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Racing Point reconnu coupable après les réclamations de Renault

Après l'audience de ce mercredi à Silverstone, les commissaires ont jugé que les réclamations de Renault étaient justifiées et que les écopes de freins de la Racing Point RP20 avaient bien été conçues de façon illicite. L'écurie a donc été pénalisée.

Lance Stroll, Racing Point RP20

Lance Stroll, Racing Point RP20

Steven Tee / Motorsport Images

L'affaire des écopes de freins de la Racing Point RP20 a débouché sur sa première décision officielle : après une audience de plus de deux heures ce mercredi à Silverstone, les commissaires ont donné raison à l'écurie Renault et considéré que les écopes de freins de la RP20 n'avaient pas été conçues en respectant la réglementation sportive 2020, même si elles respectent bien le Règlement Technique.

La FIA donc conclu au terme de sa décision que le "principal" concepteur des écopes était dans les faits Mercedes, dans le sens où RP, dans son travail d'adaptation du design de ces pièces 2019 (qui étaient véritablement fabriquées par Mercedes car figurant dans la liste de composants pouvant être achetés à une autre écurie), n'est pas parvenu à s'en détacher suffisamment au moment de concevoir les siennes pour la monoplace 2020.

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"Comme les [écopes de freins arrière] de la RP20 n'ont pas été utilisées sur la RP19 en 2019 et comme les commissaires croient que l'effort de conception fait par Racing Point pour adapter des [écopes de freins arrière] originellement conçues par Mercedes pour la W10 fait pâle figure en comparaison de l'importance du travail original de Mercedes, les commissaires concluent que le principal concepteur des [écopes de freins arrière] de la RP20 était Mercedes, et pas Racing Point", peut-on notamment lire dans la décision.

En conséquence, 15 points (7,5 par voiture) ont été retirés à l'écurie au classement constructeurs et une amende de 400'000 euros a été imposée pour l'infraction au GP de Styrie. En revanche, l'infraction des GP de Hongrie et de Grande-Bretagne ne fait l'objet que de réprimandes. "Concernant la pénalité, la vision des commissaires est que la pénalité infligée pour le GP de Styrie est proportionnée à la violation du processus de conception qui a conduit à l'infraction à la réglementation et des réprimandes sont suffisantes pour les GP de Hongrie et de Grande-Bretagne", indiquent les commissaires sur le sujet.

La décision indique par ailleurs que, les écopes de freins étant conformes au règlement technique, elles peuvent être conservées par l'écurie pour le reste de la saison. "Les commissaires reconnaissent qu'à partir du moment où les [écopes de freins arrière] sont conformes au Règlement Technique 2020 de la FIA, il n'est pas réaliste d'espérer que Racing Point redessine ou re-ingénierie les [écopes] d'une manière qui les obligerait effectivement à 'désapprendre' ce qu'ils savent déjà. En conséquence, la pénalité imposée vise à sanctionner l'avantage potentiel que Racing Point a pu retirer du processus de conception des [écopes] qui a abouti à l'utilisation de [pièces listées] que l'écurie n'a pas conçues."

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La polémique autour de la monoplace conçue par l'écurie de Silverstone avait débuté dès sa première sortie publique, lors des essais hivernaux de Barcelone, en février dernier. Il avait vite été constaté que Racing Point avait adopté une philosophie proche de celle de la Mercedes de 2019 en termes de design global. Dès les premières heures de ces tests, les dirigeants de l'équipe reconnaissaient avoir tout bonnement voulu copier au maximum le concept de la W10 en profitant de l'année de transition avant la nouvelle réglementation réglementaire, qui était à l'époque encore prévue pour 2021.

Au fur et à mesure de l'avancée des essais et de la confirmation du potentiel visiblement important de la RP20, la méfiance et la suspicion ont fini par l'emporter, chez certains concurrents, sur la curiosité. Si l'actualité, à la fois en F1, avec la question du DAS de Mercedes ou de l'accord secret FIA/Ferrari sur le moteur 2019, mais également en dehors, avec bien évidemment la pandémie de COVID-19 et ses conséquences, a quelque peu fait retomber la pression sur ce sujet, la relance du Championnat du monde début juillet a été l'occasion de demander des éclaircissements de façon officielle.

Ainsi, après avoir abandonné l'idée de porter réclamation dès le premier GP d'une saison qui s'était organisée dans un contexte particulier, Renault l'a fait lors du Grand Prix de Styrie une semaine plus tard, puis en Hongrie et en Grande-Bretagne. La structure française s'est plus particulièrement attaquée aux écopes de freins avant de la Racing Point, dont le design était jugé similaire à celles de la Mercedes 2019. 

La FIA a alors saisi certaines pièces de l'écurie, avant de demander à Mercedes de lui faire parvenir ses propres écopes 2019. Des documents ont également été rassemblés auprès de Racing Point et du constructeur de Stuttgart pour avoir le maximum de données permettant de rendre une décision. Armés de l'ensemble de ces documents et des analyses effectuées depuis la première réclamation de Renault, les commissaires avaient donc convoqué les représentants des trois structures impliquées dans ce cas mercredi à Silverstone, pour que se tienne une audience.

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