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Les directeurs d'équipe soutiennent les GP regroupés

Plusieurs directeurs d'équipe ont soutenu le projet de réorganisation du calendrier du Championnat du monde pour la saison 2023, afin de réduire les voyages entre les circuits.

Charles Leclerc, Ferrari F1-75, Max Verstappen, Red Bull Racing RB18, George Russell, Mercedes W13, Sergio Perez, Red Bull Racing RB18, Carlos Sainz, Ferrari F1-75, Lewis Hamilton, Mercedes W13, Kevin Magnussen, Haas VF-22, Mick Schumacher, Haas VF-22, et le reste des monoplaces au départ

Charles Leclerc, Ferrari F1-75, Max Verstappen, Red Bull Racing RB18, George Russell, Mercedes W13, Sergio Perez, Red Bull Racing RB18, Carlos Sainz, Ferrari F1-75, Lewis Hamilton, Mercedes W13, Kevin Magnussen, Haas VF-22, Mick Schumacher, Haas VF-22, et le reste des monoplaces au départ

Steve Etherington / Motorsport Images

Dans le cadre de son projet vers la neutralité carbone, présenté en 2019, la F1 avait annoncé une révision de la logistique afin de réduire l'impact environnemental lié au transport sur un calendrier faisant de nombreuses allées et venues entre les continents. Et les plans du championnat commencent à prendre forme puisqu'il y a quelques jours, le PDG Stefano Domenicali confirmait aux équipes que la F1 souhaitait regrouper les Grands Prix par zone géographique dès la saison prochaine.

La décision a été saluée par Christian Horner, qui a soulevé un point important. Si la préservation de l'environnement est la raison principale derrière le regroupement des courses, il permettra également de réduire les dépenses alors que l'inflation touche actuellement tous les acteurs du championnat.

"Je pense que si l'on regarde le calendrier, il est logique de regrouper certaines courses, que ce soit en Amérique, en Asie, en Europe, évidemment", a indiqué le directeur de Red Bull Racing, interrogé par Motorsport.com. "Cette année, d'un point de vue géographique, passer de l'Azerbaïdjan au Canada, ou aller en Australie pour un week-end de course, on ne peut pas faire plus cher que ça. Je pense que Stefano se montre compréhensif mais, bien sûr, pour avoir le calendrier souhaité, il doit relever de nombreux défis avec les promoteurs."

Le calendrier du Championnat du monde mis en place cette année a notamment été pointé du doigt pour plusieurs anomalies, dont le fait d'avoir espacé de deux semaines les courses entourant le Grand Prix d'Australie, d'avoir placé le GP de Miami entre deux dates européennes ou encore d'avoir fait enchaîner les week-ends des GP d'Azerbaïdjan et du Canada, qui sont pourtant séparés par 9000 km.

Également interrogé par Motorsport.com, Günther Steiner a convenu qu'un regroupement géographique des Grands Prix était une bonne idée. "Comme toujours, il y a beaucoup de personnes impliquées, et il y a beaucoup de travail à faire pour rendre tout le monde heureux", a-t-il confié. "Mais, au final, je pense que c'est formidable pour la durabilité. Si l'on réussit à faire ça, beaucoup de choses en découleront, des choses positives."

Bien que la F1 organise trois autres courses en Amérique du Nord, le GP du Canada reste isolé.

Bien que la F1 organise trois autres courses en Amérique du Nord, le GP du Canada reste isolé.

Le directeur de Haas a néanmoins précisé que certains problèmes résulteraient du regroupement, dont la programmation de Grands Prix disputés dans des pays aux conditions climatiques difficiles. Ainsi, le GP de Singapour ne peut pas se trouver en fin d'année en raison de la mousson et le GP du Canada doit respecter une fenêtre assez serrée compte tenu des petites températures habituellement enregistrées à Montréal.

"Il n'y a pas de points négatifs, c'est simplement difficile à obtenir", a ajouté Steiner. "Il faut penser au temps à disposition lorsque l'on n'est pas au chaud ou à des choses comme ça. Au Canada, il faut s'inquiéter du froid, donc on ne peut pas y aller trop tôt [dans l'année]. Mais c'est bien que [la F1] y travaille. J'espère qu'à l'avenir, nous pourrons faire au moins quelques progrès."

Concernant une potentielle relocalisation de l'épreuve de Monaco, traditionnellement organisée fin mai, Steiner a indiqué : "Nous devons vivre avec notre temps. Rien n'est éternel, nous devons toujours être à la page. Le monde a beaucoup changé ces vingt dernières années. À Monaco, [les essais] ont toujours eu lieu le jeudi, pas le vendredi. C'est la première année où nous roulons le vendredi, et rien ne sera différent. On aura l'impression d'avoir toujours fait comme ça. Ca ne nuira pas au spectacle parce que c'était simplement une tradition. C'est bien d'avoir des traditions mais nous devons vivre avec notre temps."

Otmar Szafnauer, directeur d'Alpine, a quant à lui averti sur la potentielle baisse de fréquentation des fans avec des courses proches sur le plan géographique. "C'est une bonne décision, à condition que la régionalisation ne cannibalise pas les fans", a-t-il commenté. "Si Miami et Montréal sont espacés d'une semaine ou deux, [les circuits] sont assez éloignés pour rendre cela possible, ils sont dans des pays différents également. Je pense que ça a du sens. Il parlait de peut-être se rendre à Miami puis à Montréal, parce que l'on est dans le coin."

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