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Analyse

Ricciardo est-il de retour dans la danse avec sa McLaren ?

Après un début de saison pour le moins délicat, Daniel Ricciardo semble de nouveau en accord avec sa machine, comme a pu le démontrer sa récente performance en Azerbaïdjan.

Daniel Ricciardo, McLaren

Photo de: Simon Galloway / Motorsport Images

Après une première saison chez McLaren où il aura évolué la majeure partie du temps dans l'ombre de son coéquipier Lando Norris (si on met de côté le doublé qu'il a emmené à Monza), Daniel Ricciardo semble enfin commencer à voir la lumière au bout du tunnel cette année.

La dernière course en date, à Bakou le week-end dernier, en est un bon exemple, alors que son équipe a dû intervenir à la fin de l'épreuve en intimant l'ordre par radio à Norris de ne pas attaquer l'Australien, qui était sur le point de récolter les fruits d'une stratégie rondement menée – il terminera huitième, mettant ainsi un terme à une série de trois résultats vierges consécutifs.

Il était temps, alors que son classement au championnat n'est pour l'heure guère reluisant, l'Australien figurant à la 13e place avec 15 unités à son compteur, là où Norris en affiche 50 et pointe au septième rang.

Mais reste que l'impression générale à la suite du GP d'Azerbaïdjan est que McLaren semble avoir enfin cerné les besoins de Ricciardo afin que ce dernier puisse se sentir à l'aise au volant de la MCL36. On le sait, ce sont toujours les derniers dixièmes qui sont les plus difficiles à dénicher, et cela s'est confirmé dans le cas du pilote australien.

Besoin d'être en fusion avec la McLaren

Mais comme ce dernier a pu l'expliquer, le fait de ne faire qu'un avec sa monoplace tient surtout du feeling personnel plus que d'éléments rationnels pointés par les données extraites de la voiture. "Quand vous êtes pilote de course, vous vous développez dans l'adversité, et dans le fait d'être compétitif", a ainsi déclaré Ricciardo à Motorsport.com.

"Mais je pense qu'on se développe également avec cette sensation d'être bien connecté [à sa machine], et de pouvoir faire un bon tour. C'est une sensation assez puissante. Donc quand vous n'êtes pas en fusion avec votre voiture, c'est une grande part de ce feeling qui vous manque. C'est comme quand vous dansez : vous avez besoin que vous et votre partenaire soyez au diapason. Si ce n'est pas le cas, alors vous prenez moins de plaisir."

Après un début de saison difficile, Ricciardo semble s'être remis dans le sens de la marche.

Après un début de saison difficile, Ricciardo semble s'être remis dans le sens de la marche.

La prestation livrée par Ricciardo à Bakou semble donc indiquer que l'Australien s'est de nouveau synchronisé sur le même pas de danse que sa voiture, et rétrospectivement une session réalisée dans le simulateur de McLaren après le GP de Monaco semble lui avoir fait le plus grand bien.

Son week-end sur le Rocher avait justement bien démarré, avant que tout parte de travers : l'analyse approfondie des différents problèmes rencontrés durant l'épreuve monégasque a néanmoins permis d'obtenir des axes de progression pour la suite. "Nous avons sans doute su tirer du positif de tout ce qui est arrivé là-bas", reprend Ricciardo. "Je pense donc que le fait que nous ayons progressé est un signe encourageant. Je pense qu'il faut bien sûr comprendre ce qu'il se passe dans un premier temps, mais ensuite il faut mettre les choses en application. Il reste encore beaucoup à exploiter, mais [nos progrès] sont sans doute un bon signe."

De son côté, le patron de McLaren, Andreas Seidl, estime que Ricciardo a surtout manqué de confiance dans sa recherche des derniers dixièmes : "C'est surtout le cas quand viennent les qualifications et qu'il faut pousser la voiture dans ses dernières limites. Dans ces conditions, Daniel n'était pas autant à l'aise que Lando. C'est là que la différence se créer, avec le fait qu'il doit composer avec Lando qui est actuellement au top de sa forme."

Ricciardo a libré une prestation convaincante à Bakou, terminant devant son coéquipier.

Ricciardo a libré une prestation convaincante à Bakou, terminant devant son coéquipier.

Regagner en confiance est également quelque chose qui peut être travailler sans plus attendre (bien que la tâche demeure généralement une remise en question parfois difficile à entreprendre), au contraire de développements sur la voiture qui nécessitent souvent d'attendre qu'une pièce spécifique soit usinée. "Je sais que je suis toujours dans le coup", assure Ricciardo.

"Je pense que dans ce sport tout se déroule à un tel niveau que si quelque chose cloche, alors cela peut rapidement avoir un effet boule de neige. Il est donc de mon ressort de me remettre en adéquation, parfaitement en adéquation, avec la voiture et ensuite tout se passera bien. C'est un feeling que j'ai déjà éprouvé par le passé vous savez, donc je pense qu'il pourrait revenir sur n'importe quel circuit, et je pense qu'à partir de ce moment-là je pourrai de nouveau retrouver un bon rythme."

Critiques inopportunes de Zak Brown

Il serait faux de penser que le récent rebond de Ricciardo soit lié aux déclarations de Zak Brown sur ses performances. Le directeur exécutif de McLaren Racing avait ainsi expliqué plus tôt dans la saison que le niveau affiché par son pilote ne répondait pas aux attentes, ce qui avait alors déclenché de nombreuses spéculations quant à l'avenir de l'Australien au sein de l'équipe anglaise, et représenté pour certains un avertissement.

Mais Seidl est pour sa part plus nuancé à ce sujet : "Je ne pense pas que Daniel, avec toute l'expérience qu'il a pu accumuler jusqu'ici, soit un pilote qui ait besoin d'une pression externe supplémentaire pour pouvoir continuer à travailler dur afin de trouver les derniers pourcentages [de performance] et se sentir à l'aise avec l'auto", explique ainsi le responsable allemand.

"Après Monaco, l'équipe et Daniel ont procédé comme d'habitude, et comme nous le faisons avec Lando : nous nous sommes plongés dans les données dans le détail pour voir les points que nous pouvions améliorer. En 20 ans passés en sports mécaniques, je n'ai vu aucun employé, qu'il s'agisse d'un mécanicien, d'un ingénieur ou d'un pilote, qui soit devenu meilleur après avoir été critiqué en public."

En effet, comme toute chose en F1, les progrès découlent davantage de l'analyse et des réponses apportées aux problèmes, ainsi que d'une bonne dose d'huile de coude. Reste donc à savoir si Ricciardo confirmera sa bonne dynamique dès ce week-end au Canada.

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