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Les directeurs d'écurie critiquent le timing de la directive FIA

Le moment choisi par la FIA pour intervenir contre le marsouinage a été critiqué par les directeurs d'équipe, ces dernières n'ayant pas le temps de s'adapter pour le Grand Prix du Canada.

Franz Tost, Team Principal, Scuderia AlphaTauri, Mike Krack, Team Principal, Aston Martin F1, Otmar Szafnauer, Team Principal, Alpine F1, en conférence de presse

Photo de: LAT Images

Alors que les équipes se rendaient à Montréal, la FIA a publié une Directive Technique expliquant comment elle comptait répondre aux préoccupations des pilotes en matière de sécurité concernant le rebond de leurs voitures. Il est en effet prévu de mettre en place un système de mesure qui fixe une limite à la force des oscillations verticales : si ces dernières s'avèrent trop importantes, alors la hauteur de caisse devra être relevée. La directive a également permis d'apporter des modifications aux planchers dès le week-end du Grand Prix à Montréal.

Seul Mercedes a pu utiliser cette dernière option, en installant un deuxième renfort pour les essais du vendredi. Cependant, ce dernier a été retiré le samedi sous la menace d'une réclamation, après que des questions aient été posées pour savoir si la FIA avait suivi les bonnes procédures. La situation a déclenché un bras de fer entre le patron de Mercedes, Toto Wolff, et les directeurs d'équipe rivales lors d'une réunion le samedi matin, lors de laquelle il a accusé ses homologues de se comporter de manière "pitoyable".

Toto Wolff et Stoffel Vandoorne.

Toto Wolff et Stoffel Vandoorne.

Mais Wolff n'est pas le seul à penser que la FIA aurait pu mieux gérer la situation, et certains ne sont pas satisfaits de la façon dont les choses ont été précipitées à la veille d'un week-end de Grand Prix. "Je pense que le timing de la Directive Technique n'était pas vraiment idéal, parce que vous avez toute l'équipe qui voyage, et tout est sur place", a expliqué Mike Krack, directeur d'écurie d'Aston Martin. "Vous pouvez réagir, mais vous devez être vraiment sûr de ce que vous faites ou vous devez savoir à l'avance ce que cela va faire. Je pense donc que dans une telle situation, vous devez adopter une approche conservatrice, et ensuite étudier la situation pour la course suivante. Le timing aurait vraiment pu être meilleur."

Franz Tost, directeur d'AlphaTauri, a appuyé les propos du Luxembourgeois : "Le timing n'était absolument pas bon, car la plupart des gens étaient en déplacement. Et envoyer une Directive Technique quelques jours avant la course n'est certainement pas le meilleur moment."

Le directeur d'Alpine, Otmar Szafnauer, a déclaré que le fait de n'informer les équipes qu'un jeudi signifiait que toute écurie n'ayant pas déjà préparé une alternative pour renforcer son plancher était potentiellement désavantagée. "Je pense que ce n'est pas juste pour le reste d'entre nous qui n'ont pas pu apporter un support, par exemple", a-t-il partagé. "Donc, nous devons faire attention à ne pas changer les règles du jeu à la mi-saison." Plusieurs patrons se sont également demandés si le plan global de la FIA était le bon, la vitesse verticale semblant incroyablement complexe à gérer et à réguler.

Frederic Vasseur en conférence de presse.

Frederic Vasseur en conférence de presse.

Le patron d'Alfa Romeo, Fred Vasseur, a également donné son avis : "Je ne suis pas sûr que l'introduction d'une nouvelle Directive Technique soit la bonne façon de procéder, honnêtement. Nous aurons encore de nouvelles choses à gérer, à contrôler, à maîtriser, ça complique encore les règlements. Je pense que certaines voitures sont rapides avec le rebond, comme la Ferrari, et certaines équipes qui ont pu le corriger, comme Red Bull, mais c'est à l'écurie de décider où elle veut aller."

Szafnauer a ajouté que chaque équipe a la possibilité de se débarrasser immédiatement du marsouinage en relevant simplement la hauteur de caisse. "Nous faisons face aux mêmes contraintes de fonctionnement de ces voitures que tout le monde", a-t-il poursuivi. "Nous avons tendance à faire rouler la voiture à une hauteur de caisse qui nous permet d'obtenir les performances dont nous avons besoin, sans pour autant blesser les pilotes ou détruire la voiture. Nous la faisons rouler en toute sécurité. Je crois que chaque équipe a la possibilité de le faire. Il suffit d'augmenter la hauteur de caisse. C'est sûr et vous n'avez rien d'autre à faire. C'est juste que certains choisissent de ne pas le faire et font pression sur la FIA pour qu'elle fasse des changements."

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