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Courses sprint : Red Bull et Mercedes veulent un ajustement financier

Face aux coûts potentiellement engendrés par les courses qualificatives en Formule 1, les top teams demandent une augmentation du plafond budgétaire.

Sergio Perez, Red Bull Racing RB16B, Max Verstappen, Red Bull Racing RB16B, sortent de leurs garages

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

Les discussions sont en cours, mais le projet est en passe d'être adopté : l'organisation lors de trois Grands Prix de la saison 2021 d'une course sprint qualificative de 100 km, établissant la grille de départ pour l'épreuve phare du dimanche. Les essais qualificatifs auraient alors lieu le vendredi après-midi.

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Cependant, les derniers détails restent à peaufiner, notamment l'impact financier en raison d'éventuels accidents. Ce projet vient effectivement dans le contexte du tout premier Règlement Financier de la Formule 1, avec un plafond budgétaire fixé à 145 M€ (sur une base de 21 Grands Prix, avec 1M$ de plus par course supplémentaire), dont sont notamment exclus les salaires des pilotes et des trois autres membres de l'équipe les mieux payés. Ce plafond représente une baisse de budget considérable pour les grandes écuries que sont Mercedes, Red Bull et Ferrari, et au moins deux d'entre elles souhaitent qu'il soit rehaussé pour compenser les coûts engrangés par les courses sprint.

"Nous avons connu la douleur des licenciements cet hiver", souligne Christian Horner, directeur de Red Bull Racing. "Nous avons dû revoir la taille de notre écurie et nous réorganiser. C'est vraiment dur de dire au revoir à des membres de l'équipe, dont certains étaient là depuis 25 ans dans ses différentes formes [depuis sa fondation sous le nom de Stewart Grand Prix pour la saison 1997, ndlr]. C'était un exercice très difficile et cela continue de représenter une difficulté significative, particulièrement pour les grandes équipes. Cela contraint simplement l'entreprise à faire preuve d'efficience. Les ressources humaines sont le plus grand coût, elles doivent donc être aussi efficientes que possible."

"Nous acceptons que les rentrées d'argent pour cette proposition ne soient pas au niveau des sorties pour l'instant. C'est donc effectivement un investissement par les écuries dans la FOM. Nous disons ainsi : 'OK, nous soutenons ça dans l'espoir que si cela fonctionne, cela génère des revenus, de l'intérêt, des bénéfices en F1 dans les années à venir'. Mais pour l'instant, les bénéfices en matière de revenus par rapport aux coûts d'exploitation de ces voitures… Si l'on divise 145 M$ par 23 Grands Prix, on voit ce que ça coûte d'exploiter une Formule 1. Et bien sûr, si l'on ajoute ce qui est certes une course raccourcie, ce sont juste davantage de coûts qui vont être naturellement engendrés par l'utilisation de pièces, etc. Il faut donc qu'il y ait une allocation raisonnable qui prenne ça en compte, car nous cherchons actuellement à économiser 10'000 £, 20'000 £ voire 30'000 £ pour nous assurer de respecter le plafond. Avoir soudain un tel facteur est quelque chose qui requiert juste un ajustement. Nous voulons le soutenir, mais il faut qu'il y ait un ajustement."

Christian Horner, Team Principal, Red Bull Racing

Bien entendu, diviser le budget annuel d'une écurie par le nombre de Grands Prix n'est en réalité pas pertinent, ne serait-ce que parce que comme le souligne Horner, ce sont les ressources humaines qui représentent la plus grosse dépense, et elles ne seraient pas impactées par ce projet. N'oublions pas non plus que le plafond budgétaire n'est augmenté que d'un million de dollars par week-end de Grand Prix supplémentaire, engendrant pourtant bien plus de dépenses qu'une simple course sprint. Quoi qu'il en soit, le son de cloche est similaire du côté de Toto Wolff, directeur de Mercedes AMG F1.

"Nous peinons vraiment à passer en dessous du plafond budgétaire", déplore l'Autrichien. "Nous aimerions vraiment soutenir Stefano [Domenicali, PDG de la F1] et Ross [Brawn, manager sportif de la F1] pour cette idée, car je pense qu'elle vaut le coup d'être essayée. Mais nous n'avons simplement pas la marge pour le faire si nous nous rendons compte ensuite que nous devons trouver 500'000 £ supplémentaires sous ce plafond budgétaire, car cela pourrait nous contraindre à étudier les ressources humaines à nouveau. Et je ne veux plus faire ça, du tout."

Sans surprise, les sept plus petites écuries qui vont plus ou moins confortablement respecter le plafond budgétaire sont moins enthousiastes à l'idée de voir celui-ci augmenté au profit des top teams, comme le montrent les propos de Zak Brown, PDG de McLaren Racing.

"Les qualifications sous forme de course sprint vont coûter plus cher et peuvent coûter largement plus cher s'il y a des dégâts liés à des accidents. Je crois que différentes propositions sont sur la table ; nous devons jute nous assurer de résoudre ce problème en particulier et de ne pas mettre en place une règle qui créerait une opportunité augmentant le plafond budgétaire que nous avons tous accepté", conclut Brown.

Propos recueillis par Christian Nimmervoll et Jonathan Noble

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