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Dossier - Les anciens pilotes Caterham - Heikki Kovalainen

Heikki Kovalainen, Team Lotus

XPB Images

Podium : Heikki Kovalainen, vainqueur
Heikki Kovalainen, McLaren Mercedes avec un pneu avant endommagé
Heikki Kovalainen, McLaren Mercedes a une crevaison
Heikki Kovalainen, Lotus F1 Team
Heikki Kovalainen, Lotus F1 Team
Heikki Kovalainen, Lotus F1 Team et Michael Schumacher, Mercedes GP
Heikki Kovalainen, Lotus F1 Team
Heikki Kovalainen, Lotus F1 Team
Heikki Kovalainen, Lotus F1 Team
Heikki Kovalainen, Team Lotus
Heikki Kovalainen, Team Lotus
Heikki Kovalainen, Team Lotus
Heikki Kovalainen, Team Lotus
Heikki Kovalainen, Team Lotus
Heikki Kovalainen, Team Lotus
Heikki Kovalainen, Team Lotus
Heikki Kovalainen
Heikki Kovalainen, Team Lotus
Heikki Kovalainen, Team Lotus
Heikki Kovalainen, Caterham F1 Team
Heikki Kovalainen, Caterham F1 Team
Heikki Kovalainen, Caterham F1 Team
Heikki Kovalainen, Caterham
Heikki Kovalainen, Caterham
Heikki Kovalainen, Caterham
Heikki Kovalainen (Caterham) part en tête-à-queue et est dépassé par son coéquipier Vitaly Petrov
Heikki Kovalainen, Caterham CT03

Heikki Kovalainen a passé la majeure partie de sa carrière chez Caterham, mais ce choix d’écurie lui a peut-être ôté toute chance de succès en Formule 1.

Jadis présenté par Flavio Briatore comme le digne successeur d’Alonso, Kovalainen connaissait une deuxième moitié de saison 2009 particulièrement difficile chez McLaren.

Tandis qu’il avait montré une certaine vitesse en qualifications face à Lewis Hamilton mais avait peiné à concrétiser en course l’année précédente, le Finlandais était de plus en plus en difficulté et fut logiquement remplacé par Jenson Button pour la saison 2010.

Il s’agissait alors pour Kovalainen de trouver une nouvelle équipe. Malgré les propositions d’écuries de milieu de tableau, le vainqueur du Grand Prix de Hongrie 2008 a été séduit par le projet d’une des nouvelles équipes : Lotus Racing, représentant le retour de Team Lotus en Formule 1.

L’équipe avait reçu son billet d’entrée au championnat du monde au mois de septembre et ne disposait que de quatre mois pour dessiner et construire une monoplace ; le duo, composé de Kovalainen et Trulli, ne fut officialisé qu’au mois de décembre : une vraie course contre la montre. 

2010 – La renaissance

Kovalainen avait fort à faire pour reconstruire une réputation bien ébranlée par son passage chez McLaren, et sa saison 2010 fut digne de cette tâche. Le Finlandais est battu de peu par son coéquipier Jarno Trulli en qualifications mais se montre régulièrement comme le meilleur des nouvelles équipes en course.

Par deux fois, il tire avantage de la pluie pour passer en Q2 : c’est le cas en Malaisie et à Spa-Francorchamps. Kovalainen se fait également remarquer en course. À Shanghai, dans des conditions météorologiques changeantes, il se hisse au sixième rang en début de course et parvient à finir devant la Williams de Hülkenberg.

De façon similaire, la forte usure des pneus à Montréal lui permet d’occuper temporairement le sixième rang, mais surtout, il devance la Renault de Vitaly Petrov à l’arrivée, résistant à la pression du Russe pendant les quinze derniers tours de la course.

Kovalainen joue les pompiers à Singapour

D’autres performances remarquables sont signées à Monaco et à Singapour, où le pilote Lotus tient un rythme bien supérieur à ses pairs des nouvelles écuries et ne se fait que peu distancer par le peloton.

Bien entendu, en ce qui concerne Singapour, vous vous souvenez probablement mieux du moment où il éteint lui-même l’incendie déclaré sur sa Lotus T127. Un autre temps fort de la saison est son accrochage spectaculaire avec Mark Webber au Grand Prix d’Europe.

À l’issue de la saison 2010, Lotus atteint son objectif de finir dans le top 10 du championnat en battant les autres nouvelles équipes et l’écurie conserve logiquement Kovalainen et Trulli pour sa deuxième saison dans la catégorie reine, cette fois sous l’identité de Team Lotus. 

2011 – La confirmation

Bien que la T128 ne permette pas à Lotus de faire le bond espéré dans la hiérarchie, 2011 représente probablement la meilleure saison de la carrière de Kovalainen en Formule 1. Face à un pilote réputé comme spécialiste des qualifications, à savoir Jarno Trulli, le Finlandais s’impose 16-2 sur l’ensemble de la saison.

Kovalainen passe en Q2 à trois reprises : les deux premières sont chanceuses puisqu’à Barcelone, il est aidé par les soucis techniques rencontrés par des monoplaces plus rapides et à Silverstone, il profite de la pluie.

À travers les gouttes à Spa-Francorchamps

À Spa-Francorchamps, en revanche, lorsque la pluie fait une arrivée remarquée en fin de Q1, Kovalainen est dans la zone rouge. Le pilote Lotus entame tout de même un dernier tour chrono mais accuse deux secondes de retard sur le dix-septième au premier intermédiaire… ce qui ne l’empêche pas de regagner deux secondes et demie dans les deux derniers secteurs, se qualifiant ainsi !

