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De la Rosa et McLaren - Je pensais faire équipe avec Hamilton (2/2)

Après être revenu sur ses débuts chez McLaren, Pedro de la Rosa poursuit l’histoire de son parcours à Woking, en revenant sur les saisons 2005 à 2011.

Pedro de la Rosa

Pedro de la Rosa

XPB Images

Pedro de la Rosa
Pedro de la Rosa
Pedro de la Rosa
Pedro de la Rosa
Pedro de la Rosa
Départ: Kimi Räikkönen prend la tête devant Pedro de la Rosa et Rubens Barrichello
Départ: Pedro de la Rosa
Pedro de la Rosa et Michael Schumacher côte à côte
Le vainqueur de la course Jenson Button avec Pedro de la Rosa
Podium: champagne pour Jenson Button, Pedro de la Rosa et Nick Heidfeld
Lewis Hamilton parle avec Pedro de la Rosa
Pedro de la Rosa
Lewis Hamilton et Pedro de la Rosa, McLaren Mercedes
Pedro de la Rosa
Conférence de presse d'après-course : Heikki Kovalainen, deuxième
Pedro de la Rosa
Pedro de la Rosa
Lewis Hamilton et Pedro de la Rosa, McLaren Mercedes
Pedro de la Rosa, BMW Sauber F1 Team
Pedro de la Rosa, BMW Sauber F1 Team
Pedro De La Rosa, HRT Formula 1 Team
Pedro De La Rosa, HRT Formula 1 Team
Pedro De La Rosa, Ferrari
Pedro de la Rosa

L’Espagnol a pris son poste de pilote essayeur chez McLaren lors de la saison 2003. En 2005, il a dû pallier l’absence de Juan Pablo Montoya, blessé officiellement lors d’un match de tennis, pour le Grand Prix de Bahreïn et alors qu’Alexander Wurz n’était pas encore en mesure d’assurer l’intérim.

"Je n’ai jamais vraiment pensé que j’aurais une chance de piloter en course jusqu’à ce qu’on me demande de faire Bahreïn en 2005 quand Juan Pablo était blessé", explique de la Rosa sur le site officiel de McLaren. "Alex ne rentrait pas, la voiture était bâtie autour de Kimi [Räikkönen] et Juan Pablo, et il avait un problème avec la bouteille d’un extincteur qui touchait son coude, ils devaient redessiner cela. Donc j’ai eu la chance."

"En fait, la course a été très bonne pour moi. N’oubliez pas qu’il s’agissait du système de qualifications où il y avait deux séances, et il y avait un ordre pour sortir le samedi, et si vous n’aviez pas fait la course précédente, vous deviez y aller en premier. Donc j’ai dû me qualifier sur une piste verte. Mais j’ai quand même fait mieux que Kimi, j’étais huitième et il était une place derrière. Et ensuite, en course, j’ai terminé cinquième et réalisé le meilleur tour."

Le podium en Hongrie

En 2006, il a de nouveau été appelé pour remplacer Juan Pablo Montoya qui avait cette fois choisi de quitter McLaren et la Formule 1 en cours de saison. "Je pense qu’après cela, la perception qu’on avait de moi au sein de l’équipe a un peu changé, et c’est pourquoi en 2006, j’ai eu l’opportunité de remplacer Juan Pablo après qu’il soit parti."

"C’était la première année des V8 et le Mercedes était moins puissant. Les courses où nous étions plus compétitifs étaient Monaco et la Hongrie, qui n’étaient pas trop dépendantes de la puissance. Mais la voiture était vraiment belle, et je pense que j’ai été assez bon."

Il se souvient particulièrement du Grand Prix de Hongrie, lors duquel il a signé son seul podium en carrière : "La deuxième place en Hongrie était fantastique, évidemment. Parfois je plaisante avec les ingénieurs parce que nous aurions pu gagner cette course."

"Il y avait eu une voiture de sécurité quand Kimi s’est accidenté et nous venions de rentrer aux stands. Ils m’ont remis assez d'essence pour finir la course et ensuite il s’est arrêté de pleuvoir, la piste a séché, et j’ai dû rentrer pour mettre des pneus secs."

"J’avais déjà l’essence pour le relais entier. Et Jenson n’était nulle part avec la Honda et concrètement, avec la voiture de sécurité, il est revenu dans la course et il a gagné. Mais nous étions sur le podium, c’était une réussite fantastique, et personne ne peut nous l’enlever."

La pression du jeune Lewis Hamilton

Du fait de son statut de remplaçant, la situation du natif de Barcelone était très précaire, d’autant plus qu’un jeune loup faisait ses dents dans l’antichambre de la F1 : "Je regrette seulement que l’équipe ait confirmé que j'allais courir seulement durant la semaine avant chaque Grand Prix, c’était du course par course. C’était une époque où Lewis menait en GP2 et il y avait beaucoup de rumeurs selon lesquelles il allait prendre mon baquet. Je n’ai pas aimé cette situation."

