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Courses sprint : le plafond budgétaire entre dans le débat

Les discussions autour de l'introduction de courses sprint en F1 se nouent désormais en partie autour d'aspects financiers, notamment en lien avec le plafond budgétaire mis en place cette année.

Lewis Hamilton, Mercedes F1 W11 Carlos Sainz Jr., McLaren MCL35, Valtteri Bottas, Mercedes F1 W11 et Lando Norris, McLaren MCL35

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

La mise en place de courses sprint se poursuit. Les dirigeants de la F1 souhaitent les organiser lors de trois Grands Prix cette année, à Silverstone, Monza et Interlagos, afin de pouvoir les tester en vue d'une possible introduction à plus grande échelle à l'avenir.

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Le projet est pour le moment le suivant : une séance de qualifications serait organisée le vendredi pour déterminer l'ordre de départ de la course sprint, de 100 km, le samedi. Et cette dernière servirait ensuite pour établir la grille de la course principale le dimanche. La course sprint devrait rapporter des points : trois pour le vainqueur, deux pour le second et un pour le troisième.

Une grande partie des détails liés à un tel format ont été arrêtés après accord des écuries et un vote est attendu avant le début de la saison F1 à Bahreïn dans une dizaine de jours. Cependant, il reste une question en suspens : celle des conséquences financières auxquelles les équipes pourraient être exposées si une voiture était endommagée lors de ces courses supplémentaires, notamment dans les premiers tours.

L'entrée en lice du plafond de dépenses

Des discussions ont eu lieu sur ce sujet, et même si le projet avance, tout le monde n'est pas satisfait par l'état des détails sur la question financière. Selon nos informations, une prime supplémentaire de la part de la FOM, pour couvrir les dépenses potentielles liées aux courses sprint, a été proposée aux écuries, ce revenu s'ajoutant alors au total prévu pour le plafonnement de dépenses.

Des sources suggèrent toutefois que certains constructeurs poussent pour que ce paiement soit bien plus important. Certaines écuries de pointe ont même soumis l'idée d'une augmentation du budget capé allant jusqu'à une somme de 1 million de dollars en plus (soit plus de trois fois ce que la FOM proposerait) pour couvrir ces frais éventuels.

Forcément, l'idée ne séduit pas l'ensemble des structures, notamment celles qui sont déjà bien en-dessous du plafond budgétaire et qui ne tireraient donc aucun avantage de son augmentation, au contraire des écuries plus richement dotées. Le chiffre de 1 million de dollars semble aussi, pour elles, bien trop élevé par rapport aux dépenses supplémentaires auxquelles il est possible de s'attendre de façon réaliste.

Autre crainte de la part des équipes plus modestes : que l'augmentation de la limite de dépenses soit utilisée par les grosses écuries pour la recherche de gains et non pour le paiement des dégâts lors des courses sprint.

Une solution entrevue pour éviter ces problèmes lors des dernières réunions serait tout simplement la réception, après les courses en question, d'une somme calculée en fonction des dégâts réellement constatés sur les monoplaces, à la manière d'une assurance donc. Une façon de garantir un amortissement des coûts potentiels tout en empêchant certaines écuries de pouvoir détourner une éventuelle augmentation du plafond budgétaire.

L'absence de consensus sur cette problématique pose évidemment la question du vote final sur la proposition globale d'introduire des courses sprint et du choix qui sera fait dans le domaine. Tout projet, pour être accepté, devra réunir une "super majorité" de 28 voix sur 30 à la Commission F1. Dans le détail, la FIA dispose de dix voix, la F1 de dix également et les écuries en ont chacune une.

Les écuries qui sont également motoristes vont-elles mobiliser leurs clients pour tenter d'influencer l'issue du vote ? En tout cas, à ce stade des discussions, il semble que la question financière ne soit tout de même pas de taille à empêcher l'arrivée des courses sprint en 2021.

Avec Jonathan Noble 

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