C'était un 27 mars : Pirelli, le DRS... et Petrov !
Il y a neuf ans, le DRS faisait son apparition en Formule 1 alors que Pirelli signait son retour lors d'un Grand Prix marqué par le seul podium de Vitaly Petrov.
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À bien des égards, le GP d'Australie 2011 fut le théâtre de premières qui allaient marquer la Formule 1 pendant des années. Les pneus, d'abord, puisqu'après 14 saisons consécutives dans la discipline, que ce soit en concurrence ou en tant que manufacturier unique, Bridgestone tira sa révérence fin 2010 en laissant la place à Pirelli. L'entreprise italienne arrivait en F1 avec un monopole et surtout la charge de rendre les courses plus intéressantes en fournissant des pneus se dégradant rapidement, tout en offrant une grande variété stratégique.
Autre grande nouveauté : le système de réduction de la traînée, ou DRS. Le dispositif est simple : permettre à un pilote se trouvant à moins d'une seconde d'un autre d'actionner dans certaines portions du circuit le volet supérieur de l'aileron arrière afin de réduire sa prise au vent et donc d'améliorer la vitesse de pointe pour faciliter des dépassements, qui se raréfient dans la F1 moderne.
Pourtant, sur le plan du spectacle et en dépit d'une dégradation pneumatique effectivement élevée, la course n'est pas vraiment exceptionnelle. Le DRS ne parvient pas tout à fait à contrer la nature étroite et sinueuse du tracé de l'Albert Park, et l'augmentation du nombre de dépassements n'est pas significative. Le Champion du monde 2010, Sebastian Vettel (Red Bull), remporte l'épreuve, 22 secondes devant Lewis Hamilton (McLaren), les deux pilotes s'étant élancés dans cet ordre depuis la première ligne.
En revanche, la surprise se trouve derrière : Vitaly Petrov, déjà auteur d'une belle séance de qualifications en s'offrant la sixième place sur la grille, réalise un excellent départ pour prendre immédiatement la quatrième position. Profitant d'un Mark Webber (Red Bull) sur une stratégie à trois arrêts, le Russe prendra la troisième position en résistant à Fernando Alonso (Ferrari), dans un remake de l'épisode qui coûta à l'Espagnol le titre lors du GP d'Abu Dhabi 2010. Un résultat tout aussi inattendu que bienvenu pour l'écurie d'Enstone qui avait perdu, quelques semaines auparavant, son pilote vedette Robert Kubica, victime d'un grave accident en rallye.
Initialement septième pour son tout premier Grand Prix, grâce à une stratégie à un seul arrêt et une gestion pneumatique qui deviendront vite sa marque de fabrique, Sergio Pérez sera disqualifié, comme son équipier Kamui Kobayashi (huitième), en raison de la non-conformité de l'aileron arrière de la Sauber C30.
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