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De la Rosa et McLaren - La MP4-18 et le mal du simulateur d'Alex Wurz (1/2)

Pour McLaren, Pedro de la Rosa est revenu sur ses neuf années en tant que pilote d’essais à Woking, Première partie : ses débuts avec son engagement et son travail sur la saison 2003 et en simulateur.

Pedro de la Rosa

McLaren

Le circuit de Jerez sous la pluie
Pedro de la Rosa et Jacques Villeneuve
Pedro de la Rosa
Pedro de la Rosa
Pedro de la Rosa
Niki Lauda et Pedro de la Rosa
Luca Badoer
Martin Whitmarsh, McLaren, et Pedro de la Rosa McLaren Mercedes
Martin Whitmarsh, CEO de McLaren, Norbert Haug, directeur général de Mercedes Motorsport, Pedro de la Rosa, pilote d'essais McLaren Mercedes, avec un volant offert pour ses dix années passées en Formule 1 et Lewis Hamilton, McLaren Mercedes
Le nouveau pilote d'essais McLaren-Mercedes Pedro de la Rosa
La McLaren Mercedes MP4-18
Alexander Wurz teste la McLaren Mercedes MP4-18
Alexander Wurz teste la McLaren Mercedes MP4-18
Alexander Wurz teste la McLaren Mercedes MP4-18
Alexander Wurz teste la McLaren Mercedes MP4-18
Alexander Wurz teste la McLaren Mercedes MP4-18

L’Espagnol a connu une longue carrière en Formule 1, principalement comme pilote essayeur pour McLaren entre 2003 et 2011.

"C’était un moment très excitant de ma carrière quand j’ai rejoint McLaren. Qui n’a pas été fan de l’ère Prost/Senna ?", raconte-t-il sur le site de l’écurie britannique. "Donc c’était incroyable de faire partie de l’équipe, et surtout pendant aussi longtemps."

"Ma première année en tant que pilote d’essais et de simulateur a été en 2003. Je suis parti pour piloter chez Sauber en 2010, je suis revenu en 2011, et ensuite je suis parti pour courir avec HRT en 2012, et c’était fini. C’était extraordinaire d’être impliqué pendant tant d’années, et avec une si grande équipe."

De la Rosa revient sur les conditions de son arrivée, après un début de carrière chez Arrows (1999-2000) et un passage chez Jaguar (2001-2002) : "Tout a commencé parce que j’ai été licencié de chez Jaguar par Niki Lauda ! C’est arrivé fin novembre 2002 et il n’y avait aucun baquet disponible à ce moment-là."

"Je pensais que si je ne pouvais pas courir en F1, j’aimerais devenir un pilote d’essais, mais seulement dans une écurie de pointe. Venant de Jaguar, ça n’aurait pas eu de sens d’être pilote d’essais d’une autre équipe de milieu de grille. C’était quand les pilotes d’essais étaient à fond, roulaient deux jours chaque semaine. Donc c’était un rôle intéressant."

"Je pense que j’ai joué ça assez intelligemment. Ferrari et McLaren étaient mes objectifs, les deux équipes de pointe, et alors j’ai réalisé que Ferrari avait déjà Luca Badoer et Felipe Massa, et McLaren avait seulement Alex Wurz. Donc j’ai téléphoné à McLaren et j’ai juste offert mes services à Martin Whitmarsh."

"Pourquoi nous appelles-tu ?"

"Il a dit : ‘Pourquoi nous appelles-tu ?’ J’ai dit : ‘Principalement parce que vous êtes une équipe de pointe et aussi parce que vous avez seulement un pilote d’essais, et avec les exigences des tests avec les règlements actuels, je pense que vous allez avoir besoin d’un deuxième. Comme Ferrari…'"

"Je pense que ça a été une clé : je pensais que c’était un point faible de McLaren, qu’ils avaient besoin de quelqu’un d’autre. Il a dit : ‘OK, nous allons voir, nous allons y réfléchir’. Et je me souviens de lui disant : ‘Dès que tu es au Royaume-Uni, appelle-moi, et viens nous rendre visite’."

"Quatre jours plus tard, j’étais au Royaume-Uni ! Je suis parti d’Heathrow et je suis allé directement à Woking ; c’était toujours à l’époque d’Unit 22, la vieille usine. Je suis allé au Royaume-Uni uniquement pour McLaren, parce que c’était mon but. J’étais très déterminé à obtenir ce baquet de testeur, parce que c’était très intéressant pour moi de devenir un pilote d’essais McLaren, et en fait il fallait que je renforce cette position."

