À égalité en tête du classement avant le Grand Prix de Turquie, Mark Webber et Sebastian Vettel s'accrochent dans le 40e des 58 tours, alors qu'ils sont en lutte pour la première place. L'Allemand abandonne pendant que l'Australien doit s'arrêter aux stands et laisser le doublé aux McLaren de Lewis Hamilton et Jenson Button.
Dans sa voiture, Vettel fulmine et estime que Webber est responsable : "Qu'est-ce qu'on fait, bordel ? Quel accident stupide ! Je rentre chez moi !" Après être sorti de sa voiture, il pointera son index contre sa tempe et lui fera faire de petits cercles, cela signifiant "il est fou".
Alors que l'on se dirige vers la fin du Grand Prix de Malaisie, Red Bull décide de figer les positions en tête avec le fameux "Multi 21", indiquant que le pilote n°2 - Mark Webber - devait rester devant le pilote n°1 - Sebastian Vettel.
Mais l'Allemand ne l'entend pas de cette oreille et lâche à la radio, sur un ton désinvolte : "Mark est trop lent, faites-lui dégager le passage. Il est trop lent." Quelques instants plus tard, il se portera à l'attaque de son équipier, malgré la réprobation de Christian Horner ("Allez, c'est stupide Seb"), et le passera pour s'adjuger la victoire.
Lors du GP d'Abu Dhabi 2015, il se plaint d'être bouchonné par Fernando Alonso : "Je veux dire, il doit vraiment me haïr, je ne sais pas quel est son problème. Je perds une seconde juste à cause de ça."
Lors du départ du Grand Prix de Chine 2016, Vettel se trouve derrière son équipier. À l'abord du premier virage, il parvient être à côté de lui mais les deux Ferrari sont un peu larges et Daniil Kvyat, dans la Red Bull, en profite pour s'infiltrer à l'intérieur.
Surpris, Vettel fait alors un écart sur la gauche et percute Räikkönen, l'envoyant en dehors de la piste. Alors qu'il n'a commis aucune erreur, le Russe subit le courroux radiophonique du quadruple champion du monde : "Je l’ai percuté. Je n’avais pas le choix. J’avais la Red Bull qui arrivait à l’intérieur comme un fou. Et j’ai touché Kimi… L’attaque de Kvyat était suicidaire. Ça allait forcément créer un accident."
Contraint de changer de boîte de vitesses après les qualifications, Vettel s'élance du septième rang. Il prend un bon envol, se retrouve devant Kvyat et à côté de Daniel Ricciardo au moment d'aborder le premier freinage.
Mais le Russe le percute une première fois dans le virage 2, ainsi que dans le virage 3 où l'Allemand abandonnera non sans faire connaître sa colère : "Putain de merde ! C'est qui, bordel ? Crash ! Il m’a touché à l’arrière dans le virage 2 et ensuite quelqu’un m’a encore touché à l’arrière dans le virage 3. Putain de merde. Qu’est-ce qu’on fait là ?" Plus tard, il ira même toucher deux mots de cet incident à Christian Horner, le directeur de Red Bull.
Alors qu'ils ont tous les deux été placés sur une stratégie différente de leur équipier, supposée meilleure, Vettel et Ricciardo se retrouvent longtemps en lutte pour la troisième place, les espoirs de victoire s'amenuisant.
Sentant la victoire lui échapper, l'Australien tente tout pour passer et essayer de fondre sur les leaders, dont une manoeuvre osée et vouée à l'échec au premier virage, où Vettel doit ouvrir la porte pour éviter le contact : "Si je n’avais pas évité ça, il aurait juste foncé tout droit dans ma voiture. Honnêtement, qu’est-ce qu’on fait ? De la course ou du ping-pong ?"
Coincé derrière la McLaren d'Alonso à Bakou, Vettel n'est pas tendre avec la le rythme de son homologue : "Je perds de la température dans les pneus comme un fou parce qu'Alonso fait un tour en bus autour de Bakou."
Alors qu'il est seul en cinquième place du GP d'Allemagne, à 25 tours du but, Vettel se voit intimer l'ordre de rentrer. La suite se passe de commentaires :
Ferrari : Box, Sebastian, box pour de nouveaux [pneus] option.
Vettel : Négatif. Je vais faire deux tours de plus. Les pneus sont toujours bons.
Ferrari : C’est la seule façon que nous avons de faire l’undercut sur quelqu’un. Rentre maintenant.
Vettel : Ils sont loin devant… sur qui voulez-vous faire l’undercut ?
Ferrari : Oh, okay, reste en piste.
En lutte avec Max Verstappen pour la troisième place, Vettel voit le Néerlandais commettre une erreur dans le virage 1, couper dans l'herbe, et conserver sa position. L'Allemand est furieux que le pilote Red Bull ne le laisse pas passer : "C’est un ***, voilà ce qu’il est. Je suis le seul ou vous voyez aussi ce que je vois ? Il me ralentit pour Ricciardo !"
Finalement, devant cette fin de course qui lui échappe, et cerné par les Red Bull, l'Allemand implose quand son équipe veut lui dire ce que Charlie Whiting, le directeur de course, pense de la situation :
Ferrari : Charlie a dit...
Vettel : Ouais... tu sais quoi ? Voici un message pour Charlie : va te faire foutre ! Honnêtement, va te faire foutre !
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