La défaillance du moteur de Pérez a inquiété Mercedes
La nouvelle unité de puissance Mercedes, introduite en France, n'a pas été irréprochable, même si elle a signé le succès dès sa première apparition en Grand Prix.
Valtteri Bottas, Mercedes-AMG F1 W09 et Sergio Perez, Force India VJM11 en lutte
Mark Sutton / Motorsport Images
Toto Wolff, directeur de Mercedes AMG, admet que la défaillance de de l'unité de puissance Mercedes rencontrée par Sergio Pérez sur la Force India a inquiété les pilotes et équipes motorisées par la firme à l'étoile.
Lewis Hamilton a signé une victoire confortable pour Mercedes sur le Paul Ricard, doté de l'évolution de l'unité de puissance baptisée Spec 2.1. L'introduction de cette évolution avait été basée sur des critères de performance et de fiabilité.
Toutefois, l'abandon de Sergio Pérez en France a été provoqué par une avarie de l'unité de puissance, générant de la crainte chez Toto Wolff quant au fait qu'un problème similaire puisse se déclarer sur les autos de Hamilton ou Bottas. Aucune autre alerte n'a néanmoins été à recenser.
"Oui", avoue Wolff, lorsqu'il lui est demandé si l'inquiétude est montée chez Mercedes. "C'était une nouvelle unité de puissance et on est toujours très à l'affût, à regarder les données et tout ce qui se passe. Si l'une des six unités de puissance a un problème − il semblerait que ce soit ici une perte de pression hydraulique −, on fait bien évidemment très attention à ce qui arrive à vos propres moteurs."
Selon Wolff, "il est difficile de dire" si la nouvelle évolution Mercedes a permis à la marque à l'étoile de reprendre un avantage plus conséquent dans le domaine moteur sur ses rivaux, qui ont fortement progressé ces derniers mois.
"Lorsque l'on regarde les données [de qualifications], la voiture la plus rapide en ligne droite restait celle de Kimi [Räikkönen]", rappelle Wolff. "Mais nous pensons qu'il roulait peut-être avec une configuration aérodynamique différente. Trois unités de puissance sont actuellement assez proches les unes des autres – la Renault, la Ferrari et la nôtre. Il est question de trouver de gains sans compromettre la fiabilité, c'est la clé. La bataille va se poursuivre jusqu'au terme de la saison."
Dans sa déclaration d'après Grand Prix, Hamilton a minimisé l'impact de l'évolution de l'unité de puissance dans la performance de la Mercedes, jugeant que le gain représenté était peut-être d'un demi dixième au tour, soit moins de trois secondes sur l'ensemble de la distance du GP de France. Mais les gains, même marginaux, comptent, estime Wolff.
"Nous avions chuté à Montréal car nous n'avions pas pu amener la nouvelle unité de puissance et nous faisions courir la première unité de puissance pour la septième course consécutive, tandis que les autres ont introduit leurs évolutions", rappelle Wolff. "Cela n'a certainement pas aidé. Nous apprenons aussi constamment comment régler la voiture de la bonne manière et avec les bons pneus. Et bien entendu, nous avons aussi apporté des améliorations à la voiture et tout a bien pris. Tous ces gains dans leurs domaines respectifs ont ajouté un pas en avant solide que nous avons été en mesure de matérialiser sur chacune des trois journées [en France]."
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