De l'apaisement entre les équipes en colère et Bernie Ecclestone ?

Fait rare ce week-end à Abu Dhabi, Donald McKenzie était présent. Le discret écossais est le patron de CVC, la société propriétaire de la Formule 1, et il s'est déplacé à l'occasion de cette dernière course de la saison pour s'entretenir avec les responsables de Sauber, Lotus et Force India.

Les trois petites équipes sont les plus virulentes concernant les problèmes actuels rencontrés par le sport au niveau financier. La redistribution des primes de fin d'année est l'un des sujets les plus brûlants, avec l'opinion que les écuries riches s'enrichissent, pendant que les équipes les moins fortunées font le chemin inverse.

Dans le paddock du dernier Grand Prix de l'année, l'état d'esprit des membres des trois équipes "frondeuses" semblait plus détendu, et il semblerait que de bonnes avancées aient été faites lors d'une réunion entre les équipes, McKenzie, et Bernie Ecclestone.

Gérard Lopez, propriétaire de Lotus, a d'ailleurs déclaré que "McKenzie et Ecclestone savent tous les deux qu'il est temps de prendre des mesures. Ils vont désormais analyser les options disponibles avant de prendre une décision."

Il semblerait néanmoins que les solutions viennent trop tard pour sauver Marussia et Caterham. Les deux équipes ont été placées sous administration, et Marussia n'est pas présente sur ce dernier rendez-vous. Caterham a beau assurer que les chances de voir le team sur la grille en 2015 grâce à un potentiel repreneur demeurent élevées, l'acquisition comprend d'importantes dettes et un capital confiance fortement étiolé.

Bernie Ecclestone avait suscité la controverse ce week-end, en déclarant que ces petites équipes, arrivées sous l'impulsion de la politique low-cost de Max Mosley, "n'auraient jamais dû être là au départ. J'espère qu'elles ne seront pas là en 2015, nous ne voulons pas de mendiants sur la grille."