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Crise : "La F1 y survivra" mais peut-être pas toutes les équipes

Pour Christian Horner, la question n'est pas de savoir si la F1 surmontera la crise mondiale actuelle mais plutôt combien d'écuries y survivront.

Alexander Albon, Red Bull RB15, double George Russell, Williams Racing FW42

Jerry Andre / Motorsport Images

À l'instar de bien des secteurs d'activité, la Formule 1 est entrée dans une crise sans précédent provoquée par la pandémie de COVID-19. Le début de saison 2020 est ajourné, l'incertitude est plus grande que jamais et l'heure est aux grandes manœuvres pour prendre les meilleures décisions possibles dans l'espoir d'assurer l'avenir. Ces deux dernières semaines, les acteurs de la catégorie reine ont démontré leur capacité, rare jusqu'ici, à trouver des accords rapides et unanimes, notamment sur la question du report de la future réglementation. Il ne s'agit que du début tant les discussions s'annoncent animées pour emprunter le chemin qui permettra à chacun d'être encore au rendez-vous lorsque se présentera la sortie de crise.

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Pour Christian Horner, la F1 en elle-même n'est pas menacée. Le directeur de Red Bull Racing estime que la marque et son histoire disposent d'une force hors du commun pour surmonter cette crise. En revanche, il est du devoir de toutes les parties prenantes de faire en sorte de ne perdre personne en cours de route… ou le moins de monde possible. "La F1 est une entreprise très forte et elle a un énorme héritage", rappelle le Britannique dans une interview accordée à la BBC. "La F1 y survivra. Que toutes les équipes survivent, c'est un autre sujet, et il en va de la responsabilité de tous les directeurs d'écurie d'agir dans l'intérêts de la discipline et de tous ses participants, de faire de notre mieux pour s'assurer que les dix écuries s'en sortent."

Cette crise frappe par son ampleur autant que par son caractère inattendu et imprévisible. À ce titre, elle est difficilement comparable à la crise financière de 2008, qui avait provoqué le départ de plusieurs constructeurs. "La différence, c'est qu'en 2008 nous roulions toujours, il y avait encore un calendrier, il y avait toujours des Grands Prix", souligne Christian Horner. "On pouvait voir plus clairement le problème, tandis qu'actuellement nous sommes davantage à l'aveugle."

"Quand recommencerons-nous à courir ?", s'interroge-t-il. "C'est un scénario différent. L'année 2008 a été marquée par des pressions, et les personnes présentes à cette époque – Ron Dennis, Flavio Briatore, etc – pensaient aux intérêts de la discipline. Il est crucial que nous le fassions collectivement durant cette période. Le monde est différent aujourd'hui. Bien sûr, les recettes sont très durement touchées. Nous ne savons pas encore à quel point cela frappera la F1."

Comme d'autres qui se sont exprimés depuis le début de la crise, tels Frédéric Vasseur ou Mattia Binotto, Christian Horner plaide pour l'unité et pour une philosophie guidée par le sens commun. "Toutes les équipes ont réagi de manière responsable et collective", estime-t-il. "Évidemment, certaines écuries sont plus exposées que d'autres, particulièrement les petites, et il est important que nous essayions de protéger la communauté F1 du mieux possible."

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