel Mansell ait choisi l'une de ses victoires à domicile parmi ses 31 succès en GP pour désigner la course de sa vie. L'exploit de Mansell à Brands Hatch lors du Grand Prix de Grande-Bretagne 1986 se distingue en ce sens que le pilote Williams a bien failli ne pas pouvoir y participer !

Après avoir souffert du bris d'un arbre de transmission lors du premier départ, un sale accident de Jacques Laffite, qui écourtera la carrière du Français en F1, déclencha un drapeau rouge, et Mansell fut autorisé à s'élancer dans la Williams de réserve. Mais pour pouvoir prendre ce départ, Mansell se trouva contraint de rouler avec une auto dont les réglages étaient adaptés aux choix de son équipier Nelson Piquet, auteur de la pole position. Parmi une foule surexcitée, Mansell battit ainsi son équipier et adversaire "à voiture égale" en tout point, pour ce qui devint le dernier GP disputé sur le tracé de Brands Hatch.

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"La course la plus satisfaisante pour moi a été le Grand Prix de Grande-Bretagne en 1986 à Brands Hatch, lorsque qu'un arbre de transmission a cassé au départ sur ma voiture de course. J'ai dû monter dans le mulet, qui avait été préparé pour Nelson, et j'ai fini par gagner dans sa voiture. Quand l'arbre de transmission a cassé, je me suis dit que la course était terminée. Et puis il y a eu le grave accident de Jacques Laffite", se remémore Nigel Mansell pour Motorsport.com.

"La course à Brands était géniale parce que nous avions encore 1000 chevaux avec lesquels jouer ! Il n'y avait pas de répit, on était tout le temps à bloc. On passait la ligne de départ dans Paddock à 315 km/h, puis l'on descendait la pente avec des forces g négatives, puis positives en montant Hailwood Hill. Il fallait que la voiture soit orientée dans la bonne direction au bon moment. Il y avait des points sur la piste qu'il fallait valider techniquement. Si vous ne le faisiez pas, vous étiez lent et c'était dangereux."

Cette nouvelle opportunité de défendre ses chances a procuré une grande satisfaction à Nigel Mansell, qui s'est alors retrouvé face à un défi de pilotage dont il décrit la saveur et la complexité.

"Lorsque l'arbre de transmission a cassé, je me suis dit que la course était terminée. Et puis il y a eu l'énorme accident de Jacques Laffite. Heureusement pour moi, les organisateurs ont décidé de faire une toute nouvelle course, ce qui a permis à Williams de changer de voiture. En regardant en arrière maintenant, c'était un vrai défi : j'ai dû m'habituer à une voiture qui était réglée différemment et pas à mon goût. Dans l'entrée dans les virages, elle n'était pas comme j'avais réglé la mienne et l'équilibre n'était pas le même. Et le mulet avait été difficile tout le week-end, mais c'est ce que j'avais : nous n'avions pas le temps de changer quoi que ce soit, pas même les pédales !"

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"J'ai fait un ou deux tours pour m'y habituer, et Gerhard Berger m'a devancé. Mais je l'ai dépassé au troisième tour et ensuite je suis parti en chasse de Nelson. Ce qui est incroyable, c'est que la course a été gagnée et perdue sur un seul changement de vitesse manqué. Nelson a raté une vitesse en sortant de Surtees et ça m'a donné une demi-longueur de voiture sur le côté − tout ce dont j'avais besoin ! C'était une course très technique. Il y avait beaucoup de voitures à dépasser donc il fallait rester concentré. C'était très satisfaisant de sauter dans la voiture de quelqu'un d'autre, qui n'est pas réglée pour vous, et de le battre."

Mansell se souvient aussi des émotions particulières transférées par un public acquis à sa cause : "Le public était phénoménal. Ils l'ont toujours été en Grande-Bretagne. Le truc, c'est que vous construisez une dynamique. Gagner le GP d'Europe 1985 à Brands, puis le GP de Grande-Bretagne 1986 et à Silverstone en 1987 et ainsi faire le triplé à domicile, ce fut très spécial."

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