Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse

Les discussions se poursuivent entre GP de France et F1

Après une édition marquée par un fort engouement populaire, les responsables du Grand Prix de France se félicitent de discussions toujours en cours avec la Formule 1 en dépit d'un avenir toujours en suspens.

Avec un chiffre annoncé de 200'000 personnes sur les trois jours de compétition, le Grand Prix de France version 2022 a clairement surfé sur l'engouement suscité par la Formule 1 pour remplir ses tribunes. En sus, l'ambiance générale autour de la piste a été saluée, notamment par certains pilotes, au coeur d'un été caniculaire et sur une piste où les difficultés d'organisation ont souvent été pointées du doigt par le passé.

Suffisant pour espérer écarter l'épée de Damoclès qui pèse sur l'épreuve ? Non, bien entendu, car les enjeux autour de la reconduction ou non de l'épreuve tricolore, dont le contrat arrive à terme en fin d'année, sont tout autres. La stratégie de la discipline est à la recherche de partenaires prestigieux et de lieux particulièrement prisés, et si cela doit se faire au détriment de certaines courses historiques mais dont les circuits ne semblent pas adaptés à cette vision, ce prix sera payé.

Comme la Belgique, la France est donc dans le collimateur. Toutefois, chez les responsables, on veut déjà se satisfaire que le lien ne soit pas totalement rompu et que l'édition 2022 ait coché plusieurs cases : "On a discuté", a ainsi déclaré Éric Boullier, directeur général du GP de France, pour Canal+. "C'est très important de pouvoir démontrer [ce qu'on peut faire]. C'est ce que la F1 voulait, une grande fête, un superbowl comme ils disent. Je pense qu'on peut leur démontrer qu'on a une très belle ferveur du public, un très beau soutien de la F1, une très belle ambiance, une très belle atmosphère."

"C'est la démonstration d'un savoir-faire, même plus que ça car on a plein, plein de choses autour du circuit : l'accueil du public, la mobilité mais aussi ce qu'on a pu faire sur le développement durable. On a essayé de se positionner comme un Grand Prix modèle, avec tout un tas de choses qui correspondent au cahier des charges. Donc effectivement, ça aide dans les discussions, ça nous permet aussi de prouver qu'après cinq ans, on sait faire, on est sérieux, on est considérés et on peut parler d'avenir."

"Pour l'instant je n'ai aucune idée de quoi que ce soit si ce n'est, effectivement, un engagement positif de la part du président de la FOM [Stefano Domenicali] de vouloir discuter du Grand Prix de France. [...] C'est bien, c'est un engagement positif de la FOM en disant 'on veut travailler ensemble pour l'avenir du GP de France'. C'est important."

Le public du Grand Prix de France 2022

Le public du Grand Prix de France 2022

Quant au président du groupement d'intérêt public derrière l'épreuve, le maire de Nice Christian Estrosi, il a ajouté, lui aussi sur Canal+ : "Nous voyons qu'après cinq ans où j'ai obtenu le retour de ce Grand Prix, alors que depuis dix ans la France en avait été privée, nous avons un rendez-vous extrêmement populaire : 200'000 spectateurs. La Formule 1 correspond à l'histoire automobile de la France."

"Au début du XXe siècle nous avons été les premiers à produire de l'industrie automobile, alors naturellement, avoir la plus grande épreuve sportive automobile au monde qui disparaisse du paysage sportif français, ce serait pour des millions de français qui sont fans de l'automobile une déception énorme. Nous arrivons au terme de ce contrat que j'avais obtenu, et nous sommes en discussions maintenant pour que l'histoire continue à s'écrire."

"Je veux confirmer très clairement que le président Emmanuel Macron m'a confirmé à plusieurs reprises ces derniers temps son attachement à ce rendez-vous sportif français et international, qu'il est prêt à s'engager au nom de l'État et au nom du gouvernement naturellement. C'est la collectivité, la Région Sud avec Renaud Muselier, avec Hubert Falco le maire de Toulon, avec moi-même à la tête de la métropole de Nice, qui avons fédéré tous les acteurs locaux. Maintenant que notre région a donné cette impulsion pour que la France regagne son Grand Prix, nous voulons être sûrs que la France ait envie de son Grand Prix. Et la France c'est naturellement la voix du président de la République. Elle est extrêmement positive et je suis sûr que son soutien sera extrêmement précieux."

S'il a réaffirmé son engagement sur ce dossier, il a également laissé entendre que ce travail serait mené pour l'avenir, même si cet avenir n'est pas 2023 : "En tout cas je ne peux pas me résigner à ce que le Grand Prix de France, de nouveau, quitte notre territoire, et je mettrai toute mon énergie, je veux le dire à tous les supporters du Grand Prix de France et tous les fans de l'automobile, à ce que l'année prochaine ou l'année d'après, en tout cas de manière régulière, nous ayons ce rendez-vous."

"Il y a la fête ici, on a un circuit fondé par Paul Ricard il y a 52 ans dans cette région sud, nous devons tout faire pour qu'il se reconduise ici. Après nous verrons comment s'écrira l'histoire, mais en tout cas on va se battre pour que ce soit au Paul Ricard, ici au Castellet, pour la France tout entière."

Lire aussi :

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Stats France 2022 - Verstappen égale Stewart
Article suivant Après son 300e Grand Prix, Hamilton a encore soif de F1

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse