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Dossier Schumacher #5 : Dans la légende du Cheval Cabré

Depuis lundi, ToileF1

Depuis lundi, ToileF1.com vous propose de finir l'année en compagnie de Michael Schumacher grâce à un dossier complet revenant sur la carrière du champion allemand. Il est désormais temps d'aborder la suprématie exercée par le duo Schumacher-Ferrari au début des années 2000.

- Dans la légende du cheval cabré


Le grand retour du Baron Rouge est annoncé pour 2000. Les premiers tours de roues de la F1-2000 sont encourageants et la Scuderia se rend à Melbourne très confiante. Sur le tracé de l’Albert Park, Michael Schumacher remporte la première manche de la saison devant son nouvel équipier, Rubens Barrichello, alors que les deux pilotes McLaren ne marquent aucun point. Le début de saison des gris sera chaotique et Schumacher en profite au mieux en s’imposant lors des trois premiers rendez-vous du calendrier. 2000 semble marquer le retour de Ferrari au sommet de la hiérarchie. Mais la période estivale n’est pas aussi probante. Schumacher abandonne coup sur coup au départ, en Autriche et en Allemagne, ce qui permet à Mika Hakkinen de revenir au classement des pilotes. A Spa-Francorchamps, les deux hommes gratifient le public d’un duel magnifique, qui tournera à l’avantage du Finlandais au bout de la ligne droite de Kemel. Mika Hakkinen a alors six points d’avance au championnat.

La manche suivante à lieu à Monza, sur les terres de la Scuderia et Schumacher a bien l’intention de revenir à l’affaire. Il le montre dès les qualifications en s’emparant du meilleur chrono. Le lendemain, l’Allemand signe son 41ème succès en F1 égalant ainsi le record d’Ayrton Senna, tout un symbole pour le pilote Ferrari qui est envahi par l’émotion en conférence de presse. Il s’impose une nouvelle fois sur le tout nouveau circuit d’Indianapolis aux Etats-Unis et se rend au Japon, en leader du championnat du monde.

S’élançant de la pole position, il se fait subtiliser la première place par Hakkinen au départ. Place qu’il reprendra pour ne plus la quitter au 37ème passage. Il remporte la course et le titre par la même occasion! Il ne peut cacher son émotion en passant la ligne d’arrivée "Yeah ; we did it ! We did it ! Thanks" Ce n'est que le début d'un long règne qui va durer jusqu’en 2005. Il termine la saison en fanfare en s’imposant sur le circuit de Sepang en Malaisie.

Il ne faut cependant pas s'attendre à ce que Michael Schumacher et son équipe se reposent sur leurs lauriers. En 2001, face à un Hakkinen démotivé et proche de la retraite, il mate la nouvelle génération des Montoya, Ralf Schumacher, dont la monoplace ne sera véritablement au niveau qu’à mi-parcours, pour remporter son deuxième titre consécutif avec la Scuderia Ferrari. Michael commence à affoler les statistiques: en Belgique, il remporte sa 52ème victoire, et devient ainsi le pilote le plus victorieux de l’histoire de la F1 devançant Alain Prost. Pourtant la prise de risque était bien réelle à l’entame de ce nouveau championnat. Si le moteur 050 était dérivé du très performant (et fiable) 049, le châssis, lui, représentait une vraie rupture avec les précédentes créations de la Scuderia. La F2001 était la réponse du duo Brawn-Byrne à la nouvelle réglementation qui visait à réduire les appuis des F1 (comme quoi cette volonté ne date pas d’hier) : nez plongeant, aileron avant en forme de boomerang, entre autre. Risques payants, puisque cette année-là, Schumacher rafle 9 victoires, 11 poles positions. Ferrari de son côté accumule 179 points au championnat constructeur.

