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Dakar - Une épreuve toujours plus populaire (2/2)

Dès les premières éditions, le Paris-Dakar rencontra un vif succès

Dès les premières éditions, le Paris-Dakar rencontra un vif succès. Ainsi, à l’esprit amateur des débuts s’allia une certaine forme d’esprit chevaleresque et aventureux n’étant pas sans rappeler les épopées des fameuses croisières noires et croisières jaunes de Citroën dans les années 20 et 30.

Rapidement, les amateurs côtoient des pilotes plus reconnus, toujours à la recherche de nouveaux défis. Mais aussi des célébrités. L’année 1983 voit ainsi la victoire de l’ex-pilote belge de F1 et d’Endurance Jackie Ickx, assisté de Claude Brasseur, sur une Mercedes-Benz 280 G.

Cette édition restera dans les mémoires en raison des galères rencontrées par nombre de pilotes dans le désert du Ténéré. En effet, cette région située dans le Sud-Sahara se retrouve chaque année, de mi-Novembre à mi-Janvier, parcourue par l’Harmattan, un vent chaud, sec et poussiéreux, qui entraîne une réduction de la visibilité et recouvre en l’espace de quelques instants les traces laissées par les véhicules dans le sable.

Conséquence de ce facteur météorologique venant perturber la navigation : certains concurrents s’égarent dans le désert et mettent pas moins de quatre jours à retrouver leur route !

Au niveau sportif, les premières éditions du Paris-Dakar voient la domination, en catégorie moto, de Cyril Neveu, qui s’impose en 1979 et 80 sur une Yamaha XT 500, avant de récidiver en 1982 sur une Honda XR 550. Un autre pilote français, nommé Hubert Auriol, et bientôt surnommé « l’Africain » s’impose lui aussi sur cette période, remportant la course en 1981 et 1983.

Entre gloires et tragédies : la légende du Dakar

L’histoire de l’épreuve prend cependant une tournure dramatique lors de l’édition 1986, lorsque l’hélicoptère transportant, entre autres, le fondateur de la course Thierry Sabine et le chanteur Daniel Balavoine (qui avait pris part à l’épreuve en 1983 et 85), se crash au beau milieu du désert du Sahel. Il n'y aura aucun survivant, et plus de 25 ans ans après le drame, les circonstances précises de l’accident n’ont toujours pas été clairement déterminées.

Malgré tout l’épreuve suit son cours, et débouche sur la victoire en catégorie auto de René Metge sur une Porsche 959, et de Cyril Neveu en moto, sur Honda. Ce dernier décrochera par ailleurs son cinquième Paris-Dakar l’année suivante, le consacrant comme l’un des pilotes moto les plus titrés de l’épreuve.

L’édition 1987 constitue un tournant. En effet, à la suite de l’interdiction en Championnat du monde des rallyes des surpuissantes voitures du Groupe B (dont la puissance de certaines, à l’image de l’Audi Quattro Sport E2, avoisinait les 600 ch !), Peugeot décide d’engager sa 205 Turbo 16 en rallye-raid.

Le Paris-Dakar constitue un choix cohérent, et une formidable ère de domination, qui s’étalera de 1987 à 1990, débute ainsi pour la marque au lion. Ari Vatanen représente la figure de proue de cette période d’hégémonie, remportant la course en 1987 sur la 205 T16, avant de réaliser un triplé, d’abord sur une 405 T16 en 1989 et 90, puis sur une Citroën ZX en 1991.

Années 90 : les "Frenchies" jettent leur dévolu sur le Paris-Dakar

La décennie 90 est marquée par l’hégémonie des pilotes français. Hubert Auriol, reconverti à l’auto, prend ainsi la succession d’Ari Vatanen en 1992,sur une Mitsubishi Pajero, avant que Bruno Saby ne lui emboîte le pas l’année suivante, sur le même véhicule.

En 1994, 95 et 96, c’est Pierre Lartigue qui remporte l'épreuve, à chaque fois sur une Citroën ZX, avant que Jean-Louis Schlesser ne lui succède en 1999 et 2000 en triomphant sur son buggy motorisé par Renault.

La catégorie moto est quant à elle le lieu de l'ultra-domination d'un certain Stéphane Peterhansel. Celui-ci s’impose d’abord trois fois, de 1991 à 1993, sur une Yamaha YZE 750 T, puis en 1995, 97 et 98 sur une 850 T.

Mitsubishi et KTM survolent les années 2000 et les dernières années africaines
Le nouveau millénaire débute avec la première victoire (et unique à ce jour) d’une représentante de la gent féminine. Jutta Kleinschmidt, rapidement surnommée « Miss Dakar », s’impose en effet en 2001 sur une Mitsubishi Pajero.

Ce succès annonce d’ailleurs le début d’une période de domination de la marque japonaise, qui va alors s'accaparer la totalité des dernières éditions disputées sur le sol africain. Dans un premier temps par le biais du pilote nippon Hiroshi Masuoka en 2002 et 03, puis grâce à Stéphane Peterhansel (lui aussi, comme Hubert Auriol en son temps, passé à l’auto) en 2004, 05 et 07, et Luc Alphand en 2006.

En catégorie moto, le Français Richard Sainct décroche les éditions 2000 et 2003, l’Italien Fabrizio Meoni remportant l’épreuve entre ces deux dates. Après la victoire en 2004 de l’Espagnol Nani Roma, la lutte pour la victoire prend la forme d’un fantastique duel entre le Français Cyril Desprès et l'Espagnol Marc Coma, tous les deux sur KTM.

Desprès sort ainsi victorieux des éditions 2005 et 2007 en Afrique, avant de poursuivre sa série en Amérique du Sud en 2010, 2012 et 2013. Coma décroche quant à lui l’épreuve en 2006, avant de s’imposer en 2009 et 2011 en Amérique du Sud.

Direction l'Amérique latine

Le Dakar débarque en Amérique du Sud en 2009 et se voit d'emblée couronné d’un fort succès populaire. Les populations locales affectionnent en effet particulièrement le rallye-raid, sur un continent qui a fourni par le passé de nombreux champions en sports mécaniques, au premier rang desquels Juan-Manuel Fangio.

Les premières éditions latino-américaines sont remportées en auto par le Sud-Africain Giniel de Villiers (2009), l'Espagnol Carlos Sainz (2010) et le Qatari Nasser Al-Attiyah (2011), tous trois sur Volkswagen Race Touareg 3. Par la suite, Stéphane Perterhansel reprend ses bonnes vieilles habitudes en s’imposant en 2012 et 2013 sur le Mini Countryman du team All4 Racing, avant de devoir s'incliner d'un cheveux en 2014 face à Nani Roma. Le pilote espagnol devient ainsi le troisième pilote à s'imposer sur le Dakar à la fois en catégorie moto et auto, après Hubert Auriol dans les années 80 et plus récemment Stéphane Peterhansel.

En catégorie moto, Cyril Desprès poursuit sa lancée victorieuse au guidon de sa KTM 450 Rally, et reste invaincu sur le territoire sud-américain (succès en 2012 et 2013), jusqu'en 2014, où il trébuche face à son adversaire de toujours Marc Coma.

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