Dossier - Les anciens pilotes Caterham - Vitaly Petrov
Photo de: XPB Images
Vitaly Petrov fut le premier Russe à courir en Formule 1, et c’est sa saison chez Caterham qui a mis fin à sa courte épopée dans la catégorie reine du sport automobile.
Ayant la particularité de ne pas être passé par le karting avant de débuter en monoplace, s’illustrant dans des courses de Lada dans sa jeunesse, Petrov a couru en GP2 pendant trois saisons et demie, engrangeant de l’expérience qui lui a permis de passer du fond de grille, en 2006, à un titre de vice-champion en 2009.
Photos : Caterham et la Formule 1
C’est sur cette lancée qu’il a été recruté par Renault F1 Team en 2010, mais les débuts en F1 de la Fusée de Vyborg ont été plus que difficiles : outrageusement dominé par son coéquipier Robert Kubica, Petrov a également accumulé les sorties de piste.
Une deuxième saison à Enstone a vu le Russe afficher un niveau proche de celui de son nouveau partenaire Nick Heidfeld, mais le recrutement de Kimi Räikkönen et Romain Grosjean l’a forcé à chercher une alternative pour 2012.
Recruté par Caterham au mois de février
Petrov s’est alors tourné vers Caterham. A l’origine, l’écurie de Tony Fernandes disposait déjà de deux pilotes sous contrat, à savoir Heikki Kovalainen et Jarno Trulli, reconduits dès le mois de septembre 2011. Caterham a pourtant fait appel à Petrov pour remplacer l’Italien début février.
Trois ans plus tard, cela semble être un choix difficilement compréhensible pour le Russe, mais à l’époque, l’équipe anglo-malaisienne était sur une pente ascendante, et ses ambitions de milieu de tableau étaient justifiées.
Sa confrontation avec Nick Heidfeld avait permis à Petrov de commencer à se débarrasser de son étiquette de pilote payant, et c’est ce qu’il a continué à faire face à Kovalainen. Sur l’ensemble de la saison, le Finlandais avait l’avantage, mais contrairement à son prédécesseur Trulli, Petrov n’était que rarement loin derrière.
En qualifications, le score était de 13-7 à l’avantage de Kovalainen ; le Russe était en difficulté lors des deux premiers tiers de la saison, mais a fini par prendre l’avantage sur son coéquipier en fin de campagne.
Le sauveur de Caterham au championnat
Petrov s’est montré plus convaincant en rythme de course, ayant souvent fait jeu égal avec Kovalainen le dimanche. Bien que le score de 10-7 en sa faveur soit en partie lié aux pépins parfois rencontrés par le Finlandais, Petrov pouvait se satisfaire de l’avoir dominé au Grand Prix de Malaisie, pour ce qui n’était que sa deuxième course au sein de l’écurie.
Au fil de l’année, le Russe a donné de plus en plus de fil à retordre à son vainqueur en Grand Prix de coéquipier, et bien sûr, c’est lui qui a sauvé in extremis la dixième place de l’écurie au championnat à quelques tours de l’arrivée du Grand Prix du Brésil en dépassant la Marussia de Charles Pic.
Surtout, celui qui accumulait les sorties de piste lors de sa première saison en F1 n’a jamais abandonné par sa faute. Sa seule grosse erreur de la saison fut son contact avec le mur à Singapour en essais libres.
Malgré une saison convaincante, Petrov n’a pas été reconduit par Caterham, qui a préféré un nouveau duo composé de van der Garde et Pic. Il a été vu en DTM l’an dernier chez Mücke Motorsport, avec des résultats médiocres : pas un top 10 de toute la saison.
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