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Courses sprint : le veto de la FIA n'est pas lié à l'argent

Après que la FIA s'est opposée à l'augmentation du nombre de sprints pour la saison 2023, le président Mohammed Ben Sulayem a affirmé que la décision de l'instance dirigeante n'était pas liée à une volonté d'obtenir plus d'argent.

Charles Leclerc, Ferrari F1-75, en tête au départ

Photo de: Steven Tee / Motorsport Images

Alors que la Formule 1 souhaitait doubler son nombre de courses sprint cette saison, pour passer de trois épreuves à six, le championnat a dû trouver un compromis à la suite des réticences formulées par certaines équipes quant aux coûts provoqués par cette augmentation. Ainsi, il y a à nouveau trois courses sprint cette saison, la première ayant eu lieu à Imola le mois dernier.

Quelques jours après l'épreuve en Italie, la Commission F1 s'est réunie pour remettre le sujet du sprint sur la table. Bien que Liberty Media, propriétaire du championnat, ait milité pour passer à six épreuves sprint pour la saison 2023, avec le soutien des équipes, aucun accord n'a pu être trouvé puisque la FIA s'y est opposé.

Si Mohammed Ben Sulayem a indiqué qu'il souhaitait prendre le temps d'examiner l'impact de ces courses supplémentaires sur le personnel de la FIA, certaines voix du paddock ont laissé entendre que la décision du nouveau président de la fédération était premièrement motivée par la question des dépenses, alors qu'il a pour mission de mieux équilibrer les comptes de l'instance dirigeante.

S'exprimant sur le sujet pour la première fois, Ben Sulayem a néanmoins nié que la FIA avait mis son veto dans le but d'obtenir de meilleures garanties financières. "Je n'ai pas demandé plus d'argent mais si je l'avais fait, j'aurais voulu l'utiliser de la bonne façon : pour investir dans les bonnes règles pour la F1", a-t-il confié au Daily Mail. "On dit que la F1 est le pinacle, et c'est vrai, donc nous, à la FIA, avons besoin des ressources pour gouverner l'aspect technique et financier d'une discipline valant un milliard de dollars, d'une manière qui respecte cela."

"Nous devons être en capacité de respecter ces standards. Donc, en ce qui concerne spécifiquement les sprints, je dois voir si mon équipe sur le terrain peut encaisser la charge de travail supplémentaire que ces courses engendreront."

Mohammed Ben Sulayem

Mohammed Ben Sulayem

"Après Abu Dhabi [en 2021], les gens ont dit que nous devrions changer ceci ou cela. Donc je ne comprends pas pourquoi nous demanderions à l'équipe FIA de faire plus. Si un incident se produit à l'avenir, le genre qui implique un Safety Car, que se passe-t-il ensuite ? Nous devons examiner tout ça et prendre une décision raisonnable. Laissez-nous mener nos opérations, nous allons régler ça."

Ben Sulayem a également affirmé qu'il donnerait son accord pour augmenter le nombre de sprints en 2023, à condition que la FIA n'y voie aucun inconvénient. "Je soutiens les courses si c'est la bonne chose à faire", a-t-il ajouté. "Je ne dis pas que c'est la mauvaise chose, je dis que nous avons le temps d'en juger. C'est pour 2023, pas pour cette saison. Notre maison n'est pas en train de brûler."

"Nous avons ce qui s'appelle une démocratie : la Formule 1 a un vote, les équipes ont un vote, j'ai un vote. Si vous dites que je ne peux pas m'abstenir ou prendre le temps d'étudier les propositions, alors vous ne me donnez pas la liberté de la démocratie."

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