"J’ai eu une réunion avec Martin et Dave Ryan. Je savais que des questions techniques me seraient posées lors de cette réunion, donc je suis arrivé assez bien préparé. Je me souviens m’être assis et la première question que Martin m’a posé a été : ‘Quelle est ta philosophie concernant la F1 moderne ?’"

"Ils ne me prendront jamais…"

"Mec, j’étais préparé pour cet entretien et la dernière question que je pouvais imaginer qu’il me pose était celle-ci ! Je pensais que ça avait été une mauvaise réunion, un désastre. Je n’ai pas pu répondre à cette question, et Dave Ryan s’endormait pendant l’entretien ! Quelle expérience terrible. Je suis rentré à la maison et ma femme m’a demandé : ‘Comment ça s’est passé ?’. J’ai dit : ‘Oublie ça, ils ne me prendront jamais…"

"Un mois est passé et ils ne m’ont pas appelé. J’ai continué de téléphoner à Dave Ryan et je demandais s’il y avait le moindre intérêt. Il semblait qu’il n’y en avait pas. Et alors, un jour, il a dit : ‘Viens faire mouler un baquet et nous allons te tester à Jerez. Et ensuite nous prendrons une décision’."

"J’ai fait du karting tout l’hiver et mes côtes étaient vraiment douloureuses. J’étais un peu effrayé d’aller à Jerez avec une côte cassée ou quelque chose d'autre et de ne pas être performant. Donc j’étais un peu inquiet de ne pas être assez en forme. Mais ça s’est très bien passé, et ce test était fantastique. Et j’ai eu le travail."

La MP4-18 et le simulateur

Une fois embauché par McLaren, l’Espagnol a travaillé sur la fameuse MP4-18, monoplace radicale conçue par Adrian Newey qui n’a jamais pu prendre la piste en Grand Prix : "C’était l’année de la MP4-17D et Kimi a perdu le championnat pour quelques points, principalement parce qu’il avait eu une grosse casse moteur en Allemagne alors qu’il était en tête. Le plan était d’introduire la 18 après quelques courses, mais elle était très peu fiable et avait beaucoup de problèmes, et ça n’a jamais été le cas."

"Cependant, c’était une grosse opportunité d’apprendre pour moi. Alex était le troisième pilote, mais il ne voulait pas monter dans la 18. Il avait eu un gros crash lors des premiers tests à Jerez, à fond dans le virage 4 – on ne sait toujours pas ce qui s’est passé. Donc en fait, c’était une opportunité pour moi parce que j’ai dit que je la testerais. Ça m’a aussi aidé à avoir le respect de toute l’équipe des ingénieurs de McLaren."

Mais de la Rosa a aussi profité des difficultés de son équipier autrichien dans le simulateur pour y effectuer l’essentiel du travail : "En plus, Alex a eu le mal du simulateur et ça m’a aussi beaucoup aidé, parce qu’il ne pouvait pas faire le travail de corrélation et je le pouvais. C’était les débuts des simulateurs et il était très facile d’être malade. Je voulais ce rôle et je savais que si j’étais malade comme Alex, ils ne m’auraient pas pris ! La dernière chose dont McLaren avait besoin c’était d’avoir deux pilotes qui avaient le mal du simulateur…"

"La première fois que j’y ai piloté quelques tours, je me suis senti terriblement mal, mais personne ne savait. J’ai juste retenu mon souffle ! La deuxième fois que j’ai sauté dedans, c’était parti. J’ai juste travaillé sur ça, parce que c’était très facile d’avoir une mauvaise réaction initiale, et ensuite de ne plus remonter dedans."

"Pas un jour où je n’ai pas appris quelque chose"

"J’ai pris chaque journée de test comme un week-end de Grand Prix, parce que je savais qu’il était important d’être rapide à chaque fois que j’étais dans la voiture. Et ensuite, il y avait tout le travail de simulateur que j’ai eu à faire. Donc j’ai fait de mon mieux pour gagner le respect de l’équipe et pour gagner du temps au tour. Pour moi, la chose la plus incroyable sur mon passage chez McLaren est qu’il n’y a pas eu un jour où je n’ai pas appris quelque chose."

"La matière grise de toute l’équipe d’ingénieurs était, et je crois qu’elle l’est toujours, extraordinaire. Venant de Jaguar Racing, où nous avions des ressources limitées, arriver chez McLaren avec le simulateur, tellement d’informations qui viennent de tous les capteurs que nous avions, avec toutes les expériences que les ingénieurs faisaient lors des journées de tests, c’était fantastique. J’apprenais, apprenais, apprenais chaque jour, dans le simulateur, ou au circuit. Et c’est pourquoi je crois que mes années chez McLaren étaient les meilleures de ma carrière."

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