Deux secondes au tour entre les deux types de gommes à Spa!

Gérer la quantité d’énergie diffusée dans la gomme est l’une des clés du succès à Spa. Cela ne se limite cependant pas au freinage, à l’accélération et aux passages en courbes, mais également à la charge générée par les variations continues du relief, à l’instar du passage dans le célèbre Raidillon de l’Eau Rouge où structure et bande de roulement des pneumatiques subissent une force de 1G.

La loterie des Ardennes Belges

Avec la météo changeante la difficulté consiste à s’adapter aux conditions qui peuvent varier d’un bout à l’autre du circuit. En course, il devient ainsi difficile d’opter pour la monte adéquate lorsque la pluie fait son apparition. Il n’est pas rare, en effet, d’observer un asphalte détrempé dans une portion, et 100% sec dans une autre. Il faut, enfin, être attentif au drainage de l’eau pour ne pas se faire piéger par les nombreuses rigoles.

Le pneumatique "medium" dispose d’une plage d’utilisation réduite, offrant des performances optimales en cas de faibles températures… qui sont légions à Spa ! Le "tendre", au contraire, est plus résistant sur la durée, notamment en cas de valeurs élevées relevées sur le thermomètre.

La stratégie victorieuse en 2014 

Daniel Ricciardo remporte une deuxième course consécutive pour Red Bull (la troisième de sa carrière) grâce à un choix tactique de deux arrêts. Pour boucler les 44 tours et après s’être élancé depuis la 5^e place sur la grille, il parcourt en effet deux relais avec les « soft » et conclut avec les "medium" en respectant ses pit-stops aux 11^e et 26^e passages. Il signe également le meilleur tour en course dans le dernier, chaussé des "medium", soulignant ainsi la constance dont font preuve ces gommes sur les longs runs.

Écart de performance attendu entre les deux types de gommes 

De 1’’8 à 2’’0 au tour.