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David Coulthard relate l'accident d'avion ayant coûté la vie à ses pilotes

En mai 2000, David Coulthard frôla la mort dans l’accident de son jet privé, en France

En mai 2000, David Coulthard frôla la mort dans l’accident de son jet privé, en France. Le pilote Ecossais était ressorti sans la moindre égratignure du crash dans lequel deux personnes perdirent pourtant la vie. David Coulthard se rendait par avion à Nice, avec sa compagne de l’époque et son entraîneur personnel. Dans son autobiographie, DC se souvient de cet épisode marquant de sa vie avec un recul désarmant.



« En regardant dans le cockpit du Lear, j’ai vu une lumière clignoter. J’ai tout de suite su qu’un moteur avait dû tomber en panne », décrit ainsi l'ex-pilote F1. « C’était le cas de l’un d’entre eux, du côté gauche. Je n’ai pas paniqué, malgré tout, parce qu’il n’y a avait pas de raison logique pour que ce soit le cas ; nous avions encore un moteur.

Cela peut sembler étrange de ne pas avoir été anxieux, mais je ne pensais pas qu’il y avait lieu de l’être et je ne pouvais de toute façon rien y faire. J’étais habitué à prendre de petits avions pour aller et venir à domicile de Monaco. J’ai piloté un petit peu et ai des bases des règles de vol. Du coup, après une heure de vol depuis Farnborough, lorsqu’il y a eu un bruit étrange, j’ai tout de suite reconnu que quelque chose de tournait pas rond. Le copilote nous a dit à moi, Heidi Wichlinski -mon amie américaine de l’époque- et à Andy Matthews –mon entraîneur personnel- que nous allions faire un atterrissage d’urgence à l’aéroport de Lyon-Satolas. Nous avons amorcé notre descente et commencé l’approche finale. Une fois arrivé à la hauteur des arbres, j’ai lancé une mauvaise blague à Andy et Heidi pour les calmer. « Hé, on n’est plus qu’à 50 pieds ; si on se plante, ça ira » ! Quelques secondes après, l’avion a plongé contre le sol et a frotté le sol avant de s’arrêter, comme une épave. Nous avons amorcé la descente à 12h38 et 26 secondes plus tard, nous nous étions écrasé et le pilote et le copilote étaient morts ».



Le pilote était descendu trop bas ou trop lentement ; une combinaison dangereuse dans un processus d’atterrissage. Le bout d’une aile de l’avion avait heurté le sol en premier, faisant pivoter l’engin vers la gauche et plantant le nez dans le sol. Le cockpit emmagasina l’intégralité du choc frontal. Le corps de l’un des deux pilotes fut retrouvé sous l’avion.



« Je ne me souviens d’aucun bruit », poursuit Coulthard. « Je ne me souviens de rien de visuel durant le crash en lui-même. Heidi essayait d’ouvrir la sortie de secours à côté d’elle, au-dessus de l’aile. J’ai vu un feu juste derrière cette porte et ai suggéré que nous allions tous à l’avant de l’avion, qui avait un trou béant là où le nez avait frappé. Andy est sorti en premier et ce fut ensuite moi et j’ai pu aider Heidi à descendre. J’ai tendu Moody -le chien de Heidi-, à Andy, et il a jeté le machin 10 mètres au-dessus de l’herbe comme un ballon de rugby » !



Des trois survivants, Coulthard est celui qui rassemble le mieux ses esprits, d'après son témoignage.

"Heidi était un peu hystérique et Andy était aussi dans sa zone. Je me sentais calme et presque détaché à ce moment-là. Je me souviens avoir regardé au-dessus de mon épaule, regardé la carcasse, et pensé : 'Ce n’est pas passé loin. Comment on va rentrer à la maison maintenant' ?"

"Quatre jours plus tard, je me suis rendu avec McLaren sur le Grand Prix d’Espagne. J’ai rendu hommage aux pilotes en conférence de presse. C’était assez étrange de parler d’eux. Je n’avais aucune relation avec eux. Je leur serrais la main quand je montais dans l’avion et c’était tout. Je me suis qualifié quatrième et ai terminé second en course derrière mon équipier Mika Häkkinen, devant un Michael Schumacher très déterminé. C’est un résultat dont je suis très fier".



On demande souvent à David Coulthard quelles ont été les conséquences de cet accident sur sa vie, après être déjà arrivé en F1 dans des circonstances tragiques. L'Ecossais fut le choix de Williams après le décès d’Ayrton Senna, en 1994, mais n'avait pas hésité à accepter l'offre du team en dépit du contexte morbide ayant semé des doutes à de nombreux pilotes concernant la suite à donner à leur carrière .



"Je suis totalement ouvert et honnête quand je le dis : il n’y en a pas [de conséquences]. Que puis-je dire ? Des gens sont morts. Pourrais-je changer ce qui s’est produit? Non. Devrais-je laisser cela affecter mon attitude concernant les vols? Non, et par ailleurs, en tant que pilote de F1, j’avais peu de choix concernant le fait de voler ou pas. Ce qui est arrivé est arrivé. C’est comme ça”.

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