Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Actualités

Un début de saison sans équipes italiennes est-il possible ?

L'épidémie de coronavirus qui sévit dans le monde entier touche en particulier l'Italie en Europe, et cela pourrait avoir des conséquences sur les équipes transalpines engagées en F1.

Pierre Gasly, AlphaTauri AT01

Pierre Gasly, AlphaTauri AT01

Mark Sutton / Motorsport Images

L'épidémie de coronavirus qui sévit depuis maintenant plusieurs semaines semble se propager de plus en plus vite, notamment en Italie, et les autorités des autres pays commencent à craindre la visite de ressortissants italiens. C'est le cas du Qatar, ce qui a mené à l'annulation du Grand Prix de la catégorie MotoGP prévu cette semaine dans le pays, et d'autres pourraient suivre. La question se pose aussi pour les Grands Prix de Formule 1 d'Australie et de Bahreïn, qui doivent être enchaînés en deux semaines, ce qui impliquerait de ne pouvoir respecter de période de quarantaine de 14 jours.

Le problème serait évidemment plus présent pour les équipes italiennes, Ferrari et AlphaTauri, qui seraient alors dans l'impossibilité de se rendre sur place. Dans le cas où deux équipes seraient manquantes et les autres seraient prêtes à courir, une décision de maintenir les événements pourrait-elle être prise avec moins de concurrents ? Le directeur d'AlphaTauri, Franz Tost, est sceptique.

"Si certaines équipes ne peuvent pas courir pour n'importe quelle raison, je n'y ai pas pensé et je ne suis pas non plus décisionnaire, mais je pense qu'il serait injuste de débuter la saison. C'est un gros désavantage, pour qui que ce soit [qui serait concerné]", juge Tost auprès de Motorsport.com, alors que son équipe pourrait directement être touchée par des mesures visant les Italiens dans le paddock.

Lire aussi :

Mais l'Autrichien ne désespère pas que des solutions soient trouvées pour que la saison se déroule avec un calendrier modifié, et non raccourci. En dépit des difficultés auxquelles fait déjà face le Grand Prix de Chine pour trouver une nouvelle date, l'Autrichien est persuadé que la pause estivale et le mois de décembre pourraient exceptionnellement être utilisés : "Je suis optimiste quant au fait que nous aurons 22 courses, car en novembre et en décembre, nous avons beaucoup de temps pour faire des courses, ainsi qu'en août."

Pas seulement deux équipes concernées

Mattia Binotto, le directeur de Ferrari, juge qu'il serait impossible de laisser les équipes ayant des membres en Italie de côté, puisque les ingénieurs moteur de la Scuderia sont présents dans les garages de Haas et Alfa Romeo, ce qui concernerait donc quatre équipes et non deux. Il rappelle également que la situation pourrait être compliquée pour le manufacturier pneumatique Pirelli, lui aussi basé de l'autre côté des Alpes.

"Je dis que ce ne sont pas seulement deux [équipes], car nous fournissons de l'aide aux équipes Haas et Alfa Romeo, donc ce seront au moins quatre équipes, plus la situation de Pirelli, que nous devrons comprendre", rappelle Binotto. "Quelle sera donc la situation si, finalement, quatre équipes ne peuvent pas courir ? La course sera-t-elle maintenue ou non ? Ce n'est pas ma décision."

Propos recueillis par Jon Noble

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Le GP d'Australie se prépare comme prévu malgré le coronavirus
Article suivant Vettel juge que Mercedes est "plus à l'aise" avec sa monoplace

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse