Ecclestone compare Marussia et Caterham à l'affaire Pistorius
Ce n'est pas la première ni la dernière fois que Bernie Ecclestone affiche un certain mépris à l'égard des plus petites équipes du plateau, dont il n'a jamais voulu
Ce n'est pas la première ni la dernière fois que Bernie Ecclestone affiche un certain mépris à l'égard des plus petites équipes du plateau, dont il n'a jamais voulu. Alors que l'avenir en F1 de Marussia et Caterham est fortement compromis, le grand argentier a appuyé une fois encore sur ce point. Tout en effectuant une comparaison plutôt osée.
Pour Ecclestone, la seule renommée dont bénéficient aujourd'hui les deux écuries provient simplement de leurs déboires, et indirectement de la crise dans laquelle elles plongent une F1 dont le plateau est actuellement réduit à 18 monoplaces. Gestionnaire des droits commerciaux de la F1, Ecclestone regrette que ces équipes n'aient pas, selon lui, davantage pris au sérieux leur implication en travaillant une réelle image de marque.
"Ces deux équipes [Marussia et Caterham] ne manqueront à personne car ce ne sont pas des équipes de l'avant du peloton", lâche Ecclestone dans une interview accordée au magazine Campaign Asia-Pacific. "Elles ont uniquement un nom que les gens connaissent à cause de leurs problèmes. Si vous voulez de la reconnaissance, il faut faire quelque chose. Ce pauvre garçon en Afrique du Sud [Oscar Pistorius], par exemple, a suscité plus d'intérêt à cause de ce qui lui est arrivé que lorsqu'il gagnait des médailles d'or. Il gagnait des médailles et après plus personne ne pensait à lui. Si cette affaire n'avait pas eu lieu, il aurait probablement été oublié."
"C'est la même chose avec ces deux équipes. Vous avez besoin d'équipes comme Ferrari. Si vous allez n'importe où et que vous dites "Ferrari" à quelqu'un, il saura de quoi vous parlez. Si vous dites "Marussia", il ne le saura pas. C'est ainsi. C'est de nouveau une histoire de marque, n'est-ce pas ? Ferrari est une marque et c'est une marque qui est particulièrement connectée à un produit et qui est connue pour ce produit."
L'exemple à suivre se nomme Williams
Concernant l'avenir et la pérennité des petites équipes indépendantes, Ecclestone maintient son cap : pour survivre, elles ne doivent pas vivre coute que coute au-dessus de leurs moyens.
Une approche contestée par certains patronscomme Gérard Lopez chez Lotus, qui souligne le fait qu'il ne peut pas infléchir certains coûts essentiels, comme celui des moteurs. Cependant, Ecclestone argumente sa théorie en prenant l'exemple de la traversée du désert de Williams, écurie aujourd'hui de retour au premier plan.
"Ne dépensez pas autant", lance de nouveau Ecclestone aux écuries indépendantes. "Ces équipes n'ont pas besoin d'être en difficulté financière. Elles doivent réfléchir à ce qu'elles doivent dépenser et faire du mieux qu'elles peuvent avec ça."
"Prenez Williams, par exemple. Il y a quelques années Frank avait un très petit budget, et il était en difficulté. Pourtant, il a toujours payé chaque dollar qu'il devait. Il a fait rouler son équipe avec la quantité d'argent qu'il pouvait avoir. Il n'a pas rêvé de concurrencer Ferrari. A la longue, les choses sont devenues meilleures et il a construit son business, et maintenant il est là où il est aujourd'hui. C'est la même chose pour tout dans la vie, n'est-ce pas ? C'est le même problème avec les femmes et les cartes de crédit."
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