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Renault ne peut pas se permettre de délaisser 2018

Face à la menace que représente Haas au championnat des constructeurs, Renault Sport F1 Team ne peut pas encore se permettre d'allouer toutes ses ressources à sa monoplace 2019.

Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

Toutes les écuries ont déjà commencé à développer leurs voitures pour l'an prochain, plusieurs d'entre elles testant des ailerons avant conformes à la réglementation 2019 dès les essais du Hungaroring, il y a deux semaines.

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Renault a abordé la trêve estivale en occupant confortablement la quatrième place du championnat des constructeurs, avec 82 points au compteur face aux 66 de Haas. Cependant, la monoplace américaine est globalement reconnue comme la quatrième force du plateau, même si les résultats n'ont pas toujours été concrétisés en début de saison. Sur les cinq derniers Grands Prix, en revanche, Haas a marqué 47 points, à comparer aux 26 du Losange.

Ainsi, lorsque Motorsport.com lui demande quand est-ce que Renault pourra définitivement faire basculer ses ressources sur 2019, le directeur technique châssis Nick Chester répond : "Nous savons que nous ne pouvons pas vraiment le faire. Il nous faut développer. Nous avons déjà des choses dans les tuyaux qui vont arriver après la trêve. Peut-être qu'une fois arrivés à la 15e course [Singapour] ou à la 16e [Russie] nous pourrons en discuter, mais d'ici-là, la plupart des choses seront en cours jusqu'à la fin de l'année, de toute façon."

"C'est simplement trop serré. Un résultat comme celui de l'Autriche [où les Haas étaient dans le top 5 tandis que les Renault abandonnaient] et l'écart est annihilé. Nous devons continuer à travailler dur pour rendre la voiture plus rapide."

C'est un changement d'approche notable par rapport au mois de juin, où le directeur d'équipe Cyril Abiteboul envisageait de basculer sur 2019 très tôt – avant ce fameux résultat autrichien, même si des concepts pour l'année prochaine seront testés au fil des Grands Prix de la deuxième partie de saison.

Haas profite des progrès de l'unité de puissance Ferrari, qui semble prendre l'avantage sur le moteur Mercedes et creuser l'écart sur le groupe propulseur Renault en matière de performance, ce qui ne manque pas d'inquiéter le constructeur français, reconnaît Chester. Une fois le développement 2019 véritablement lancé, "tout ce que nous pourrons trouver et développer que nous pourrons mettre sur cette voiture, nous essaierons de le faire".

"Une grande partie du travail passe désormais à 2019 de toute façon, tout dépend de ce que nous trouverons", ajoute le Britannique. "À partir de maintenant, il y aura probablement quelques évolutions supplémentaires, puis il y aura sûrement de plus petites pièces qui peuvent sortir du programme de soufflerie qui fonctionne pour 2019. Mais il va falloir continuer toute l'année."

Renault a lancé un nouveau concept d'aileron avant en Allemagne et va apporter à Spa-Francorchamps d'autres évolutions, à commencer par un nouveau fond plat.

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