En course, Kovalainen concurrence de plus en plus les écuries du milieu de tableau, En Malaisie, il échoue à quatre dixièmes de la Toro Rosso d’Alguersuari, alors qu’en Chine, il parvient à battre Maldonado et Pérez à la régulière. Au Nürburgring, Lotus donne sa chance au pilote essayeur Karun Chandhok, mais Kovalainen finit la course avec deux tours d’avance sur l’Indien.

C’est surtout dans la deuxième moitié de saison que Kovalainen montre son meilleur niveau, comme au Hungaroring où il résiste à la pression de Heidfeld, Sutil, Pérez et Maldonado pendant les vingt-cinq premiers tours de course. À Spa-Francorchamps, malgré un changement d’aileron avant au premier tour, il parvient à devancer Rubens Barrichello à l’arrivée.

Des départs étonnants sans KERS

Au Japon, il se classe dans le tour du leader sans l’aide de la voiture de sécurité après avoir été l’un des seuls pilotes à passer le 130R avec le DRS ouvert en qualifications, alors qu’en Corée, une bonne gestion des pneus lui permet de battre les Sauber et de finir sur les talons de la Renault de Senna.

Pour le premier Grand Prix d’Inde de l’Histoire, il devance Barrichello à nouveau. À Abu Dhabi, il devance Pérez, Alguersuari, Maldonado et Senna pendant une grande partie de la course, alors que le dernier Grand Prix de la saison le voit battre le Brésilien de 30 secondes à Interlagos.

De façon intéressante, au volant d’une monoplace dépourvue de KERS, Kovalainen prend de nombreux départs très réussis en parvenant à gagner deux à quatre places à chaque envol du dernier tiers de la saison.

Globalement, 2011 est un vrai succès pour Kovalainen, qui reste fidèle à l’écurie sous sa nouvelle identité pour 2012 : Caterham. 

2012 – La déception

En 2012, Caterham espère que sa CT01 lui permettra d’enfin rejoindre le milieu de tableau, et s’il y a un réel progrès par rapport à 2011, ce n’est pas encore le cas.

En début de saison, Kovalainen enchaîne les pépins en course : DRS et KERS non-fonctionnels à Melbourne, plusieurs minutes perdues au stand à Shanghai, crevaison à Bahreïn. Sur le tracé de Sakhir, le Finlandais s’était néanmoins illustré en passant en Q2, éliminant un Schumacher dont le DRS ne marchait pas.

Kovalainen vainc Button et McLaren

Le Grand Prix de Monaco est sans doute l’un des plus aboutis de Kovalainen lors de ses trois années chez Caterham : il parvient à dépasser la McLaren de Jenson Button au départ et lui résistera pendant 67 tours. Le Britannique tente de décaler son arrêt au stand pour faire la différence, mais en ressort sur les talons du Finlandais. Button part à la faute au 68e tour en essayant de le dépasser. Un contact avec Pérez fait ensuite perdre du terrain à Kovalainen, qui finit treizième.

Le Grand Prix d’Europe marque l’apogée de Caterham en Formule 1 puisque c’est la seule course où l’écurie a vraiment atteint le milieu de peloton. Ce weekend-là, Kovalainen passe en Q2 en devançant les Toro Rosso à la régulière, mais accroché par Vergne en course, il ne concrétise pas.

En ces courses estivales, le pilote Caterham se bat occasionnellement avec les Toro Rosso et les Williams et a généralement l’avantage sur son coéquipier Petrov.

Rattrapé par Petrov

Cela change toutefois par la suite : lors du dernier tiers de la saison, les deux hommes font généralement jeu égal. Kovalainen commet des erreurs inhabituelles : à Spa-Francorchamps, il part en tête-à-queue en début de course alors qu’il commet la même faute en qualifications en Inde.

À Singapour, alors qu’ils compte trente secondes d’avance sur la Marussia de Glock à la mi-course, Kovalainen et son équipe gèrent mal les deux voitures de sécurité consécutives et c’est leur rival Allemand qui signe une douzième place cruciale, permettant à Marussia de prendre l’avantage au classement.

Le dénouement interviendra au Brésil, où Petrov sauve le top 10 du championnat en finissant onzième. Kovalainen, bien que plus rapide sur l'ensemble de la course, n’est pas en mesure de faire aussi bien avec cinq arrêts au stand, et montre son agacement à la sortie de sa monoplace. 

L'après Caterham

Par la suite, bien qu’ayant récupéré le top 10 et les primes de championnat conséquentes, Caterham décidera de remplacer Kovalainen par le fortuné Giedo van der Garde.

Resté fidèle à l’équipe alors que des écuries plus huppées le courtisaient, le Finlandais a conscience d’avoir laissé passer des opportunités cruciales et accepte de conserver un rôle de pilote de réserve ; il participe ainsi à plusieurs séances d’essais libres, ce qui apporte à Caterham le retour technique d'un pilote expérimenté et permet à celui-ci de rester en forme.

Fort de son expérience récente en Formule 1, il est choisi par Lotus F1 Team pour remplacer Kimi Räikkönen, blessé au dos, pour les deux dernières courses de la saison 2013. Kovalainen ne parvient toutefois pas à marquer de points.

Par la suite, alors qu'il était pressenti pour faire son retour chez Caterham en tant que titulaire, l'écurie anglo-malaisienne lui préfère Kamui Kobayashi.

Après avoir passé la saison 2014 sur la touche, Kovalainen vient de faire son retour à la compétition en SuperGT avec une cinquième place pour ses débuts sur le circuit d’Okayama.

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