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Drapeau noir et orange : "C'est de notre faute", selon Steiner

Contraint de voir Kevin Magnussen s'arrêter au stand au début du Grand Prix de Singapour pour remplacer un aileron avant cassé sur ordre de la direction de course et Mick Schumacher crever un pneu lors d'un contact avec George Russell, Günther Steiner a déploré l'agressivité exacerbée de ses pilotes.

Kevin Magnussen, Haas VF-22, fait un arrêt

Kevin Magnussen, Haas VF-22, fait un arrêt

Andy Hone / Motorsport Images

Pour la troisième fois de l'année, après les Grands Prix d'Espagne et de Hongrie, Kevin Magnussen a dû une fois de plus se plier au drapeau noir et orange agité devant lui au Grand Prix de Singapour. En début de course, alors que le pilote Haas naviguait aux portes du top 10, il a été contraint de rentrer au stand pour changer son aileron avant sur lequel s'agitait sa plaque d'extrémité gauche, conséquence d'un contact avec Max Verstappen au départ.

Cet arrêt, imprévu, a expédié le Danois au fond du classement et il a rallié l'arrivée en antépénultième position, à une trentaine de secondes de Pierre Gasly, dixième. Günther Steiner, le directeur d'équipe, n'était toutefois pas au bout de ses peines puisque dans la seconde moitié de course, c'est un incident entre Mick Schumacher et George Russell, en lutte pour la dixième place, qui a envoyé l'Allemand au stand pour changer sa roue crevée.

Le directeur d'équipe a ainsi reconnu que Haas avait une part de responsabilité dans ses déboires à Marina Bay, expliquant que ses pilotes n'avaient pas de raison de frotter aux grosses écuries que sont Red Bull et Mercedes.

"Je ne veux pas le minimiser", a indiqué l'Italien au sujet de la responsabilité de ses pilotes dans leur incident respectif. "En tant qu'équipe, nous avons fait du bon travail le week-end dernier. Nous avons montré que nous pouvions faire du bon travail. La voiture était bonne aussi, nous savons que ce n'était pas le meilleur circuit [pour nous], mais elle était bonne. Donc tout se passait bien, sauf que nous n'avons pas de points. Au final, c'est ce qui compte."

"Je pense que, d'une certaine manière, c'est un petit peu de notre faute, avec le contact entre Kevin et Max au premier tour et, évidemment, entre Mick et Russell. Je pense qu'il faut savoir contre qui on se bat et contre on ne se bat pas."

"Nous ne sommes plus dans les années 1980"

Kevin Magnussen, Haas VF-22

Kevin Magnussen, Haas VF-22

Mais Steiner a aussi fait part de sa frustration croissante concernant l'utilisation du drapeau noir et orange. Le directeur a ainsi révélé qu'au sortir du Grand Prix de Hongrie, épreuve lors de laquelle cet étendard avait été présenté à Magnussen, l'équipe américaine s'était entretenue avec les membres du département technique de la FIA pour leur prouver la solidité d'une plaque d'extrémité endommagée. un autre cas.

Visiblement, au grand dam de Steiner, le message n'est pas passé. "C'est frustrant parce que [rester en piste] était parfaitement sans danger", a-t-il affirmé. "Ce sont des choses qui arrivent, si c'était la première fois on se dirait qu'on ne sait pas [s'il y a danger]. Mais nous avons eu le même scénario en Hongrie. La casse [à Singapour] était très, très similaire à celle en Hongrie et nous l'avons montré à la FIA. En Hongrie, nous avions notre responsable des composites [sur place] et il a expliqué ce qui se passe [dans les cas de pièces cassées], ce qui ne peut pas arriver, ce qui peut arriver."

"Je pense que [la FIA] n'a rien appris de tout ça, ils nous ont encore donné le drapeau noir et orange [à Singapour]. C'est la troisième fois [cette année], ça commence à me fatiguer. Leur département technique doit indiquer au directeur de course ce qui est sûr et ce qui ne l'est pas, s'ils savent ce qu'ils regardent. Manifestement, ils ne le savent pas."

"À un moment donné, nous devons avoir des gens [en place] qui comprennent comment ces voitures sont construites. Nous ne sommes plus dans les années 1980. En Hongrie, nous avons montré que l'on peut se tenir [debout] sur la pièce sans qu'elle ne tombe. Elle peut peut-être bouger, on rappelle [le pilote au stand] parce qu'on perd en performance, [pas parce que la pièce risque de se détacher]."

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