Même si des variations ont pu exister, de 1950 à 1995 les qualifications ont eu lieu sur deux séances : une le vendredi et une le samedi, sans aucune restriction d'essence. Il y eut même parfois des pré-qualifications afin de réduire le nombre de participants aux épreuves. La pole était quoi qu'il en soit attribuée au pilote ayant effectué le temps le plus rapide des deux sessions.
En conséquence, de nouvelles modifications furent décidées. Les deux séances sur un tour étaient maintenues mais la première le samedi après-midi, avec peu d'essence, et la seconde le dimanche matin, avec le carburant pour la course. L'addition de deux temps donnait donc l'ordre de la grille.
Pour 2006, les qualifications redeviennent un exercice sur plusieurs tours. Le système mis en place divise la séance en trois parties, avec une élimination progressive de plusieurs pilotes à la fin des deux premières (Q1 et Q2) pour en laisser dix se disputer la pole dans la Q3. Le système fonctionne rapidement auprès des acteurs et spectateurs de la discipline.
Cependant, il demeure complexe à certains égards : en effet, en Q3, les pilotes doivent s'élancer avec la quantité d'essence pour la course mais un système de crédit d'essence est mis en place pour encourager les voitures à faire plusieurs tours. Dans les faits, les pilotes passaient surtout le début de la Q3 à brûler de l'essence pour en récupérer en vue de la course.
En 2008, le système est légèrement modifié. Désormais, les écuries ne pourront pas ajouter d'essence après la Q3, mettant de fait fin à la période de "brûlage d'essence".
En 2010, la F1 interdit les ravitaillements en essence. Les pilotes peuvent donc désormais réaliser les qualifications avec peu d'essence, toujours sur le même mode avec Q1, Q2 puis Q3.
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