"En fin de compte, on fait de son mieux pour l’équipe et à un moment, j’avais trop de pression pour être performant, sinon je sentais que je ne serais pas dans la voiture pour la prochaine course. Je pense que j’ai un peu trop attaqué, parce que je pensais que si je ne faisais pas un bon travail, Lewis monterait dans la voiture. Finalement, j’ai tenu jusqu’au Brésil, la dernière course, mais ça aurait pu être un peu mieux."

"Quand Lewis a eu le baquet en 2007, je n’étais pas déçu parce que je savais que ça pouvait arriver à tout moment en 2006. J’ai compris : il était jeune, il était Champion GP2, il avait impressionné tout le monde. C’est la vie. En plus, Fernando [Alonso] était son équipier, donc j’ai réalisé que je n’avais aucune chance."

"Un moment difficile dans ma carrière"

Après le départ précoce de Fernando Alonso fin 2007, Pedro de la Rosa était quasiment certain d’obtenir le baquet de la seconde MP4-23. Quasiment… "Ma plus grande déception a été en 2008. Jusqu’à la fin 2007, quand Fernando a quitté l’équipe, il y avait une très grande chance que je sois l’équipier de Lewis. Et ensuite l’équipe a pris Heikki Kovalainen à la dernière seconde, et ça m’a vraiment pris par surprise. Ça a été un moment difficile dans ma carrière. En fait, je pensais que j’avais le baquet. J’ai même fait couper mes cheveux très courts pour Ron, mais ça n’a pas fonctionné !"

Mais il a finalement fait contre mauvaise fortune bon cœur et s’est réjoui du titre de son équipier britannique : "Cependant, la fin de 2008 a été un des grands moments de ma carrière chez McLaren. Après la déception de 2007, quand nous avons perdu le Championnat d’un point, c’était fantastique de voir Lewis gagner après une dernière course aussi mouvementée au Brésil."

"C’était un moment incroyable. J’ai senti que, d’une certaine manière, je pilotais la voiture. J’ai commenté la course pour la télé espagnole, et je n’ai pas parlé dans le dernier tour, parce que j’étais trop nerveux."

Les épisodes Sauber et HRT

À mesure que la Formule 1 évoluait vers une réduction des essais, le rôle des pilotes essayeurs s’amenuisait progressivement et de la Rosa a eu l’opportunité d’être titulaire chez Sauber puis chez HRT : "J’étais reconnaissant envers l’équipe qu’elle me laisse courir en 2010. J’avais un contrat avec McLaren et j’ai demandé si je pouvais aller chez Sauber, car j’en avais l’opportunité. Et ils ont ouvert les portes pour moi. C’était à l’époque où le pilote d’essais devenait moins important, parce que les journées d’essais étaient limitées et que les pilotes titulaires voulaient faire ces journées."

"Je pense que McLaren a vu l’intérêt d’avoir quelqu’un qui deviendrait un pilote de course pour un an ou deux, tout en ayant la possibilité de le voir revenir. C'était plus utile pour eux. Ils auraient pu me bloquer, et ils ne l’ont pas fait. S’ils avaient dit : ‘Pedro, reste ici’, je serais resté. J’étais très loyal envers eux, et ils ont été loyaux envers moi. Nous étions très ouverts."

"Et, en fait, je suis revenu en 2011. Mais à partir de là, le nombre de journées devenait de plus en plus limité, et c’est au moment où le simulateur a commencé à devenir de plus en plus important. A la fin de la saison, j’ai dit à Ron que je partais pour HRT. Je pense qu’il ne savait même pas que cette équipe existait !"

Merci McLaren

Au final, après avoir côtoyé de grands pilotes au sein d’une structure de pointe, l’Espagnol tire un bilan très positif de sa longue carrière de pilote d’essais chez McLaren : "Je suis très fier d’être resté chez McLaren si longtemps et d'avoir pu travailler avec tant de mécaniciens et d’ingénieurs fantastiques. On apprend toujours quelque chose des grands pilotes comme Fernando, Lewis, Kimi, Juan Pablo et DC [David Coulthard]. Et aussi d’Alex, j’ai beaucoup appris de lui, et maintenant c’est un grand ami, et quelqu’un que je respecte vraiment."

"J’ai de fantastiques souvenirs de mon passage là-bas. En repensant au fait que je n’ai pas eu le volant en 2008 ou qu’en 2005 j’ai été remplacé par Alex après Bahreïn pour la course suivante à Imola, il y a eu des moments où j’ai vraiment été en colère, évidemment !"

"Mais en y repensant, ça ne me pose aucun problème, et je suis très relax à ce propos. Tout bien considéré, je peux seulement dire ‘merci’ à McLaren. Je suis un pilote de course bien plus complet maintenant, et une personne bien plus complète, qu’en 2003."

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