La dream-team enfonce le clou l’année suivante avec 221 points marqués en championnat constructeur (battant ainsi le record de McLaren en 88, 199 points) dont 144 rien que pour le Baron rouge qui rejoint Fangio au Panthéon du sport automobile en décrochant son cinquième titre de champion du monde. La Scuderia se permettant même le luxe de débuter la saison avec la F2001 et de l’emporter d’entrée de jeu en Australie. Dès le début on savait que le championnat allait être dur pour les adversaires des rouges. Seule l’affaire du Grand Prix d’ Autriche, circuit ou Schumacher ne s’était jusqu’alors jamais imposé, vient entacher une saison quasi parfaite. Signe qu’à force de gagner, Ferrari prend de l’assurance, trop peut-être, au point d’en devenir arrogante. Pour bon nombre d’observateurs, la Scuderia tue la F1. Et pourtant la série n’est pas encore prête de s’arrêter.

La saison 2003 ne sera pas de tout repos pour les rouges. La F2003 GA (en hommage à Giovani Agneli) s’avèrera moins performante que sa devancière, mais surtout les autres équipes seront mieux affûtées que par le passé. A l’image de Kimi Räikkönen, pourtant au volant d’une "vieille" MP4/17 très fiable. Malgré un seul succès, en Malaisie, Iceman terminera le championnat à seulement deux unités du nouveau sextuple champion du monde. Juan-Pablo Montoya et sa Williams seront eux aussi de sérieux clients tout au long de la saison grâce notamment à des pneus Michelin bien plus performants pendant l’été dans des conditions de pistes chaudes. Michael fût aussi moins flamboyant que les années précédentes. Accumulant les fautes de débutant en début de saison. Erreur en Australie et en Malaisie, sortie de piste sous le déluge d’Interlagos. Il a quand même réalisé de belles courses, comme à Imola, alors qu’il venait de perdre sa mère. Ou encore en Autriche et au Canada où il infligeât une leçon tactique à son frère Ralf. Cette saison 2003 la dream team n’a pas été aussi dominatrice que les années précédentes, mais qui s’en plaindra ?

Ceux qui espéraient voir la Scuderia tomber en 2004 ont très vite déchanté. 2004 ressemble en effet très fort à 2002. Schumacher domine outrageusement les débats. En remportant 13 courses sur les 18 et son cinquième titre consécutif, le septième de sa carrière. Jamais un pilote n'avait connu autant de gloire! Cependant une telle domination ne peut pas durer éternellement...

L'année 2005 est très difficile: les pneus Bridgestone équipant les Ferrari sont surpassés par les Michelin et Michael ne remporte qu'une course, aux Etats-Unis où seules les voitures équipées de Bridgestone ont participé. Certains disent que Schumacher commence à penser à la retraite, que l'arrivée de Raikkonen chez Ferrari est imminente etc. Toujours est-il que l'Allemand rempile pour une saison supplémentaire.

A l’aube du nouveau championnat, Michael a pour mission de ramener une nouvelle fois la Scuderia au top. "Nous ne voulions pas perdre," explique Schumacher. "Mais nous savions bien que nous allions nous incliner un jour. Cela devait se produire, tôt ou tard, et c’est arrivé l’an dernier, voilà tout. C’est très désagréable de perdre, mais ayant trébuché, nous devons nous redresser et tirer les leçons d’un tel échec. " Une année 2006 qui débute plutôt mal puisqu’après seulement trois courses, il compte déjà 17 points de retard sur Fernando Alonso. Michael comprend tout de même que sa Ferrari a du potentiel et espère un changement radical à la mi-saison.

Et il avait raison d’espérer. Durant l’été, le Kaiser effectue un retour aux avant-postes. Mais Alonso fait de la résistance. En Italie il annonce sa retraite après avoir remporté le Grand Prix. Après avoir gagné sa dernière course en Chine et avoir abandonné au Japon, Michael voit le titre s'envoler lorsqu'il crève pendant le GP du Brésil. Après un dépassement merveilleux sur Raikkonen et une remontée à la 4ème place, il fait un adieu poignant au monde de la Formule1 à qui il a tant donné.

Demain, dernier volet de notre dossier. Nous reviendrons sur le retour du septuple champion du monde au sein de l'écurie Mercedes GP.

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