Denis Chevrier : "La hi?rarchie pourrait changer ? Sepang"

Denis, êtes-vous déçu ce soir ?

DC : Oui et non. Il est évident qu’on ne peut pas se satisfaire de quatre points à l’arrivée d’un Grand Prix mais on ne peut pas non plus sombrer dans la déprime après une course ! Je crois que la hiérarchie qui est apparue aujourd’hui a été la confirmation de ce que nous avions entrevu lors des essais privés : les Ferrari sont les plus rapides, suivies par les McLaren. Ensuite, Renault et BMW semblaient faire jeu égal mais aujourd’hui, nous n’étions pas les plus forts dans ce duel.

Comment expliquer l’écart qui sépare Giancarlo de Kimi Raikkonen, le vainqueur ?

DC : Vous avez raison, il ne faut pas simplement regarder le classement mais également les écarts. Or, il nous manquait environ une seconde au tour aujourd’hui. C’est énorme, d’autant que nous n’avons pas connu de problèmes particuliers : nous n’avons pas tablé sur une stratégie inappropriée ou manqué nos pitstops, par exemple. Il est difficile d’attribuer ce manque de performance à un paramètre en particulier, ce serait trop simple, mais il est clair que nous n’utilisons pas encore nos pneumatiques de manière optimale. A nous de disséquer les données enregistrées ce week-end et de trouver les explications, puis d’améliorer l’interaction du package pilote-châssis-moteur-pneumatiques.

A quoi faut-il s’attendre pour Sepang, dans trois semaines ?

DC : C’est une bonne question. Ce circuit est très différent et il met l’accent sur des qualités dynamiques différentes de la part des voitures, notamment avec des grandes courbes rapides. La hiérarchie pourra donc évoluer. De plus, nous aurons mené trois jours d’essais sur cette piste au moment de commencer le Grand Prix. Nous aurons donc davantage de références.

Source : Renault F1 Team