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Ecclestone souhaite que Renault rachète Lotus

Logo Renault

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Guillaume Navarro

Romain Grosjean, Lotus F1 E23
Bernie Ecclestone
Le logo Renault
Bernie Ecclestone, avec Federico Gastaldi, Team Manager, Lotus F1 Team
Romain Grosjean, Lotus F1 E23

Cela fait désormais de longues semaines que le possible retour de Renault en tant que constructeur dans le Championnat du Monde de Formule 1 est au cœur des discussions et est évalué avec beaucoup d'attention par le Losange.

Renault dispose actuellement d'un contrat avec Red Bull et Toro Rosso pour la fourniture des moteurs jusqu'à 2016, mais au-delà, l'avenir en F1 de la marque française reste en suspens. Bernie Ecclestone ne s'attend en tout cas pas à ce qu'une décision soit prise dans les jours qui viennent.

"Ils ont dit qu'ils allaient étudier la question et, avec espoir, prendre une décision d'ici septembre," commente le grand argentier de la Formule 1 dans les colonnes d'Autosport. "Il faudra attendre de voir, mais c'est à eux de décider. Si nous pouvons faire quelque chose pour les aider..."

Quant aux souhaits d'Ecclestone pour l'avenir, ils sont très clairs : un retour de Renault en tant que constructeur.

"J'aimerais qu'ils rachètent Lotus, ou qu'ils créent eux-mêmes une nouvelle entreprise," poursuit-il. "Je préférerais ne pas les perdre, parce qu'ils sont avec nous depuis longtemps et c'est facile de traiter avec eux, ce sont des gens agréables, ils ne font pas de cinéma. Il s'agit juste, de leur point de vue, de ce que cela leur rapporte."

Des dettes comme obstacle

Un obstacle majeur au rachat de Lotus par Renault serait toutefois les finances de l'ancien Renault F1 Team, qui sont dans le rouge depuis bien longtemps. Cela pourrait-il dissuader le Losange de redevenir propriétaire de la structure d'Enstone?

"Ils ne prendront pas la dette en charge," affirme Ecclestone. "Ils espèrent que les gens qui ont endetté l'équipe passeront la dette en profit et pertes. Mais nous verrons bien ce qui arrivera. Ce serait agréable de penser qu'ils ne vont pas disparaître."

Constructeur ou pas, Renault fait face à un impératif : améliorer son unité de puissance, actuellement en grande difficulté face à celles conçues par Ferrari et surtout Mercedes.

"J'aimerais qu'ils rendent leur moteur compétitif, et si c'est le cas, alors ils seront en bonne posture. Qu'ils arrivent avec un moteur qui n'est pas compétitif ne serait pas bon pour eux," conclut Ecclestone avec logique.

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